Le gouverneur de l’île du Pacifique soutient une amélioration militaire de 800 millions de dollars des...
Le gouverneur des Îles Mariannes du Nord déclare que « le monde change dans l’Indo-Pacifique » alors que les travaux se poursuivent dans le territoire américain sur le développement de la défenseLe gouverneur des Îles Mariannes du Nord affirme qu’un plan de mise à niveau de 800 millions de dollars pour l’armée américaine, qui comprend un nouvel aérodrome dans le territoire du Pacifique, « doit se réaliser » au milieu des inquiétudes concernant les récents tests de missiles chinois dans la région.Tinian, qui abrite environ 3 500 personnes, est l’une des trois principales îles du Commonwealth des Îles Mariannes du Nord, un territoire américain non incorporé. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont lancé une bombe nucléaire contre le Japon depuis Tinian, et maintenant une réhabilitation majeure d’un aérodrome désert et d’autres mises à niveau militaires sont en cours sur l’île.
Briefing sur la guerre en Ukraine : des soldats nord-coréens « se battant dans des unités d’élite russes »
Le député sud-coréen du comité du renseignement dit que le Nord a également expédié davantage d’armes en Russie ; les États-Unis et le Royaume-Uni condamnent la rhétorique nucléaire ‘irresponsable’ de la Russie. Ce que nous savons au jour 1 001 Continue reading…
Alexa pourrait devenir plus intelligente avec plus d’APIs plutôt qu’avec plus d’IA.
Illustration par Alex Castro / The Verge À la suite de rapports persistants selon lesquels la transformation d’Alexa par l’IA générative d’Amazon ne se déroule pas bien, il semble qu’Amazon puisse adopter une approche plus pratique pour rendre son assistant intelligent plus utile. Selon Business Insider, Amazon s'associe à plusieurs entreprises pour mieux équiper Alexa pour accomplir des tâches que vous pourriez attendre d’un assistant numérique : y compris appeler un Uber, s'attaquer à Ticketmaster pour des événements, réserver un dîner via OpenTable et gérer GrubHub et Instacart pour votre livraison de nourriture.Maintenant, si cela vous semble familier, c’est parce que des services comme Uber, OpenTable, GrubHub et d'autres avaient déjà des compétences Alexa, mais apparemment, c'est quelque chose de différent. Ces entreprises sont apparemment recrutées pour faire partie du nouvel Alexa, qui, selon Amazon, sera un assistant vocal plus intelligent et plus capable - tellement plus capable, que l'entreprise facturera une prime pour son utilisation.Amazon souhaite rendre le nouvel Alexa capable d’accomplir une tâche entière pour un utilisateur plutôt que de la confier à un tiers, comme cela se produit principalement avec les compétences. BI rapporte que ces entreprises partenaires deviendraient « l'option principale pour gérer ces tâches spécifiques sur l'Alexa amélioré. » Ainsi, par exemple, lorsque vous demandez à Alexa de commander cette pizza que vous avez obtenue la semaine dernière de cet endroit que vous aimez, elle pourrait potentiellement se connecter à votre compte GrubHub et vous commander une pizza au pepperoni et à l'ananas, vous faisant économiser plusieurs minutes à manipuler votre téléphone.Selon BI, les partenariats ne sont pas définitifs. En fait, un porte-parole d'Amazon a déclaré à la publication que tout processus de développement de produit présente des idées qui « ne reflètent pas nécessairement l'expérience que nous proposerons à nos clients.»L'approche est un antidote...Les cartes Pokémon sont de retour—aucun classeur nécessaire
Le jeu de cartes à collectionner Pokémon Pocket réinvente le jeu gacha pour un public amoureux de Pikachu. Il a attiré des millions de joueurs—et plus qu’un peu de controverse.
Les États-Unis et l’Europe craignent une escalade de la guerre hybride russe au milieu des attaques de missiles...
Des responsables « incroyablement préoccupés » alors que Moscou promet une réponse à l’utilisation par Kyiv de missiles fabriqués aux États-Unis sur des cibles en RussieAtacms : quels sont les missiles que l’Ukraine a tirés en Russie pour la première fois ?Le département d’État américain a déclaré qu’il était « incroyablement » préoccupé par la campagne de guerre hybride de la Russie contre l’Occident, au milieu des craintes qu’elle ne s’intensifie après la première utilisation par l’Ukraine de missiles à longue portée fabriqués aux États-Unis sur des cibles en Russie, après que l’administration Biden a levé les restrictions sur leur utilisation.La Russie a promis une réponse « appropriée » à la nouvelle politique, et s’est engagée dans des menaces nucléaires en modifiant sa doctrine nucléaire ces derniers jours. Cependant, les responsables occidentaux pensent que l’essence de la réponse russe pourrait ne pas se faire sur le champ de bataille en Ukraine, mais ailleurs dans le monde. Continuer la lecture…
Le RN impose une fausse-sanction à sa députée Engrand
LeLe porte-parole du Rassemblement national (RN), Thomas Ménagé, avait démontré sa fermeté, au micro de France Inter à la fin d’octobre : « Nous permettrons [à Christine Engrand] de se défendre, mais si les déclarations et les faits révélés sont avérés, une sanction sera appliquée, pouvant aller jusqu’à l’exclusion. » Grande volonté, petite conséquence : deux mois après avoir été mise en lumière par Mediapart pour avoir utilisé ses fonds de frais de mandat de l’Assemblée nationale pour des dépenses personnelles aussi absurdes que la garde de son chien ou les funérailles de sa mère, la députée du Pas-de-Calais n’a finalement reçu qu’une peine symbolique.
L’entreprise norvégienne blâmée pour les problèmes de voiture à hydrogène en Californie
Une affaire de fraude civile révèle que les stations de ravitaillement en hydrogène promues par Toyota, Shell et Chevron n’ont jamais fonctionné au départ.
L’Office des brevets et des marques des États-Unis a interdit au personnel d’utiliser l’IA...
L’agence dédiée à la protection des nouvelles innovations a interdit presque tout usage interne des outils GenAI, bien que les employés puissent encore participer à des expériences contrôlées.
À la Réunion, la « route la plus coûteuse du monde » prend un détour par les cours de justice.
Douze kilomètres d’autoroute suspendus entre 20 et 30 mètres au-dessus de l’océan Indien. Voici l’aspect de la nouvelle route littorale de la Réunion, qui est actuellement en construction dans la région nord-ouest de l’île Bourbon. Son but : alléger le trafic de la route côtière existante, bâtie au bord de la mer sur un flanc de falaise. Cette dernière est maintenant surchargée en raison d’un fort flot de voitures circulant entre Saint-Denis, la préfecture, et la commune de la Possession. De plus, elle est devenue trop dangereuse à cause de l’érosion des roches environnantes d’un côté et de la montée des eaux de l’autre.
Cependant, tout ne s’est pas déroulé comme anticipé. Bien que partiellement ouverte à la circulation durant l’été 2022, sur une première section reliant Saint-Denis à Grande-Chaloupe grâce à un viaduc, le coût de cette route a déjà été considérablement revu à la hausse : la dernière estimation (2,4 milliards d’euros) de 2021 s’éloigne dangereusement des 1,66 proposés initialement, a souligné la Cour des comptes réunionnaise dans un rapport publié à la mi-2022. 2,4 milliards d’euros pour 12 kilomètres ? Cela a suffi pour que certains détracteurs surnomment la NLR la « route la plus onéreuse du monde ».
Et il se pourrait que le dépassement des coûts ne fasse que débuter. Car les géants de la construction, Vinci et Bouygues, demandent plus de 900 millions d’euros de compensation à la région Réunion en raison des imprévus et des retards qui auraient entraîné des surcoûts à leur charge.
Ils reprochent notamment à la collectivité une mise à disposition tardive de la zone de chantier du port, des difficultés à obtenir suffisamment de roches pour les besoins du chantier, ainsi que des insuffisances dans les données géotechniques fournies. Ce dernier point, estiment-ils, les aurait contraints à ajuster tardivement les plans de la barge « Zourite », qui était chargée de transporter en mer les 48 piliers du viaduc.
Les premières décisions de justice concernant ces réclamations, émanant du tribunal administratif de la Réunion les 8 et 22 octobre 2024, ont donné raison à la région sur presque tous les comptes.
La problématique principale concerne l’approvisionnement en roches massives. Le chantier nécessite plusieurs millions de tonnes, mais l’île dispose de ressources limitées. Les importations sont également compliquées en raison de sa situation géographique.
Les roches au centre des débats
Les constructeurs reprochent à la région de ne pas avoir pris toutes les mesures possibles pour ouvrir de nouvelles carrières sur l’île. Un projet à Bois Blanc, sur la commune de Saint-Leu, a été finalement abandonné après plusieurs recours juridiques.
« Son impact aurait été majeur en raison de la proximité d’écosystèmes sensibles et de nombreuses habitations », résume Elodie Marais, porte-parole du collectif Touch pa nout roche (« touche pas à notre roche » en créole).
Il est difficile de disculper les grandes entreprises de construction de leur part de responsabilité dans cette problématique d’approvisionnement, estime la région. Ces dernières possèdent en effet « dans leurs filiales, d’importants carriers [spécialistes de l’extraction, NDLR] dont c’est précisément le métier et le domaine d’expertise », a-t-elle pointé dès la fin 2022. « Lorsque aucune initiative n’aboutit, cela constitue manifestement un échec, et il est alors tentant d’essayer de faire supporter les conséquences par un partenaire public ». Ce sera finalement aux entrepreneurs d’en assumer la responsabilité, a décidé la justice.
Néanmoins, cette problématique d’approvisionnement a modifié les plans de la région. Sa présidente, la communiste Huguette Bello (précédemment pressentie comme candidate à Matignon du Nouveau Front populaire), a révisé le projet pour la construction de la seconde section de la route.
La digue, initialement prévue par la région Réunion sous la présidence de Didier Robert (Les Républicains), sera ainsi remplacée par un viaduc, plus économe en matériaux. Le choix à l’époque avait été motivé par des considérations économiques, cette option mixte étant jugée 10 % moins coûteuse que la solution « tout viaduc ». Mais cela a été fait au détriment des considérations environnementales, a noté la Cour des comptes.
Viaduc plutôt que digue
« Quelle que soit sa conception, le chantier aura un impact environnemental, rappelle Bernadette Le Bihan Ardon, ancienne présidente de la Société réunionnaise pour l’étude et la protection de l’environnement (SREPEN). Mais l’option du tout-viaduc, bien qu’elle nécessite du béton pour les piliers, a moins d’impact écologique que celle de la digue, qui aurait empiété sur plusieurs kilomètres de mer avec des roches. Et en l’occurrence, dans un milieu marin sensible avec une grande diversité de coraux. »
Cela dit, la bataille des roches n’est pas encore terminée à la Réunion. Lors de la révision du schéma régional des carrières, à la fois l’État et les carriers ont récemment réévoqué l’ouverture de Bois Blanc. Cependant, ce projet ne peut plus être justifié « par des besoins en roches massives pour le chantier de la nouvelle route littorale », estime la région, représentée par sa vice-présidente Karine Nabéséna, qui a réaffirmé son opposition au projet. « Mais, en dehors des roches massives, les exploitants cherchent également des granulats pour le bâtiment traditionnel », souligne Elodie Marais.
La justice doit encore trancher, d’ici la fin de l’année, sur la principale demande soumise par Bouygues et Vinci. Les deux grands, en plus des 900 millions d’euros de dédommagements exigés en raison des retards du chantier, réclament 675 millions supplémentaires suite à la décision de ne pas construire la digue sur la deuxième partie du projet.
Please active sidebar widget or disable it from theme option.