À l’intérieur de l’industrie florissante du ‘pimping’ d’IA
Des influenceurs générés par l’IA à partir d’images volées de créateurs de contenu pour adultes de la vie réelle inondent les réseaux sociaux.
Des influenceurs générés par l’IA à partir d’images volées de créateurs de contenu pour adultes de la vie réelle inondent les réseaux sociaux.
Gisèle Pelicot a renoncé à son anonymat pour mettre le viol facilité par des drogues sous les projecteurs, et ses expériences de violence sexuelle ont choqué le monde. Que savons-nous d’autre sur ce crime des plus cachés ?Magistrate et cadre des ressources humaines dans la cinquantaine avancée, stable, célibataire, sans fréquentations ni activité sexuelle, Jo sentait que son risque de devenir victime de viol était passé, ou était certainement faible – et que le viol facilité par des drogues, en particulier, était quelque chose qui arrivait aux jeunes, dans les clubs, lors de fêtes, « sur les applis ». Lorsqu’il lui est arrivé il y a deux ans, c’est son fils adulte qui a dû en faire le sens, et expliquer pourquoi elle s’était réveillée nue à côté d’un homme pour lequel elle n’avait aucun sentiment, du sang sur le lit, une douleur entre les jambes, sa mémoire de cette nuit étant un espace vide.Son violeur était quelqu’un qu’elle connaissait depuis le secondaire, un ancien camarade de classe qu’elle n’avait pas vu depuis leur dernier A-level, jusqu’à cette semaine de novembre 2022. À un moment donné, il avait émigré et s’était ensuite reconnecté avec Jo (ce n’est pas son vrai nom) via Friends Reunited. Ils échangeaient des messages une fois par an autour de leurs anniversaires, qui sont proches l’un de l’autre. C’était le seul contact qu’ils avaient jusqu’à ce qu’il prenne contact pour dire qu’il était de retour pour rendre visite à sa famille, et que dirait-elle d’un café ? Continue reading…
Le député sud-coréen du comité du renseignement dit que le Nord a également expédié davantage d’armes en Russie ; les États-Unis et le Royaume-Uni condamnent la rhétorique nucléaire ‘irresponsable’ de la Russie. Ce que nous savons au jour 1 001 Continue reading…
LeLe porte-parole du Rassemblement national (RN), Thomas Ménagé, avait démontré sa fermeté, au micro de France Inter à la fin d’octobre : « Nous permettrons [à Christine Engrand] de se défendre, mais si les déclarations et les faits révélés sont avérés, une sanction sera appliquée, pouvant aller jusqu’à l’exclusion. » Grande volonté, petite conséquence : deux mois après avoir été mise en lumière par Mediapart pour avoir utilisé ses fonds de frais de mandat de l’Assemblée nationale pour des dépenses personnelles aussi absurdes que la garde de son chien ou les funérailles de sa mère, la députée du Pas-de-Calais n’a finalement reçu qu’une peine symbolique.
Nikita Hand, qui allègue avoir été violée par le combattant d’arts martiaux mixtes, vit dans la peur, a déclaré le juryUne femme qui affirme que le combattant irlandais d’arts martiaux mixtes Conor McGregor l’a brutalement violée après une fête de Noël il y a six ans à Dublin sera “toujours une femme marquée” simplement parce qu’elle a eu le courage de s’opposer au combattant, a déclaré le jury.John Gordon, avocat principal de Nikita Hand, également connue sous le nom de Nikita Ní Laimhín, a dit aux huit femmes et quatre hommes de la haute cour de Dublin qu’ils avaient été “soumis à un témoignage arrogant, déplaisant et malhonnête” de la part du combattant. Continue reading…
Le congrès des maires de France  >débutera ce mardi 19 novembre 2024 à Paris, offrant une chance de rencontrer nos représentants locaux. Dans l’Hérault, 342 maires s’investissent chaque jour, parfois jusqu’à tard dans la nuit. Nous avons passé une matinée avec Daniel Barthès, le premier magistrat de Puimisson, une petite municipalité près de Béziers de 1.200 habitants.
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En règle générale, Daniel Barthès, âgé de 67 ans, se présente à la mairie à 7h45 tous les matins. C’est son deuxième mandat en tant que maire après sa carrière aux Gaz de France, “j’y ai passé 40 ans”, confie-t-il. Aujourd’hui, une longue journée l’attend, “comme chaque jour”, précise-t-il. La journée débute par une réunion à la communauté de communes, à Magalas, pour discuter avec le traiteur de la cantine scolaire. “Les lasagnes sont livrées congelées, déclare une adjointe. Les parents se plaignent que les portions sont trop petites, renchérit une autre. Ils devraient ajouter du beurre aux radis pour les enfants, ajoute un troisième. Voilà quelques retours des citoyens des 11 communes regroupées au sein de la communauté de communes des Avants-Monts.
Une autre réunion attend le maire de Puimisson. “Nous devons aller voir une entreprise qui réalise des travaux juste à côté de l’école, où nous bâtissons un City stade”, explique Daniel Barthès. Jusqu’à présent, les enfants devaient traverser l’intégralité du village pour pratiquer le sport. D’ici quelques mois, ce terrain sera situé juste à côté de l’établissement scolaire. “Alors, ça progresse bien ? s’enquiert le maire. Ça ne peut que progresser !”, répond le responsable de chantier.
Nous en profitons pour explorer l’école de Puimisson, qui compte 123 élèves. Daniel Barthès sort de sa poche un imposant trousseau de clés. “J’ai les clés de l’école, de la mairie, des toilettes publiques, de l’atelier”, énumère-t-il. Mais, une fois dans la cour de récréation, une enseignante interpelle le maire : “Monsieur le Maire, l’électricité vient de couper !” Daniel Barthès commence par vérifier lui-même les deux compteurs électriques de l’établissement, avant de contacter une entreprise spécialisée.
Après avoir résolu ce premier problème, Daniel Barthès retourne à la mairie. Mais le téléphone sonne de nouveau. “Il y a un nid de frelons asiatiques près de l’atelier, annonce-t-il. Les piqûres peuvent être très dangereuses. Il faut intervenir !” Nous nous retrouvons au pied d’un chêne majestueux. “Vous les apercevez ? Ils sont juste là ! indique Clément en montrant du doigt, agent municipal. “D’accord, je vais prévenir les pompiers” promet Daniel Barthès. Deux réunions, deux imprévus, tel est le quotidien de ce maire héraultais. “Il faut être disponible 24h sur 24, résume-t-il. Il arrive que l’on se sente un peu laissé pour compte, on sollicite des aides de l’État, mais la réponse n’est pas toujours là, il faut souvent se débrouiller seul. À la longue, c’est épuisant. Mais, d’un autre côté, c’est si captivant et stimulant de prendre soin des administrés et du village. C’est une passion.” Une passion pour Daniel Barthès que nous le laissons à la mairie, afin qu’il prépare ses trois réunions de l’après-midi.
Haliey Welch, connue pour « Hawk Tuah », entre dans le domaine technologique avec une application de rencontres IA étonnante.
À seulement 22 ans, Haliey Welch ne se satisfait pas de son succès temporaire. Elle a acquis 5 millions de suiveurs sur les réseaux sociaux, lancé son propre podcast Talk Tuah et se dirige maintenant vers la technologie avec Pookie Tools, une application de conseils de rencontres alimentée par l’intelligence artificielle.
Pookie Tools a été lancée cette semaine sur l’App Store. Cette application propose aux célibataires de la génération Z une gamme de fonctionnalités à la fois pratiques et ludiques. Elle inclut un chatbot IA pour engager des discussions, des conseils vestimentaires pour les rendez-vous et même un outil de compatibilité basé sur les signes du zodiaque.
Welch espère que son application offrira des solutions aux problématiques des rencontres contemporaines, souvent marquées par le ghosting et des interactions peu authentiques.
Le lancement de l’application coïncide avec un moment clé. De nombreux jeunes dénoncent la culture actuelle des rencontres en ligne, accusée de manquer d’authenticité et de sécurité. Certains usagers s’orientent déjà vers des intelligences artificielles comme ChatGPT pour rédiger des messages séduisants. Par ailleurs, des entreprises comme Bumble et Tinder ont intégrés des outils d’IA pour rester dans la course. Bien que d’autres influenceurs aient développé des applis dans le passé, Welch se distingue en le faisant tôt dans sa carrière.
Pour créer Pookie Tools, Haliey Welch a collaboré avec Ben Ganz, le fondateur d’Ultimate AI Studio. Ensemble, ils ont élaboré une application qui fournit des conseils efficaces et adaptés aux problèmes des relations modernes. Par exemple, l’appli propose des suggestions de sorties en fonction de la localisation de l’utilisateur et de l’évolution de sa relation. En plus, elle propose des recommandations de vêtements spécifiques pour chaque type de rendez-vous, allant d’un simple café à un dîner romantique.
Pourtant, certaines fonctions de cette application ont suscité des réactions négatives. Bald Predictor évalue des photos pour détecter des indicateurs de calvitie. D’autre part, Height Detector estime la taille des personnes. Ces deux outils divisent les opinions. Ces fonctionnalités visent à répondre aux préoccupations des utilisateurs concernant les mensonges fréquents sur les profils de rencontres. Cependant, elles renforcent également des préjugés que certains trouvent offensants.
Welch affirme que ces outils ont été pensés pour apporter un aspect humoristique. Elle admet même que le détecteur de taille est sa fonction préférée, en tant que femme mesurant 1,73 m. Cependant, les résultats ne sont pas toujours fiables. Lors des tests, l’évaluation de taille pouvait varier de 5 cm par rapport à la taille réelle. Concernant le prédicteur de calvitie, il a montré des limites lors de l’analyse de certaines images.
Haliey Welch et Ganz n’ont pas l’intention de s’arrêter là. Ils prévoient d’introduire de nouvelles fonctionnalités en collaboration avec des invités de podcasts et d’autres créateurs. Des personnalités telles que Holly Madison et Whitney Cummings, déjà présentes dans Talk Tuah, pourraient ainsi renforcer l’attrait de l’application. Celle-ci fonctionne sur un modèle d’abonnement : 7 dollars par semaine ou 50 dollars par an, avec trois jours d’essai gratuit.
Si j’avais proposé plus tôt que nous invitions quelqu’un coincé à venir avec nous à New York, Hugh aurait dit non. Mais maintenant, il n’y avait vraiment aucun moyen pour lui de se désister.
Avec “Nightbitch”—dans lequel Amy Adams se transforme en chien—le réalisateur dépeint la parentalité comme une transformation viscérale.
Le secteur agricole connaît à nouveau une agitation intense. Plusieurs événements sont programmés ce lundi à travers la France. Olivier Damaisin, le coordinateur national du plan de prévention contre le mal-être en agriculture, se rendra pour sa part dans l’Hérault pour discuter avec les syndicats agricoles.
Depuis deux années, Olivier Damaisin, ancien député du Lot-et-Garonne, exerce la fonction de coordinateur national du plan sur la prévention du mal-être en agriculture. On estime qu’un agriculteur se suicide tous les deux jours en France.
Il prendra part ce lundi matin, en préfecture de l’Hérault à Montpellier, à une réunion avec les porte-parole du secteur agricole dans la région.
Le secteur agricole est de nouveau en émoi. Peut-on dire que la crise en début d’année n’a servi à rien puisque nous en revenons aux mêmes préoccupations aujourd’hui ?
Je ne dirais pas qu’elle n’a eu aucun impact, bien au contraire. La première chose à mes yeux, c’est qu’elle a repositionné les agriculteurs au centre des préoccupations, soulignant leur importance dans notre pays. C’est une reconnaissance significative de leur métier. De ce point de vue, ils ont réalisé des avancées. C’était crucial pour eux.
Dans le secteur agricole, il semble que les avancées soient limitées.
Il y a eu plusieurs mesures instaurées, et d’autres sont en attente. Cependant, en discutant avec des anciens du ministère de l’Agriculture, ils m’indiquent qu’ils n’ont jamais vu autant de mesures et d’annonces en si peu de temps. Pourtant, il y avait tant de retards accumulés sur les 30 dernières années.
Pourquoi continuent-ils à manifester aujourd’hui ?
C’est principalement pour des questions de pouvoir d’achat. En outre, la revendication la plus pressante concerne le Mercosur. La Ministre a déclaré dimanche dernier que la France s’opposerait à cet accord. Michel Barnier, notre Premier ministre, s’est également rendu à Bruxelles mercredi.
Les agriculteurs constatent que la quasi-totalité des politiques, tous bords confondus, ainsi que 662 députés, ont signé une motion au Parlement européen demandant une opposition au Mercosur dans sa forme actuelle. Ils considèrent qu’il serait parfois préférable d’avoir un accord plutôt que de ne rien avoir du tout.
On va voir si cela leur apporte un peu de réconfort, surtout depuis l’annonce du président hier soir. Ils remarquent qu’ils sont soutenus par une grande majorité de responsables politiques, ce qui est rare sur n’importe quel sujet. C’est pourquoi je souligne que les Français, qu’ils soient politiques ou citoyens, ont vraiment pris conscience de l’importance de nos agriculteurs.
On affirme qu’un agriculteur se suicide en France tous les deux jours. Ce chiffre vous semble-t-il exact ?
C’est effectivement le cas, oui.
On évoque 9.000 suicides par an.
Ces statistiques sont issues des données nationales. Nous vivons dans un pays où le taux de suicide est élevé par rapport à d’autres nations européennes. Mais il est difficile d’obtenir une réelle précision sur le nombre de suicides par profession.
Quelles actions concrètes l’État mettent-il en place pour lutter contre ce fléau qui affecte l’agriculture française, en dehors des négociations concernant le Mercosur ? Car le mal-être est vaste et perdure depuis bien plus longtemps.
Effectivement, je suis d’accord. J’ai rédigé un rapport en tant que parlementaire en 2020 et l’une de mes surprises a été de découvrir que beaucoup d’agriculteurs se suicidaient en raison de l’isolement et de la solitude, plutôt qu’à cause de problèmes financiers comme je le pensais initialement.
Malheureusement, c’est le cas. En fin de compte, quand on fait face à un souci financier, on est souvent repéré par les créanciers, la MSA ou d’autres. Cependant, dans les cas d’isolement et de solitude, il est possible de ne pas avoir de problèmes financiers, et cependant, cela entraîne des actions tragiques.
Ma proposition a été de réunir autour d’une table tous les intervenants dans chaque département, avec la désignation d’un coordinateur. Jusqu’à présent, plusieurs organismes venaient en aide aux agriculteurs, mais chacun agissant de manière isolée.
C’est une situation présente dans tous les départements de France. La réunion qui va se dérouler ce matin en préfecture sera animée par Monsieur le préfet François-Xavier Lauch, qui rassemblera tous les acteurs du secteur agricole.
Est-ce suffisant de se réunir autour d’une table pour résoudre le mal-être agricole ?
C’est une étape importante. Il est essentiel que l’agriculteur soit écouté, qu’il sorte de son isolement et qu’il comprenne qu’une aide est disponible et que nous sommes là pour les soutenir, car ils sont indispensables pour nous.
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