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Régionales: cette comparaison de Gérald Darmanin sur le RN fait bondir

LOIC VENANCE via AFPEn déplacement en Bourgogne-France-Comté, le ministre de l’Intérieur a pesé comme il pouvait contre le RN RÉGIONALES – À coups de massue. Jeudi 10 juin, le ministre de l’Intérieur était à Dijon en Bourgogne-Franche-Comté pour soutenir les candidats LREM aux régionales. Là où le RN est donné en tête ou au coude-à-coude avec le PS, selon les sondages, en faisant de la sécurité son thème principal de campagne, Gérald Darmanin a voulu décrédibiliser autant qu’il a pu ses opposants. Et n’y est pas allé de main morte. Selon le quotidien local Bien Public qui rapporte ses propos, le locataire de la place Beauvau n’a pas hésité à comparer une victoire du RN aux régionales à “une marque satanique” qui ferait fuir les investisseurs. Après avoir vanté les qualités du candidat LREM Denis Thuriot, maire de Nevers, Gérald Darmanin a tenu ce discours: “Au second tour, il y a la volonté que le Rassemblement national ne gagne jamais une région. On voit bien la marque satanique que représenterait une victoire du RN. Si un territoire est dirigé par un parti extrémiste, pensez-vous que les investisseurs étrangers viendront davantage? Non. Ils iront dans un endroit plus acceptable”, cite Bien Public. “Ont-ils tous perdu la tête?”  Des propos qui n’ont pas tardé à faire réagir les principaux intéressés. Sur Twitter, la présidente du RN, Marine Le Pen, s’interroge sur une éventuelle folie qui guetterait le membre du gouvernement. Soutenue par son bras droit, Jordan Bardella, lui-même candidat aux élections régionales en Ile-de-France. Ont-ils tous perdu la tête ? MLP #Régionales2021pic.twitter.com/RCsQ6fNEXV — Marine Le Pen (@MLP_officiel) June 10, 2021 Après le RN à « chasser », Marine Le Pen « ennemie à abattre », voici la « marque satanique ». Affolé par une déroute électorale imminente, ce gouvernement est devenu complètement…

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Départementales : le RN suspend un 4e candidat pour des propos racistes

AFPpupitre Rassemblement national POLITIQUE – Un nouveau nom s’ajoute à la liste des candidats désinvestis par le Rassemblement national pour cause de propos racistes. Un candidat du RN aux élections départementales dans le Loiret (canton de Fleury-les-Aubrais) s’est ainsi vu retirer son investiture et a été suspendu pour avoir tenu des propos racistes sur Twitter, a annoncé le parti mardi 8 juin. “Au regard des propos intolérables tenus sur les réseaux sociaux par monsieur Pascal Auger, le Rassemblement national procède à la suspension immédiate de sa qualité de membre du RN dans l’attente de son passage devant la commission de discipline”, indique le communiqué du parti, qui retire dans le même temps l’investiture RN à son candidat, un retraité de 65 ans et entraîneur de basket bénévole. Selon les tweets rapportés par la presse locale, dont la teneur a été confirmée par le Rassemblement national, Pascal Auger a notamment assimilé la France à une “colonie africaine” et tenu des propos insultants envers les migrants. Son compte Twitter a été supprimé. Une commission de discipline doit se tenir pour statuer sur son avenir au sein du parti “mais il fait peu de doutes qu’il sera radié”, a précisé à l’AFP Cyril Hemardinquer, délégué départemental du RN dans le Loiret. “Si le binôme venait à être élu, Monsieur Auger ne représenterait pas le RN. Nous nous désolidarisons de cette personne. Je lui demanderais de se désister pour son suppléant. Mais je n’ai pas de moyen de coercition, s’il n’est pas d’accord. Ça ne correspond pas aux valeurs que l’on véhicule”, a encore précisé le cadre local. Sixième candidat RN désinvesti Au total, 6 candidats ont été suspendus: quatre pour des propos racistes et deux pour violences conjugales et sexuelles. Une candidate RN aux élections départementales et régionales, à Bordeaux et en Nouvelle-Aquitaine, Marta Le…

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“Quotidien”: le message de Youssoupha aux médias et politiques qui “suivent l’agenda dicté...

MÉDIAS – Pris pour cible par le Rassemblement national après avoir signé l’hymne des Bleus pour l’Euro, Youssoupha est revenu pour la première fois sur cette affaire ce jeudi 3 juin dans l’émission “Quotidien” sur TMC. “J’ai pris cette polémique avec beaucoup de recul, avec beaucoup d’humour même, parce qu’on va dire que je n’ai pas directement été affecté, je n’étais même pas là”, explique le rappeur de 41 ans (à écouter dans la vidéo plus bas). “Mais c’est quand même agaçant pour les Français et ceux qui habitent en France que le Front national (sic) (…) dicte un peu l’agenda des débats et de ce qu’il faut dire, des thématiques etc. Au début, c’était comme ça accidentel et tout ça, et maintenant ça devient la norme. Alors eux, ils peuvent jouer de cette ficelle-là, mais après, le reste du spectre, c’est-à-dire les médias, les acteurs politiques, les observateurs ne sont pas obligés de tomber dans cet agenda-là.” “L’une des raisons pour lesquelles je ne suis pas revenu (sur cette affaire), (…) c’est parce que je refuse que justement on me dicte l’agenda de l’action-réaction”, continue Youssoupha sur la plateau de Yann Barthès. “C’est-à-dire que tu fais un truc, tu dis un truc, et le Front national le récupère et il faut que tu réagisses. Non, moi je réagis si je veux, et surtout je ne réagis pas pour des gens comme ça, ils ne sont pas importants. Mais maintenant, j’ai remarqué que malheureusement, ils commencent à dicter cet agenda-là, et du coup j’ai peur pour la suite (…), dans un an (pour la présidentielle)”. “C’est agaçant que le Rassemblement national dicte l’agenda des débats : les médias, les politiques n’ont pas à se rabaisser à suivre cet agenda. Ils sont racistes, homophobes, dansent avec des nazis : ces gens-là…

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Euro 2021: Marine Le Pen appelle la FFF à “renoncer au choix de Youssoupha”

ALAIN JOCARD / AFPMarine Le Pen, ici à Paris le 9 mars 2021 RASSEMBLEMENT NATIONAL – Dans un tweet publié ce vendredi 21 mai, Marine Le Pen appelle la Fédération française de football (FFF) à renoncer au choix du rappeur Youssoupha pour l’hymne de l’équipe de France à l’Euro. “Je dis à la Fédération française de football: il est encore temps de renoncer au choix du rappeur Youssoupha, dont les propos insultants et outranciers choquent bon nombre de Français”, écrit la présidente du Rassemblement national. “Les valeurs du sport, la belle fête populaire qu’est l’Euro de football méritent mieux.” Je dis à la Fédération française de football : il est encore temps de renoncer au choix du rappeur Youssoupha, dont les propos insultants et outranciers choquent bon nombre de Français. Les valeurs du sport, la belle fête populaire qu’est l’Euro de football méritent mieux. MLP — Marine Le Pen (@MLP_officiel) May 21, 2021 Mercredi, le compte Twitter de l’équipe de France a dévoilé “Écris mon nom en bleu!”, le nouvel hymne des Bleus pour le championnat d’Europe de football (qui débute le 11 juin), qui sera composé et interprété par Youssoupha. Jeudi, le numéro deux du Rassemblement national Jordan Bardella a estimé que choisir Youssoupha pour l’hymne des Bleus, c’était “céder à une partie racaille de la France”. “Benzema avait un jour dit que Didier Deschamps cédait à une partie raciste de la France. Eh bien je pense qu’on a cédé aujourd’hui à une partie racaille de la France en choisissant” Youssoupha, a déclaré sur franceinfo le vice-président du RN. ″Ça me choque qu’on choisisse quelqu’un comme cela pour représenter la France à l’Euro”, a affirmé l’eurodéputé et candidat du RN aux régionales en Île-de-France.  “Youssoupha est quelqu’un qui, dans ses chansons, (…) a des paroles virulentes lorsqu’il appelle à des menaces…

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Marine Le Pen s’en prend à TF1 sur l’affaire des assistants parlementaires

POLITIQUE – “TF1 menteurs et manipulateurs”. La présidente du Rassemblement National Marine Le Pen a été ulcérée ce dimanche 16 mai par la reprise au 20h de TF1 des révélations du Journal du dimanche sur l’affaire des assistants parlementaires.  Dans son édition du 16 mai, l’hebdomadaire a dévoilé les conclusions de l’enquête menée pendant 5 ans par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales: elles sont accablantes pour le parti d’extrême droite, et plus particulièrement pour sa présidente.  C’est notamment ce qu’a mis en lumière le reportage diffusé au journal du soir de TF1. Pour étayer ce volet de l’enquête, la chaîne télévisée explique que “Marine Le Pen aurait directement bénéficié” du détournement des fonds alloués aux eurodéputés “en recrutant son garde du corps comme assistant parlementaire.” “Thierry Légier était payé 9000 euros brut par mois, pour 85 heures mensuelles”, rappelle le reportage. S’ensuit une archive de Marine Le Pen en janvier 2017 sur le plateau de TF1, où elle détaille pour le défendre le travail effectué par Thierry Légier sous ses ordres lorsqu’elle était encore eurodéputée (2014-2017).  Marine Le Pen avait jusqu’alors évacué les révélations du “JDD, organe officiel du pouvoir macroniste” comme une attaque classique dans le cadre des élections à venir. “Rien de neuf sous le soleil, sauf peut-être des bons sondages en vue?”, avait-elle ironisé.  En revanche, elle n’a que très peu apprécié le rappel des faits concernant son ancien garde du corps, mis en lumière sur TF1. Et d’accuser la chaîne de “perdre la tête et tout sens de la déontologie” à cause de “son désir de nuire” à son parti. “Jamais un garde du corps n’a touché 9000€ par mois. L’instruction a constaté qu’ils ont été versés au tiers payant, créancier sur le Parlement”, a-t-elle assuré sur Twitter. …

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Avec les régionales, la déstructuration de la vie politique continue

IAN LANGSDON via AFPLe Président du Sénat, Gérard Larcher, Emmanuel Macron, l’ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault et Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, le 10 mai 2021. POLITIQUE – Un “enfer”, un “imbroglio”, une “salade niçoise” ou une “bouillabaisse”. Sur le plateau de BFMTV dimanche 16 mai, Renaud Muselier, président sortant de la région PACA, débordait d’imagination pour qualifier les deux semaines de psychodrames autour de la composition de sa liste qui viennent de se dérouler. Ce sera finalement un mélange de LR, de LREM et de société civile, sans aucun ministre ni parlementaire, mais avec des rebondissements nationaux qui resteront dans les annales. L’épisode n’a rien d’anodin. À l’image des régionales qui vont se dérouler les 20 et 27 juin prochains et dont la clôture des listes intervient ce lundi 17 mai, il peut donner à voir par anticipation ce qui pourrait se dérouler en 2022: une implosion de LR entre LREM et le RN. “C’est l’existence même de LR qui est questionnée”, expliquait le 16 mai Brice Teinturier à la lumière d’un sondage Ipsos dévoilé pour Le Parisien. “64 % de nos concitoyens pensent que la plupart des idées et des dirigeants LR sont proches soit de LREM, soit du RN au point qu’ils devraient les rallier, et 35 % seulement que c’est un parti politique utile et spécifique par rapport à LREM et au RN”, détaillait le directeur général de l’institut de sondages.  C’est l’existence même de LR qui est questionnéeBrice Teinturier, directeur général d’Ispos dans “Le Parisien” Le maire socialiste de Dijon, François Rebsamen, ne disait pas autre chose dans le JDD le même jour. “Les partis de gouvernement, y compris le Parti socialiste, sont à la peine. On se demande même s’ils existent encore… On ne voit pas de projet”, fustigeait sans détour ce proche de François…

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Régionales: Marie-Caroline Le Pen candidate RN en Île-de-France

DENIS CHARLET / AFPMarine Le Pen aux côtés de sa sœur Marie-Caroline lors d’une conférence de presse à Calais, en mars 2020. RÉGIONALES – Marie-Caroline Le Pen, sœur aînée de Marine Le Pen, sera candidate pour le RN aux élections régionales en Île-de-France, a-t-on appris ce vendredi 14 mai auprès du numéro 2 du Rassemblement national Jordan Bardella, confirmant une information du Figaro. Marie-Caroline Le Pen sera deuxième sur la liste RN des Hauts-de-Seine, a confirmé Jordan Bardella, tête de liste du parti en Île-de-France. Il était crédité de 17% au premier tour dans un récent sondage Ipsos, contre 34% à la candidate ex-LR Valérie Pécresse et 12% à Audrey Pulvar (Île-de-France en commun, soutenue par le PS). “Marie-Caroline, c’est le choix de l’expérience et de la technicité, après trois mandats au conseil régional d’Île-de-France entre 1992 et 2004. Notre groupe avait alors notamment été à l’origine de la demande de création d’une police régionale des transports”, a déclaré Jordan Bardella dans un message à l’AFP. Brouillée en 1998 avec le clan familial Marie-Caroline Le Pen, 61 ans, revenue dans les années 2000 au FN (désormais RN) après avoir fait dissidence, avait fait son retour politique l’an dernier à Calais sur la liste du RN aux municipales, qui avait finalement obtenu 17,9% des voix derrière la liste de la maire sortante LR Natacha Bouchart (50,2%). Élue conseillère régionale lors des élections de 1992 sur la liste FN dans les Hauts-de-Seine, elle avait été réélue en 1998. La politique, on y revient “comme le vélo”, expliquait en 2020 l’aînée des trois filles Le Pen, qui s’était engagée très jeune au Front national. Elle s’était ensuite brouillée en 1998 avec le clan familial en ralliant, avec son mari, le MNR (Mouvement national républicain) de Bruno Mégret, dont elle a démissionné en 2000. Marine Le Pen…

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Régionales 2021: la stratégie d’ouverture du RN ébrèche son plafond de verre

SEBASTIEN SALOM-GOMIS via AFPLa présidente du Rassemblement national Marine Le Pen en compagnie de Florent De Kersauson (illustration) POLITIQUE – Et une prise en plus pour le RN. Ce mercredi 12 mai, le candidat du Rassemblement national en Occitanie, Jean-Paul Garraud, a officialisé la candidature dans l’Hérault de Frédéric Bort, laquelle avait fuité la veille dans la presse. Si ce nom ne vous dit rien, il est en revanche bien connu dans la région. Car l’intéressé n’est autre que l’ancien chef de cabinet de Georges Frêche, ex-président socialiste de la région Languedoc-Roussillon. De gauche, donc.  “Le courage de Frédéric Bort se doit d’être salué. Il a fait un choix difficile qui le grandit. Ce qui compte ; c’est l’intérêt général, c’est l’Occitanie, c’est la France”, a commenté la tête de liste dans la région, lui même venu des troupes LR à l’occasion des élections européennes de 2019. La semaine dernière, et à l’aune du bazar provoqué par la situation en Paca, c’est le secrétaire général du groupe UEDC (LR et UDI) au conseil régional d’Occitanie, Cédric Delapierre, qui rejoignait l’équipe du candidat RN.  De (très) nombreux précédents Des arrivées savourées comme il se doit dans l’équipe de Jean-Paul Garraud. “Nous ne somme pas dans une démarche de ralliement, ce sont eux qui ont décidé de nous rejoindre, tout en conservant leurs convictions. On ne leur demande pas de renier leurs combats politiques, au contraire. Ce sont eux qui constatent que leurs partis politiques ont abandonné les leurs. Les classes populaires au profit d’élites urbaines déconnectées pour le PS, et les promesses de Nicolas Sarkozy sur le régalien pour LR”, observe auprès du HuffPost Gabriel Robin, directeur de campagne de Jean-Paul Garraud.  Une situation qui se répète dans d’autres régions. En Normandie, Nicolas Bay a réussi à rallier Yves Bonnet, ancien…

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Yves Bonnet, ancien patron de la DST, candidat RN aux régionales

NurPhoto via Getty ImagesYves Bonnet, ici en 2018 lors d’une cérémonie à la Questure de l’Assemblée nationale, a été investi par le Rassemblement national pour les régionales en Normandie.  POLITIQUE – Le Rassemblement national recrute décidément sur tous les fronts. Yves Bonnet l’ancien directeur général de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST), également ancien préfet et ancien député UDF de la Manche, rallie le RN aux élections régionales en Normandie. Il sera candidat en Seine-Maritime, a annoncé ce mardi 11 mai la tête de liste régionale Nicolas Bay.  Âgé de 85 ans, il a dirigé la DST (intégrée depuis à la DGSI), soit les services de contre-espionnage, de 1982 à 1985, avant d’être plusieurs fois préfet, et élu député de 1993 à 1997. Yves Bonnet, qui sera candidat en cinquième position sur la liste du RN en Seine-Maritime pour le scrutin de juin, et qui est par ailleurs président d’une association de défense du patrimoine et des paysages normands, est présenté comme “opposé à l’installation d’éoliennes saccageant les littoraux et le bocage normand”, selon le communiqué de Nicolas Bay annonçant ce ralliement. Cité dans le communiqué, l’ancien patron de la DST estime que “seul Nicolas Bay peut mettre fin au mirage éolien qui menace notre indépendance énergétique” et fustige le président sortant de la région (Les Centristes) “Hervé Morin et ses alliés macronistes (qui) détruisent nos paysages au nom d’une idéologie. Il est temps que cela cesse”. L’eurodéputé et tête de liste Nicolas Bay salue pour sa part “l’arrivée d’un homme d’expérience et de talent” qui “démontre une fois de plus la dynamique de la campagne menée par le Rassemblement national et ses alliés”. Le RN a rendu publics ces dernières semaines plusieurs ralliements de candidats extérieurs au parti, dans une stratégie “d’ouverture” à d’autres électorats, comme l’ancien secrétaire…

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Éric Dupond-Moretti candidat aux régionales dans les Hauts-de-France

THOMAS SAMSON via AFPEric Dupond-Moretti sera candidat LREM aux régionales dans les Hauts-de-France, mais sans être tête de liste POLITIQUE – Il “s’engage” dans une région qui lui est “particulièrement chère” et pour faire barrage au Rassemblement National. Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a annoncé ce vendredi 7 mai à la Voix du Nord sa candidature sur la liste LREM pour les régionales dans les Hauts-de-France, mais sans en prendre la tête, comme il en avait été pressenti. “Je serai au premier rang dans le Pas-de-Calais sur la liste de Laurent Pietraszewsksi (…) parce que je ne veux pas que cette terre file entre les mains du RN”, affirme le Garde des Sceaux, alors que la liste LREM est à la traîne selon les sondages face au favori ex-LR Xavier Bertrand, talonné par le RN Sébastien Chenu. Au-delà de la carte personnelle et des liens qui unissent sa famille aux Hauts-de-France, l’engagement d’Éric Dupond-Moretti sonne résolument comme une déclaration de guerre au parti de Marine Le Pen. “Mme le Pen refuse de débattre avec moi. Elle ne veut pas venir à moi, alors je viens à elle”, insiste le ministre, ”à la différence de M. Bertrand, je ne veux pas chasser sur les terres du Rassemblement national. Je veux chasser le Rassemblement national de cette terre”.  Le RN y voit une “provocation” mais pas que Il s’en prend aussi à l’actuel patron de la Région Xavier Bertrand sur ses ambitions présidentielles, l’accusant de prendre “les Hauts-de-France comme le brouillon de son ambition présidentielle”. “Cette élection ne peut pas être un marchepied, c’est se moquer des électeurs ça”, juge-t-il. “Je suis pleinement ministre de la Justice et je serai pleinement engagé dans cette campagne (…) qu’on ne vienne pas me critiquer là-dessus a priori”, professe ce natif de Maubeuge, ancien…