POLITIQUE

Condamné pour avoir employé fictivement sa femme, un leader de la droite lyonnaise est contraint de se retirer de ses...

IlIl devra renoncer à ses fonctions sur-le-champ. Philippe Cochet, le maire Les Républicains (LR) de Caluire‐et‐Cuire et à la tête du principal groupe d’opposition au conseil de la métropole de Lyon, a été jugé coupable mercredi 11 décembre par le tribunal judiciaire de Paris et a écopé de trois ans d’incarcération, dont un an ferme convertible, ainsi que cinq ans d’inéligibilité.

CULTURE

Faudrait-il renommer les partis politiques belges ?

La complexité du système politique belge, avec ses multiples niveaux de pouvoir et ses partis souvent confus, est soulignée. Thomas Legein, chercheur à la VUB, se concentre sur l’adaptation des partis à un cadre politique changeant et sur l’importance de leurs noms. Il note que ces désignations influencent la perception publique et peuvent refléter des stratégies politiques, surtout après des échecs électoraux. Les noms de partis, comme les Engagé.e.s, peuvent sembler creux et éloignés de leurs véritables valeurs. Les préoccupations autour de l’image, du positionnement et des changements de noms témoignent de la nécessité de naviguer dans un paysage politique complexe et en évolution.

49-3, dissolution : Macron s'alinéa au PS sans effectuer le moindre geste sur le fond

POLITIQUE

49-3, dissolution : Macron s’alinéa au PS sans effectuer le moindre geste sur le fond

Fin avril 2022. À peine réélu à la présidence de la République, Emmanuel Macron prend trois semaines pour dénicher la personne adéquate pour diriger le gouvernement. François Bayrou se voit bien à ce poste, Sébastien Lecornu bénéficie du soutien de la droite et de l’estime du président, qui annonce finalement à Catherine Vautrin qu’elle sera nommée… avant de choisir Élisabeth Borne.

À l’Olympia, une soirée dédiée à recueillir des fonds pour l'écosystème catho-tradi

POLITIQUE

À l’Olympia, une soirée dédiée à recueillir des fonds pour l’écosystème catho-tradi

Le rideau de l’Olympia s’ouvre à 19 h 30, sous les ovations des près de 1 900 spectateurs présents. Une voix émerge des haut-parleurs de la salle de concert parisienne pour annoncer le manifeste qui introduit chaque étape de la Nuit du bien commun (NBC), un événement caritatif cofondé par le milliardaire ultra-conservateur Pierre-Édouard Stérin : « Parce que certains nous attribuent des intentions politiques ou militantes, parce que d’autres évoquent la Nuit du bien commun de manière inexacte ou diffamatoire, nous ressentons le besoin de préciser qui nous sommes. »

Entre l'extrême droite française et le régime Assad, quinze années de complicité

POLITIQUE

Entre l’extrême droite française et le régime Assad, quinze années de complicité

Pas d’annonce, pas d’image. Rapide pour dégainer des communiqués de presse et des posts sur les réseaux sociaux, Marine Le Pen n’a pas encore répondu à la défaite de Bachar al-Assad, le dictateur syrien chassé par les rebelles dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 décembre. Et pour cause : son parti a entretenu pendant des années des relations favorables envers le « Boucher de Damas », un allié de Vladimir Poutine, considéré par le Rassemblement national (RN) comme un rempart contre l’islamisme radical. 

Prochain leader du parti au pouvoir, Gabriel Attal souhaite expérimenter le macronisme sans la présence de Macron.

POLITIQUE

Prochain leader du parti au pouvoir, Gabriel Attal souhaite expérimenter le macronisme sans la présence de Macron.

Pendant quelques instants, certains de ses conseillers ont pensé qu’il allait tout foutre en l’air. En revenant de l’Élysée, où Emmanuel Macron vient de le prévenir de la dissolution de l’Assemblée nationale qu’il se prépare à annoncer, Gabriel Attal encaisse le choc. Il avait déjà tout envisagé, les lois sensationnelles, les grandes déclarations, Matignon comme un tremplin vers la présidentielle de 2027. Pourtant, ce 9 juin au soir, tout se désagrège, à peine sept mois après sa prise de fonction.

Congrès de Renaissance : la gradualité de la normalisation du parti au pouvoir

POLITIQUE

Congrès de Renaissance : la gradualité de la normalisation du parti au pouvoir

En pleine tourmente gouvernementale, l’élection officielle de Gabriel Attal à la direction de Renaissance, le dimanche 8 décembre, risque de ne pas attirer l’attention. Pour celles et ceux qui suivent l’évolution des partis, ces mécanismes à la fois haïs et indispensables de nos systèmes représentatifs, c’est néanmoins une opportunité d’examiner l’état de la lente metamorphose du parti macronien, dont le chef de l’État demeure président d’honneur.

Elon Musk vise la transition à but lucratif d'OpenAI dans un nouveau dépôt

MEDIA

Pourquoi nos milliardaires optent pour le fascisme | Ludivine Bantigny, Marlène Benquet, Julien Théry

Pour cette nouvelle édition d’« On s’autorise à penser », Julien Théry accueille l’historienne Ludivine Bantigny et la sociologue Marlène Benquet, auteures respectivement de Battre l’extrême-droite (éd. du Croquant) et d’un article intitulé « Vers une droitisation de la finance ? Les nouveaux soutiens financiers de l’extrême droite » dans un recueil publié par la Fondation La Boétie, Extrême-droite : la résistible ascension (éd. Amsterdam). Le 21 avril 2002, l’entrée de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle après cinq années sous le gouvernement Jospin provoquait un choc et une indignation généralisée. Les résultats électoraux de l’extrême droite n’ont cessé de croître depuis lors, et, 22 ans plus tard, elle occupe une position de pouvoir significative en France. Suite à la réélection d’Emmanuel Macron en 2022, son influence s’exerce plus que jamais sur les politiques en cours, au point que l’on peut maintenant faire référence à un « macrolepénisme ». Grâce à la dissolution décidée par le Président en juin 2024, elle détient près d’un quart des sièges à l’Assemblée nationale. Le gouvernement Barnier n’a pu être formé qu’avec son approbation, en intégrant un ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, connu pour ses propos à connotation raciste, et la récente chute de ce gouvernement est attribuée à la défection du RN. Les idées d’extrême droite tendent à prévaloir dans le débat politique, et la possibilité de sa victoire lors de la prochaine présidentielle préoccupe les esprits. Comment a-t-on pu en arriver là ? Pour cette nouvelle édition d’« On s’autorise à penser », Julien Théry reçoit l’historienne Ludivine Bantigny et la sociologue Marlène Benquet, autrices de travaux récents sur le sujet. Dans Combattre l’extrême-droite, L. Bantigny met en évidence le rôle central des médias dans la montée de la fascisation générale. De son côté, dans une contribution à un ouvrage publié par l’Institut La Boétie, Extrême-droite : la résistible ascension (dirigé par Ugo Palheta), M. Benquet examine une évolution majeure du capitalisme au cours des deux dernières décennies : alors que le patronat soutenait historiquement la droite libérale, la « seconde financiarisation » pousse désormais les détenteurs de capitaux à promouvoir des extrémistes fascisants qui peuvent mieux servir leurs intérêts.

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