“Emilia Pérez” est une comédie musicale peu curieuse sur un seigneur de la drogue trans.
Les performances de Karla Sofía Gascón et Zoe Saldaña apportent énergie et émotion, mais le film ne va jamais au-delà de ses surfaces tape-à-l’œil.
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Un nouveau livre ambitieux révèle des courants cachés liant des écrivains aussi disparates que Colette, Thomas Mann, D. H. Lawrence, Virginia Woolf, Ralph Ellison et Chinua Achebe.
Illustration par Samar Haddad / The Verge Google Photos poursuit l’ajout de nouvelles fonctionnalités améliorées de manière régulière, et l’une des mises à jour récentes sur Android était axée sur l’édition vidéo. Même si vous ne possédez pas le tout dernier Pixel 9 (qui est nécessaire pour essayer l’outil novateur Reimagine), vous pouvez désormais accélérer, ralentir et optimiser vos clips avec quelques simples taps, tout en les coupant plus aisément. Vous pouvez également anticiper ce que Google appelle des “préréglages vidéo basés sur l’IA” pour les versions Android et iOS de Google Photos. Une fois que l’algorithme a examiné vos clips, vous recevez une sélection d’effets — coupes, zooms, ralentis — à appliquer d’un simple clic. L’application joue alors le rôle de réalisateur, déterminant où et comment ces ajustements doivent se faire. Lorsque les mises à jour arriveront sur votre appareil, vous constaterez également que l’interface est un peu plus épurée, avec des icônes agrandies et des textes plus lisibles, rendant plus évident ce que vous entreprenez. L’objectif est de simplifier l’application de quelques modifications rapidement avant de partager vos clips, sans avoir besoin d’ouvrir un éditeur séparé sur votre smartphone ou votre PC. Outil de découpage Tout d’abord, nous avons ce que Google désigne comme des “contrôles optimisés” pour retrancher les séquences inutiles au début et à la fin de vos clips — bien qu’à mon sens, il n’y ait pas une grande différence par rapport à la version antérieure de l’outil de découpage. Les poignées à chaque bout du clip sont légèrement plus larges et plus épaisses, ce qui les rend plus faciles à manier avec un doigt. Vous avez aussi un horodatage visible à l’écran lors du déplacement des poignées, rendant globalement les ajustements un peu plus simples à réaliser. L’outil de découpage se met automatiquement en…
Citadel : Diana, The Boys et Fallout ne sont que quelques-unes des émissions que vous devriez regarder sur Amazon Prime Video cette semaine.
Paul McCartney in 2022. | Photo by Matt Cardy/Getty Images Les Beatles ont reçu des nominations pour deux Grammy — près de cinq décennies après leur séparation officielle. Leur dernier morceau, intitulé “Now and Then,” a été retouché l’année précédente grâce à l’intelligence artificielle, et se retrouve désormais en lice pour l’enregistrement de l’année aux côtés d’artistes tels que Beyoncé, Charlie XCX, Billie Eilish, et Taylor Swift. De plus, elle a été désignée pour la meilleure performance rock, où elle affronte Green Day, Pearl Jam, et The Black Keys. Sortie en novembre 2023, “Now and Then” a été à l’origine une démo enregistrée par John Lennon à la fin des années 1970. Cet enregistrement, tout comme “Free As A Bird” et “Real Love,” a été remis aux trois membres survivants de Lennon dans les années 90, dans l’espoir d’être intégré au projet The Beatles Anthology. Néanmoins, “Now and Then” n’a jamais vu le jour puisque les technologies de l’époque étaient incapables de distinguer les voix et le piano de John, rendant le son flou. Cependant, en 2021, le réalisateur Peter Jackson et son équipe sonore ont réussi à isoler les instrumentaux et les voix grâce à des technologies d’apprentissage automatique, permettant à Paul McCartney et Ringo Starr de finalement finaliser la chanson. Bien que “Now and Then” ait été finalisée grâce à l’apprentissage machine, cela reste conforme aux réglementations des Grammy en matière d’IA. Les règles stipulent que “seuls les créateurs humains peuvent être soumis pour considération, nominés pour, ou remporter un prix GRAMMY,” mais que les œuvres incorporant des “éléments” issus de matériel d’IA sont “éligibles dans les catégories appropriées.” C’est un peu curieux de voir “Now and Then” se mesurer à de la musique moderne comme “Texas Hold ‘Em” de Beyoncé, mais il était grand temps que cela…
Gilles Perret et François Ruffin prennent Sarah Saldmann en tournée. La juriste et éditocrate bling-bling a accepté l’invitation de Ruffin pour partager une journée de travail avec ceux qu’elle dénigre continuellement dans ses émissions, notamment sur RMC, les qualifiant d’assistés, de glandus et de feignasses. Cela lui permettra de se rendre compte de l’exagération de ses propos. Ce qu’il en ressortira in fine, reste un mystère. Mais peut-être qu’elle pensera désormais à deux fois avant de s’exprimer… (Cela dit, il est peu probable qu’elle change. Saldmann a utilisé la même méthode d’ignorance et de diffamation sur un autre sujet – le génocide à Gaza. Une rééducation ne semble cependant pas être à l’ordre du jour cette fois-ci). Telle est la thématique d’Au boulot !, dans un double sens à la fois promotionnel et narratif. Une thématique difficile à éviter cette semaine, à l’instar de la réélection de Donald Trump. Dans les premiers instants, alors qu’il attend sa cobaye dans un salon du Plazza Athénée, Ruffin le présente à son co-réalisateur, bien qu’il y ait toutes les raisons de croire qu’il en soit déjà au courant. Ce même point sera rappelé par Ruffin à intervalles réguliers. Environ toutes les cinq minutes. Parfois pour éclairer le public qui pourrait être lent à saisir, parfois pour s’assurer que Saldmann comprenne à quel jeu elle est mêlée, qu’elle en perçoive le sens, et idéalement, qu’elle ait déjà digéré la leçon. Une riche effectue une brève immersion dans le monde du peuple. Ce n’est pas seulement un résumé du film. C’est le film en lui-même qui, à peu de choses près, se résume à cela : à cette formule qui agit comme un effet d’annonce, un slogan et un message. Au boulot ! est le quatrième long-métrage de Ruffin, le troisième réalisé en collaboration avec Perret. Les…
Aussi : Hilton Als sur la magie théâtrale de David Cromer et Zoë Winters, Ralph Lemon au MOMA PS1, “A Real Pain” critiqué, et plus encore.
La La Land, Late Night With the Devil, et Kinds of Kindness ne sont que quelques-uns des films que vous devez regarder sur Hulu en ce moment.
Que devriez-vous regarder ce week-end ? Mashable classe les nouvelles sorties de Hulu, Peacock, Max, Shudder et Netflix.
Pour commémorer les 10 ans de Clique, Tahar Rahim participe à un Clique X exceptionnel, rempli de surprises. L’acteur ayant gagné deux César s’exprime face à Mouloud Achour et les étudiants de l’école Kourtrajmé pour évoquer son rôle emblématique dans “Un prophète”, son interprétation de Charles Aznavour ainsi que sa passion pour Dragon Ball Z.
“Monsieur Aznavour”, un rôle sans pareil
Pour incarner le célèbre chanteur, Tahar Rahim a subi une transformation impressionnante. L’acteur a tout mis en œuvre pour se rapprocher le plus possible de l’apparence physique et de la voix de l’interprète de “La Bohème”. Bien qu’il s’attendait à un défi de taille, il a noué des liens forts avec le personnage qu’il incarne. “Je ne savais pas que j’avais tant de points communs avec Charles Aznavour. C’est très apaisant quand tu te prépares à jouer un tel monstre.”
Ce personnage, Tahar Rahim l’a travaillé durant plusieurs semaines, ayant parfois jusqu’à 8 heures de cours de chant par jour. Il attribue le succès de sa métamorphose à sa pratique quotidienne, y compris son esprit d’analyse, qui est un autre point commun avec son personnage : “avec Charles Aznavour, nous partageons cette même curiosité pour observer les autres.”
L’acteur récompensé par deux César évoque aussi avec tendresse sa mère. En présence de Mouloud Achour, Tahar Rahim établit un parallèle entre les conseils qu’elle lui a donnés et son nouveau film : “Ma mère me répétait sans cesse : un jour, tu deviendras Monsieur. De réaliser ce film, Monsieur Aznavour, aujourd’hui… Je réalise qu’elle avait raison.” Elle est sa première supporteuse, la personne la plus précieuse de sa vie, et l’acteur lui porte un profond respect.
Un acteur à la fois polymorphe et polyglotte
Tout au long de sa carrière déjà bien établie, Tahar Rahim a côtoyé les plus grands noms du cinéma mondial. Mais avant tout cela, tout commence par une rencontre avec un réalisateur encore sans Palme d’Or : “côtoyer Jacques Audiard, c’est une question de chance.” C’est ce cinéaste qui lui offre son premier grand rôle à l’écran dans “Un prophète”. Premier rôle et premier César pour Tahar, qui se retrouve donc propulsé sur le devant de la scène.
Rapidement, des propositions lui parviennent pour travailler à Hollywood. Dès le contact avec son agent américain, celui-ci lui fait comprendre qu’il ne jouera pas le rôle du terroriste habituel. “Je ne souhaitais pas interpréter des rôles stigmatisants, ça ne m’intéresse pas.” En évitant les clichés, il finit par travailler avec Kevin McDonald, Ridley Scott ou même dans un film Marvel, partageant l’affiche avec des stars comme Antonio Banderas, Sydney Sweeney ou Joaquin Phoenix. “Joaquin a une énergie particulière, il concentre tout au même endroit et je suis un peu dans ce même état d’esprit.”
Mais ce n’est pas tout, car pour ses nombreux rôles, Tahar Rahim a joué dans différentes langues : “J’ai dû apprendre le Gaélique Ancien, je me suis initié à l’Arménien, j’ai parlé Anglais, Allemand, Espagnol, Arabe littéral et Libanais.” L’acteur a donc énormément travaillé pour atteindre le niveau où il se trouve aujourd’hui, sans jamais oublier qu’il n’a pas fait ce parcours seul. “J’ai toujours vécu des échanges enrichissants avec d’autres qui m’ont aidé à grandir, d’une manière ou d’une autre.”
L’interview de Tahar Rahim est disponible en replay sur myCANAL.
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