La Fantaisie de la Technologie Confortable
De la tendance du “gaming confortable” à une nouvelle génération de compagnons IA, nos appareils essaient de nous envelopper dans un cocon numérique et physique.
De la tendance du “gaming confortable” à une nouvelle génération de compagnons IA, nos appareils essaient de nous envelopper dans un cocon numérique et physique.
Les cartes des récents incendies dans la région ressemblent à celles de la Californie en août, avec des centaines de points rouges.
Odyssey, une entreprise innovante dans le domaine de l’IA générative, propose une idée surprenante : installer des caméras sur le dos des individus pour capturer le monde qui les entoure. Le but ? Entraîner des modèles d’IA capables de simuler des environnements virtuels d’une réalisme époustouflant.
Créée par Oliver Cameron et Jeff Hawke, anciens spécialistes de la conduite autonome, Odyssey déploie un système de capture de pointe. Ce dispositif, pesant environ 11 kg, est muni de six caméras, de détecteurs lidar et d’une unité de mesure inertielle. Il peut filmer des scènes à 360 degrés, en intégrant des métadonnées précises sur la profondeur physique de chaque composant. L’objectif est de récupérer des détails complexes et fidèles de l’environnement.
Mais pourquoi fixer ces caméras sur le dos des gens ? Odyssey cherche à collecter des informations visuelles pour les fournir à ses algorithmes d’IA. Ces algorithmes peuvent alors produire des reconstructions numériques de lieux réels. Le programme combine des paysages variés tels que des forêts, des plages ou même des glaciers. Cela évoque un Street View de Google, mais enrichi de données pour un rendu cinématographique.
La vision d’Odyssey est de donner aux cinéastes, développeurs de jeux et créateurs de contenu visuel des outils sans précédent. Les modèles d’IA conçus par la société ont la capacité de générer des éléments visuels, tels que l’éclairage et la géométrie des objets. Ils permettent ainsi de concevoir des mondes virtuels réalistes, où chaque détail est pensé pour garantir une immersion totale. Bien que les modèles actuels aient certaines limites, Odyssey espère les étendre grâce à une collecte massive de données.
L’ambition d’Odyssey ne passe pas inaperçue. La start-up vient de récolter 18 millions de dollars lors d’un tour de financement de série A. Dirigé par EQT Ventures, ce tour a également vu l’implication de GV et Air Street Capital. Avec ce financement, Odyssey atteint un total levé de 27 millions de dollars. Les fonds seront utilisés pour intensifier la collecte de données en Californie, avec une expansion prévue vers d’autres États et même d’autres nations.
Cependant, l’expansion d’Odyssey soulève des interrogations, notamment sur la vie privée. Le projet Street View de Google a déjà engendré des controverses en capturant des images de lieux publics sans le consentement des passants. Odyssey devra donc veiller à respecter des normes strictes en matière de protection des données. Des dispositifs de sécurité et des protections seront essentiels pour éviter de commettre les mêmes erreurs.
Odyssey est convaincue que l’avenir de l’IA générative repose sur une captation de données réaliste et immersive. « Générer des mondes vibrants et dignes d’Hollywood sera impossible sans une importante quantité de données 3D », déclare la société. En simplifiant la création de films et de jeux, Odyssey aspire à transformer l’industrie du divertissement.
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La dernière fable initiatique d’Andrea Arnold, “Bird”, est légèrement en deçà. Critique.
Le jour de l’abattage, le processus se déroule de la même manière. Tom Rampazzi, qui gère un élevage d’environ une vingtaine de vaches, envoie une notification à ses clients. Ces derniers sont avertis qu’ils devront venir rapidement chercher leurs colis de viande fraîchement découpée directement sur sa ferme, à Massillargues-Attuech, une petite localité de 700 habitants située au sud d’Alès, dans le département du Gard.
Le modèle économique de l’éleveur, qui repose sur la vente directe et la polyculture élevage, est menacé par la fermeture annoncée, jugée inévitable, de l’abattoir d’Alès. Établi en 1962 par la municipalité en régie publique pour assurer une production de 5 000 tonnes de viande par an, cet abattoir peine à atteindre la rentabilité depuis plusieurs années.
En 2022, l’abattoir change de statut pour devenir une société d’économie mixte mêlant capitaux publics (51 %) et privés (49 %). Cependant, en 2023, il ne reçoit que 2 900 tonnes de viande. C’est proche du seuil de rentabilité, fixé à 3 500 tonnes par an. Toutefois, cet écart se traduit par un déficit de 350 000 euros lors de cette année, conduisant à son placement en redressement judiciaire. Si aucun repreneur n’est trouvé d’ici fin janvier 2025, la liquidation pourrait être prononcée, entraînant alors la fermeture de l’abattoir.
« Actuellement, je me trouve à vingt kilomètres de l’abattoir. La demi-heure de trajet est déjà éprouvante pour les vaches. Un trajet d’une heure et demie jusqu’à Aubenas, en Ardèche, à 120 kilomètres, serait catastrophique pour le bien-être animal. Sans compter le coût financier et le temps, je suis déjà submergé », se plaint Tom Rampazzi.
La crise des abattoirs de proximité est un phénomène à l’échelle nationale. En 2003, la France comptait 400 établissements. En 2022, il n’en restait plus que 234. « Rien que depuis le début de l’année, cinq établissements ont fermé », souligne Yves-Pierre Malbec, membre de la commission « abattoir » du syndicat agricole de la Confédération paysanne. « Cette fermeture est souvent associée au départ de grands fournisseurs qui choisissent de se tourner vers d’autres établissements. Les petits producteurs se retrouvent alors sans outil, sauf à parcourir des centaines de kilomètres. »
À Alès, suite à la diffusion par l’association L214 de vidéos montrant la souffrance animale, de grands clients se sont éloignés de l’abattoir, faisant chuter son activité de 5 217 tonnes en 2014 à 2 663 tonnes en 2018. En 2021, seulement quatre chevillards réalisaient 80 % du tonnage, rendant la structure, qui emploie 25 salariés, tributaire de ses plus grands fournisseurs. « Quand l’un d’eux, Alès Viande, a fait faillite, c’est tout le système qui a sombré », explique Olivier Villain, éleveur de porcs en plein air.
Considéré comme impopulaire en raison de son association avec la mort, un abattoir demeure néanmoins un maillon crucial de la filière agricole et agroalimentaire. Sa disparition pourrait compromettre la dynamique de diversification des agriculteurs gardois.
« Depuis quelques années, la polyculture élevage connaît une expansion. Des viticulteurs, du fait de la crise de surproduction de vin actuelle, ont commencé à élever du bétail pour valoriser des terres en friche et accroître la valeur ajoutée de leur production », explique Patrick Gravil, président du syndicat bovin du Gard, qui a initié la création d’un label pour la viande locale, Bovigard.
D’après les données de la société d’économie mixte des abattoirs Alès-Cévennes (Semaac), près de 38 % des bovins abattus proviennent d’élevages gardois ou des départements voisins. Ce chiffre s’élève à 95 % pour les ovins et caprins. Au cours des trois dernières années, 938 clients, dont seulement 15 chevillards, ont sollicité l’abattoir selon la Chambre d’agriculture du Gard. Bien qu’ils représentent un volume de viande inférieur annuellement, ce sont les petits éleveurs, dont la viande est transformée et vendue localement, qui sont les plus impactés par la perte d’une infrastructure initialement conçue pour une production industrielle.
Confrontés aux mêmes défis de rentabilité, les abattoirs voisins du Vigan et de Tarascon, situés chacun à environ 70 kilomètres d’Alès, ont été repris par des éleveurs sous la forme d’une société d’intérêt collectif agricole. Le premier est entièrement géré par les éleveurs, qui s’occupent eux-mêmes de l’abattage de leurs animaux, tandis que le second a réussi à maintenir ses quinze employés en poste.
Pourront-ils prendre en charge les 938 clients d’Alès ? « Il y aura sûrement des personnes laissées de côté, ce qui serait une catastrophe pour nos paysages et notre économie locale », alerte Patrick Viala, président du Mas des agriculteurs, à Nîmes. La boucherie de ce supermarché, consacré aux producteurs locaux (6,5 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel), propose une viande dont 80 % des animaux ont été abattus… à Alès.
Vous êtes passionné par l’univers Pokémon ? Vous allez être stupéfait en découvrant ces créatures animées grâce à l’intelligence artificielle dans la série Realistic Pokémon Wildlife !
La collection d’illustrations « Realistic Pokémon Wildlife » a récemment envahi les réseaux sociaux, captivant des millions de fervents admirateurs de Pokémon et d’art numérique. Cette série populaire réinvente les personnages de l’univers Pokémon en les mettant en scène dans des environnements naturels, donnant aux figures emblématiques de la franchise un réalisme impressionnant. Mais la grande interrogation qui fascine le public est celle-ci : comment ces êtres mythiques, autrefois uniquement animés, ont-ils été reproduits avec un tel niveau de minutie et de crédibilité ? Comment l’IA a-t-elle su insuffler la vie aux créatures Pokémon ? Voici les éléments de réponse à ces interrogations !
L’intelligence artificielle prend de plus en plus d’importance dans le secteur artistique. C’est assurément ce que démontrent la conception de ces créatures Pokémon qui semblent s’animer. Avec des outils reposant sur l’IA, les artistes parviennent à incorporer des détails exceptionnellement réalistes tout en respectant le design original des Pokémon.
Ce travail de reproduction grâce à l’IA a pour but de maintenir les couleurs, les traits distinctifs et les poses qui rendent chaque Pokémon immédiatement identifiable tout en les intégrant dans des paysages naturels frappants, tels que des forêts, des plages ou des montagnes.
Les logiciels de création d’images par IA, à l’instar de Midjourney et Stable Diffusion, ont permis de concevoir des images qui semblent véritablement sorties d’un documentaire animalier. Ils sont fréquemment employés pour obtenir des textures naturelles, comme celles de la fourrure d’Évoli ou de la peau d’un Tortank, et pour simuler des jeux de lumière réalistes qui ajoutent de la profondeur à chaque scène. Ainsi, donner vie aux Pokémon grâce à l’IA devient un véritable jeu d’enfant !
Le réalisme des images générées semble jouer un rôle clé dans le succès viral de cette série sur les Pokémon. En effet, en présentant les Pokémon sous la forme d’animaux sauvages réalistes, cette collection invite les spectateurs à envisager un monde où Pikachu et Salamèche pourraient réellement exister.
Cela réveille un imaginaire d’enfance couplé à une esthétique d’adulte, générant une connexion forte pour les fans de la franchise depuis longtemps. Observer un Léviator émergeant des profondeurs ou un Bulbizarre dans une jungle dense évoque les documentaires de nature, transmettant l’idée que ces créatures pourraient être aussi tangibles que des lions ou des éléphants.
Malgré ses capacités remarquables, la création d’images par IA a également ses limitations. Par exemple, il n’est pas toujours aisé de veiller à ce que les mouvements et l’anatomie d’un Pokémon modélisé de manière réaliste soient conformes à notre vision de ces créatures. Les artistes doivent fréquemment ajuster les résultats manuellement, rectifier les incohérences, et peaufiner les rendus pour atteindre un réalisme satisfaisant. Certains créateurs combinent IA et techniques traditionnelles d’art numérique afin d’affiner leur travail et de garantir que les Pokémon conservent leurs caractéristiques emblématiques.
Je me demande si cette série d’images réalistes de Pokémon réalisées par IA ne va pas ouvrir de nouvelles perspectives pour réimaginer des franchises classiques ? Elle pourrait même influencer des projets officiels ou inspirer des artistes et des studios de jeux à explorer des visuels plus réalistes pour de futures adaptations. L’avenir le dira, mais en tout cas, la série « Realistic Pokémon Wildlife » nous montre que insuffler la vie à nos imaginations comme avec les Pokémon grâce à l’IA est tout à fait réalisable. De quoi réduire les frontières entre le réel et la fiction !
Notre podcast culturel débat de «La Petite Bonne» de Bérénice Pichat, d’«Amiante», premier roman du québécois Sébastien Dulude et de la nouvelle plongée dans le quartier de Harlem du double prix Pulitzer Colson Whitehead, «La règle du crime».
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