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Présidentielle 2022: Jérôme Rivière rejoint Éric Zemmour

Thierry Monasse via Getty ImagesL’eurodéputé rejoint lui aussi Eric Zemmour, près de 10 jours après Guillaume Peltier.  POLITIQUE – Nouvelle prise de taille pour la candidature d’Éric Zemmour. Dans un entretien accordé au Parisien, L’eurodéputé du Rassemblement National Jérôme Rivière affiche officiellement son soutien au candidat d’extrême droite pour la présidentielle de 2022. “Une décision grave et difficile” selon les mots du patron de la délégation RN à Strasbourg qui a “choisi de rejoindre Éric Zemmour” et son parti Reconquête, entraînant de facto sa démission du parti de Marine Le Pen. “J’adhère à Reconquête dont j’assumerai la vice-présidence et le rôle de porte-parole avec Guillaume Peltier” déclare-t-il dans cette interview au journal. Concernant Marine Le Pen, Jérôme Rivière tient à la remercier pour avoir “incarné la défense du peuple français pendant de longues années”, mais constate aujourd’hui l’impasse dans laquelle se trouve, selon lui, son parti: “J’ai longtemps cru que les élections régionales seraient la dernière marche avant d’atteindre le succès présidentiel. Mais l’incapacité que le RN a montrée à gagner ces élections régionales est la démonstration flagrante que Marine Le Pen n’est pas en situation de gagner l’élection présidentielle”.  Avec sa décision, l’eurodéputé souhaite d’ailleurs servir d’exemple au sein du Rassemblement National. “J’ouvre le chemin. Non seulement j’appelle d’autres élus à le rejoindre, mais je sais que d’autres parlementaires RN suivront dans les semaines qui viennent”, espère-t-il.  Pourtant derrière Marine Le Pen dans les sondages actuels, Éric Zemmour trouve ici un nouveau ralliement de poids après le fracassant mais attendu départ de Guillaume Peltier, débarqué des Républicains le 9 janvier dernier. À voir également sur Le HuffPost: Zemmour à Calais: un député ex-LREM lui remet un rapport sur l’intégration pour Macron Source

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Après la mort de Sassoli, le RN condamne les propos “inacceptables” d’un eurodéputé AfD

picture alliance via Getty ImagesLe RN se désolidarise des propos “inacceptables” d’un eurodéputé AfD à la mort de Sassoli (phot de Nicolaus Fest le 13 mars 2021)  POLITIQUE – “Au nom de la délégation Française du Groupe Identité et Démocratie, je condamne fermement les déclarations graves et inacceptables du député européen Nicolaus Fest”. Le RN s’est désolidarisé ce mercredi 12 janvier des propos d’un eurodéputé AfD à la mort de David Sassoli. “Il s’agit de déclarations que nous condamnons, elles violent les principes et les statuts de notre groupe. Cet incident sera évoqué au prochain bureau du Groupe ID”, assure Jérôme Riviere, député européen du Rassemblement National et Président de la délégation française du Groupe Identité et Démocratie. Nicolaus Fest, eurodéputé allemand, s’est en effet éloigné du communiqué officiel de son parti au décès du président du Parlement européen à l’âge de 65 ans, dans des messages obtenus par la chaîne ARD. Selon cette dernière, l’homme politique se réjouit auprès de collègues que “ce sale porc est enfin mort” et qu’il était un “anti-démocrate, une honte pour toute idée parlementaire”. Pas d’excuses Fest a tenté d’expliquer ses mots, sans pour autant s’excuser, dans une publication sur Facebook. Jörg Meuthen, chef de l’Alternative pour l’Allemagne, a rapidement pris ses distances et assuré que de “tels propos à la mort d’un collègue après une maladie sérieuse est dérangeant, profondément répugnant et inexcusable”. Le social-démocrate italien David Sassoli est décédé en Italie au Centre de référence d’oncologie d’Aviano, où il était hospitalisé depuis le 26 décembre. Son hospitalisation, “en raison d’une complication grave due à un dysfonctionnement du système immunitaire”, avait été annoncée la veille, de même que l’annulation de ses activités officielles. Ayant souffert par le passé d’une leucémie, ce journaliste reconverti dans la politique à la fin des années 2000 avait déjà…

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Présidentielle 2022: Pour Bardella, “Zemmour ramène le camp national 30 ans en arrière”

Christian Hartmann via ReutersPour Bardella, “Zemmour ramène le camp national 30 ans en arrière” (photo d’avril 2019) POLITIQUE – Le président du RN Jordan Bardella a taclé Éric Zemmour, candidat putatif à l’élection présidentielle, en affirmant ce dimanche 21 novembre qu’un candidat à l’Élysée n’était pas “là pour faire du buzz et se faire plaisir”. Invité de BFMTV, le N.1 du Rassemblement national a jugé que le polémiste d’extrême droite était là “pour divertir les journalistes” mais n’était “pas équipé” pour “aspirer présider la sixième puissance mondiale”. “On n’est pas là pour faire de la polémique, du buzz et se faire plaisir”, a cinglé Bardella. Il a estimé que Zemmour, candidat pas encore déclaré mais qui joue des coudes dans les sondages avec Marine Le Pen, “passe son temps à taper contre tout le monde” et notamment sur la candidate RN à l’élection présidentielle. “Jamais il ne cite Emmanuel Macron”, a-t-il encore relevé. “On n’est pas là pour jouer (…) On n’est pas là à faire des tournées de bouquin”, a encore commenté Bardella, invité à réagir sur l’Arlésienne que constitue actuellement l’annonce de la participation de Zemmour à la course pour l’Élysée. “Il s’enferme lui-même” Poursuivant cette critique qui vise notamment à dédiaboliser le RN, Bardella a estimé qu’Éric Zemmour “ramen(ait) le camp national 30 ans en arrière”, avec les polémiques sur le rôle joué par Philippe Pétain pendant la Seconde Guerre mondiale ou la famille Sandler accusée par l’ex-éditorialiste du Figaro de vivre en ”étrangers” après avoir choisi d’enterrer en Israël trois de ses membres, victimes de Mohammed Merah. “Il s’enferme lui-même dans une forme de brutalité qui ne permet pas d’arriver au pouvoir”, a considéré Bardella. Celui-ci souligne cependant qu’en cas d’accession de Marine Le Pen au second tour du scrutin présidentiel, l’ambition sera de rassembler “tous ceux…

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Julien Odoul tente de se justifier après des propos sur les migrants

Capture BFMTVJulien Odoul sur le plateau de BFMTV jeudi 11 novembre POLITIQUE – Encore une polémique provoquée par des propos de Julien Odoul. Jeudi 11 novembre, le porte-parole du Rassemblement national était invité sur BFMTV à commenter la crise qui s’observe à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie. Et alors que Varsovie déploie des forces pour empêcher des migrants transitant par la Biélorussie d’entrer sur son territoire, ce qui donne lieu à des images aussi impressionnantes qu’inquiétantes, le président du groupe RN en Bourgogne-Franche-Comté a soutenu le pouvoir polonais.  “Il ne faut certainement pas accueillir ces migrants, dont beaucoup sont potentiellement dangereux”, a justifié Julien Odoul. Relance de l’animateur François Truchot: “donc on les laisse mourir de froid derrière les barbelés”. Réponse claire du porte-parole du RN: “Bien sûr que oui, bien sûr que oui”.  Face à l’instance du journaliste qui, stupéfait par cette réponse, revenait à la charge, Julien Odoul a rectifié le tir: “non, on ne les laisse pas mourir de froid. On les laisse en dehors des frontières de l’Europe”. Ci-dessous, la séquence dans son intégralité. Isolée puis diffusée sur les réseaux sociaux, la séquence a (sans surprise) provoqué un véritable tollé dans la mesure où parmi les gens que l’élu RN aimerait voir rester derrière les barbelés malgré des températures négatives, il y a des femmes et des enfants. “Ce n’est pas la première fois que Julien Odoul affiche son absence totale d’humanité. La tactique politicienne ne justifie pas tout”, a déploré l’eurodéputé insoumis Manuel Bompard. “C’est quoi la suite? Tuer par balles les réfugiés qui tentent d’entrer?”, interroge sa collègue Manon Aubry. “Excédé par les déclarations outrageuses, celle de Julien Odoul dernière en date, qui non seulement ne résolvent rien mais en plus ajoutent de la haine à la difficulté”, a renchéri le…

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Présidentielle 2022: Marine Le Pen face au mur des parrainages

via Associated PressMarine le Pen lors d’une conférence de presse à Bruxelles le 22 octobre 2021. POLITIQUE – Candidate à l’élection présidentielle cherche signatures d’élus. Dans une vidéo publiée sur YouTube jeudi 4 novembre, Marine Le Pen s’en remet aux adhérents du Rassemblement national, pour l’aider à obtenir les 500 parrainages pour l’élection présidentielle 2022. “Si vous-même vous connaissez un maire qui accepterait de nous parrainer, contactez-nous”, lance la candidate RN, qui affirme qu’il est “de plus en plus difficile” de trouver des élus prêts à accorder leur parrainage au parti lepéniste. La faute, selon elle, à la transparence instaurée en 2017, laquelle conduirait les élus locaux à renoncer à apposer leurs noms aux côtés de la formation d’extrême droite. “Nous avons réclamé que leurs noms ne soient pas publiés, parce que ça n’apporte rien. À part permettre à certaines associations d’extrême gauche de faire pression sur eux”, déplore la députée du Pas-de-Calais, qui avait bouclé ses parrainages trois jours seulement avant la date butoir lors de la précédente présidentielle. Il faut dire qu’en cette année 2017, seulement 34% des élus habilités avaient apporté leur parrainage. “Dans près de trois quarts des cas, il s’agissait d’élus communaux et intercommunaux”, détaille la Direction de l’information légale et administrative.  Controverse et concurrence À vrai dire, l’argument d’un possible effet néfaste de la transparence ne concerne pas uniquement Marine Le Pen. “Les élus locaux auront du mal à donner à quelqu’un de sulfureux. Cela peut poser un problème à Eric Zemmour de ce point de vue car son profil est sujet à controverse”, notait dans L’Express le politologue du CNRS et du Cevipof Bruno Cautrès, avant de nuancer: “mais les élus locaux sont de grands serviteurs de la chose publique”. En parallèle, Marine Le Pen fait face à une autre difficulté, un peu…

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Présidentielle 2022: La bombe Zemmour fait douter le RN

Gonzalo Fuentes via ReutersMarine Le Pen photographiée en janvier 2021 à l’Assemblée nationale  REUTERS/Gonzalo Fuentes POLITIQUE – ”Éric, tu vas faire 3% et tu ne vas pas m’empêcher d’être au second tour, mais tu m’empêcheras d’arriver en tête”. Voilà ce que Marine Le Pen aurait lancé à Éric Zemmour, selon le récit fait par le polémiste dans son livre La France n’a pas dit son dernier mot (Rubempré). Véridique ou non, cette anecdote résonne d’une façon particulière ce mercredi 6 octobre. Dans un sondage Harris Interactive publié ce jour par Challenges, l’essayiste est crédité de 17% d’intentions de vote, le plus haut total dans une enquête d’opinion. Surtout, il est pour la première fois en deuxième position derrière Emmanuel Macron (24%) ce qui signifie qu’il devance non seulement Xavier Bertrand, relégué à 13%, mais aussi la candidate du Rassemblement national qui est donnée à 15%.  Un véritable camouflet pour celle qui était jusqu’ici donnée automatiquement au second tour face à Emmanuel Macron. Las, le variant Zemmour est venu gâcher le déconfinement de la candidate. Au point que son propre père, Jean Marie Le Pen, n’excluait pas samedi 2 octobre auprès du Monde de la lâcher au profit de l’ancien journaliste, “s’il est le mieux placé”. Trop d’attaques contre Zemmour  Ce qui, en interne, commence sérieusement à troubler. Au point que, dès mardi, plusieurs cadres doutaient sérieusement de la capacité de leur championne à redresser la barre, alors que ce sondage se partageait sous le manteau. En cause notamment, la stratégie de “normalisation” adoptée par l’état-major du RN et son attitude à l’égard du polémiste. Depuis plusieurs jours en effet, Marine Le Pen et ses proches rendent coup pour coup à Éric Zemmour. “Zemmour 2021, c’est Jean-Marie Le Pen des années 1980”, a lâché Jordan Bardella sur le plateau de CNews, faisant grincer…

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Après la crise des sous-marins, ce que le RN propose pour remplacer l’Otan

Pascal Rossignol via ReutersAprès la crise des sous-marins, ce que le RN propose pour remplacer l’Otan (photo du 24 mai 2019)  POLITIQUE – La France doit influer, après la crise diplomatique des sous-marins, pour transformer l’Otan en organisation luttant contre le terrorisme islamiste, et à défaut quitter l’Alliance atlantique, a préconisé ce dimanche 26 septembre Jordan Bardella, le président du RN. “Soit l’Otan accepte de se transformer et de devenir une organisation de lutte internationale contre l’islamisme et contre le terrorisme -cela peut être sous l’impulsion de la France, qui retrouverait sa voie d’indépendance entre les États-Unis et la Russie -, ou alors nous en sortirons”, a déclaré lors de l’émission “Dimanche en Politique”, sur France 3, celui que Marine Le Pen a placé à la tête de son parti pendant la campagne présidentielle. Le président Emmanuel Macron et son homologue américain Joe Biden ont échangé au téléphone mercredi en vue de réduire la tension entre Paris et Washington liée à l’annonce le 15 septembre d’un partenariat stratégique entre les États-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni, qui s’est soldé par l’annulation d’un mégacontrat de sous-marins français à Canberra. “Tirer profit de cette trahison” Selon Jordan Bardella, “on devrait tirer profit de cette trahison pour sortir de la servitude dans laquelle nous sommes aujourd’hui vis-à-vis des États-Unis et notamment, que l’on retrouve cette indépendance qui consisterait à sortir du commandement militaire intégré de l’Otan et de remettre en cause notre appartenance à l’Otan”. Et de plaider: “L’Otan était l’alliance des démocraties occidentales contre le communisme, conduite par les États-Unis au temps de la guerre froide. Il n’y a pas de menace communiste aujourd’hui. L’ennemi idéologique du XXIe siècle, le totalitarisme du XXIe siècle, c’est le fondamentalisme islamiste”. Le président du RN est par ailleurs favorable au maintien d’une présence militaire française au Sahel…

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Présidentielle 2022: Marine Le Pen accélère sa campagne

SARAH MEYSSONNIER / ReutersMarine Le Pen photographiée le 27 juin 2021, après les élections régionales (illustration) POLITIQUE – Alors qu’ils sont très nombreux à placer leurs pions en vue de la présidentielle 2022, Marine Le Pen n’attend pas le Congrès du Rassemblement national qui se tiendra ce week-end à Fréjus pour sortir du bois. Ce jeudi 9 septembre, celle qui est encore présidente du RN pour quelques jours a lancé une offensive médiatique, via une interview au Figaro dans laquelle elle dévoile ses intentions.   Parmi elles, la volonté de faire campagne sur le thème des “Libertés”, en témoigne notamment son affiche de campagne,  barrée du slogan “Libertés, libertés chéries!”, inspirée du sixième couplet de La Marseillaise. Selon Le Figaro, ce visuel dépourvu de toute référence au RN sera tiré à 500.000 exemplaires la semaine prochaine. “S’il est une liberté capitale, c’est celle de jouir des fruits de son travail et donc de ne pas voir son pouvoir d’achat dégradé”, affirme la candidate, qui a décidé de faire sa rentrée politique sur ce thème social, malgré l’hypothèse Éric Zemmour, qui surfe allègrement sur ses thèmes de prédilections, que sont l’immigration et la sécurité.   Nationaliser les autoroutes, privatiser l’audiovisuel public “Libertés”, donc. Comme celle “de fonder une famille” via un système inspiré de la Hongrie de Victor Orban. “Je propose un prêt aux jeunes parents qui se transformerait en dotation budgétaire dès la naissance du troisième enfant”, détaille Marine Le Pen. Autre liberté mise en avant, “la liberté syndicale” qu’elle souhaite consolider. “Chacun doit pouvoir créer un syndicat et soumettre aux salariés de son entreprise le projet de ce syndicat. Comme être considéré comme représentatif s’il recueille par exemple 5 % du vote des salariés”, affirme-t-elle. La candidate entend également renforcer la “liberté du peuple de choisir”, en “instaurant la proportionnelle et en créant un référendum…

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Le RN lance une pétition contre “l’accueil massif de réfugiés afghans”

SPAIN MINISTRY OF DEFENSE via via ReutersL’ambassade d’Espagne évacue des auxiliaires Afghans, le 18 août 2021 à Kaboul AFGHANISTAN – Le Rassemblement national (RN) a lancé une pétition pour dire “non à l’accueil massif de réfugiés afghans”, après l’arrivée des talibans au pouvoir à Kaboul. Sous l’intitulé “Afghanistan: non à une nouvelle autoroute migratoire”, cette pétition lancée sur le site internet du parti assure que “ce qui nous importe prioritairement, c’est la protection de nos compatriotes”. “Nous n’ignorons rien des drames humains et de la détresse évidente d’une partie de réfugiés légitimes. Mais le droit d’asile ne doit pas continuer à être, comme il l’est actuellement, le cheval de Troie d’une immigration massive, incontrôlée et imposée, de l’islamisme, et dans certains cas du terrorisme, comme ce fut le cas avec certains assaillants des attentats du 13 novembre 2015”, ajoute le texte. Le parti déplore aussi que le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal ait “confirmé (…) que la France continuerait d’accueillir massivement une immigration que nous ne sommes plus en mesure d’assumer ni d’assimiler”. Gabriel Attal avait affirmé mercredi que “la France accueillera, comme chaque année, plusieurs milliers d’Afghans”. Alors que les maires de plusieurs villes, essentiellement de gauche ou écologistes, ont annoncé leur intention d’accueillir des réfugiés fuyant les talibans, le RN estime que c’est “faire courir un risque évident à leurs concitoyens”. “Depuis plus de 10 ans, les guerres ont hélas aussi servi de prétexte moral pour imposer aux pays occidentaux de fermer les yeux également sur l’immigration clandestine”, ajoute le texte. Un troisième avion français s’est posé à Paris jeudi soir avec à son bord quelque 200 personnes ramenées de Kaboul via les Emirats arabes unis, dans le cadre du pont aérien mis en place depuis la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan.  À voir également sur Le…

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EN DIRECT. Régionales 2021: abstention, résultats… suivez le second tour

LOIC VENANCE via AFPPhoto d’illustration. REGIONALES 2021 – Votera? Votera pas? La participation sera cruciale ce dimanche 27 juin aux régionales après une abstention record au premier tour qui a favorisé les sortants PS et LR, et que le RN espère conjurer pour emporter la première région de son histoire, à un an de la présidentielle. La région Provence-Alpes-côte-d’Azur (Paca) sera donc particulièrement scrutée, avec le seul duel des 13 régions métropolitaines, qui s’annonce serré entre les frères ennemis Thierry Mariani (ex-LR devenu RN) et Renaud Muselier (LR). Mais rien n’est joué après un premier tour riche en enseignements: prime aux sortants de “l’ancien monde” PS-LR, des ambitions élyséennes aiguisées à droite, un “front républicain” – ou pas – face à un RN bien en-deçà des prévisions des sondeurs et un flop de la majorité macroniste. Dans l’ombre de ces régionales, les départementales ont été logiquement marquées par une abstention massive équivalente, et des équipes sortantes issues des partis de la droite et de la gauche classiques largement en tête au premier tour. Suivez en direct ci-dessous cette journée électorale: 10h47: A Marseille, pas de couacs cette fois-ci  Alors qu’au premier tour, de nombreux bureaux de vote marseillais n’avaient pu ouvrir faute d’assesseurs notamment, Libération rapporte que ce dimanche tout semble se dérouler comme prévu.  Dans la semaine, la ville a décidé d’augmenter la prime donnée aux agents municipaux qui tiendront des bureaux de vote pour le second tour dimanche.  10h20: …et Jordan Bardella à Saint-Denis Le vice-président du RN et tête de liste en Île-de-France avait récolté 13,12% des voix au premier tour, loin derrière Valérie Pécresse, arrivée en tête avec 35,94% des suffrages. 9h55 : Castex a voté à Prades… Le premier ministre était dans les Pyrénées-Orientales pour glisser son bulletin dans l’urne. Il s’est rendu à Prades plus précisément, commune…