Les cinq crises françaises, ou la Ve République dans l'impasse

ECONOMIE

Les cinq crises françaises, ou la Ve République dans l’impasse

Les rebondissements politiques consécutifs à la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale, qui se prolongent encore concernant le destin du gouvernement de Michel Barnier, ont longtemps détourné l’attention d’une question centrale : comment est-on arrivé à une telle impas

François Civil : “Je me suis branché très tard à la vie”  - Clique.tv

CULTURE

François Civil : “Je me suis branché très tard à la vie”  – Clique.tv

François Civil est à l’affiche du film “L’amour ouf”. Invité sur le plateau de Clique, l’acteur revient sur ses débuts dans le cinéma, sa sensibilité et sa relation étroite avec Gilles Lellouche. “L’amour ouf” : le projet fou de Gilles Lellouche  Dans “L’amour ouf”, en salles le 16 octobre, François Civil incarne Clotaire, un jeune homme issu d’un quartier défavorisé dans les années 80. Sa rencontre avec Jackie, campée par Adèle Exarchopoulos, lui apprend l’amour et la puissance des sentiments. Un long-métrage ambitieux et intense tiré du roman éponyme de Neville Thompson. Pour François Civil, ce film est très particulier. “Il y avait quelque chose d’extraordinaire à explorer avec ce personnage, autant dans sa lumière que dans son obscurité, dans sa violence que dans son amour, dans sa poésie que dans sa crasse.” C’est la dualité du personnage et la complexité de ses émotions qui ont inspiré François Civil dans l’appréhension du rôle.  Il s’agit de sa deuxième collaboration avec Gilles Lellouche sur un plateau, rencontré lors du tournage de “Bac Nord”. François Civil exprime son admiration pour l’acteur et réalisateur qu’il considère comme “un mec généreux, humain et fort qui coche toutes les cases du grand acteur.”  Sa sensibilité artistique  François Civil n’a pas voulu suivre le chemin de ses parents, deux universitaires, et, à l’adolescence, il s’est tourné vers l’art. “J’avais besoin de faire quelque chose de mes mains : du skate, de la basse…” C’est ce côté touche à tout qui l’a mené à se diriger vers la comédie, énergisé par l’euphorie de faire rire sa classe lors d’une petite représentation en cours de français. L’anecdote raconte qu’il a commencé le théâtre pour suivre une fille qui lui plaisait : “mais si elle avait fait de la gym, je n’y serais pas allé.” ironise-t-il. Souvent rattaché à son physique avantageux, François Civil revient sur cette image qui lui est attribuée : “J’essaye de me protéger un peu de ce qu’on projette sur moi.” L’acteur ne veut pas se laisser définir par son apparence et souhaite se concentrer sur ses rôles et la profondeur de ses personnages. Sa sensibilité l’accompagne au quotidien et dans l’élaboration de ses rôles. Grand anxieux, il a conservé ses craintes et ses inquiétudes des débuts. “Si on se met pas en danger dans n’importe quelle création artistique, on passe à côté de la substance.” Il considère cette peur comme un moteur à son travail d’acteur.  “L’amour ouf” sort en salles le 16 octobre. L’interview de François Civil est disponible en replay sur myCANAL.

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Clique était “Dans le Club” avec Tiakola - Clique.tv

CULTURE

Clique était “Dans le Club” avec Tiakola – Clique.tv

Pour sa deuxième apparition dans l’émission rap d’Arte Concert, le chanteur a décidé de partager sa scène avec pas moins de 17 invités. Une grande fête réunissant des rappeurs installés comme Niska, mais aussi des artistes plus confidentiels comme KLN. Chaque personne présente dans la foule comme sur scène est venu pour la même chose : célébrer Tiakola et sa mixtape “BDLM Vol.1”. Tiakola a obtenu une carte blanche de la part d’Arte pour organiser son deuxième passage sur “Dans le Club”. Pour l’occasion, il a décidé de jouer son nouveau projet presque en intégralité et en ramenant le maximum d’invités. Résultat : un show complet, dynamique et ambitieux, dans la lignée de ce que l’artiste propose à son public depuis plusieurs années. Un show très attendu  2h30 avant le début de “Dans le Club”, les fans de Tiakola se pressent dans la queue sous une pluie battante. À l’intérieur de la Gaîté Lyrique, la grande salle se prépare à accueillir le chanteur et ses nombreux invités. Le public ne sait pas encore que des grands noms de la musique seront eux aussi présents. Pour le principal intéressé, partager sa scène avec autant de personnes est une expérience inédite : “Il y a plusieurs guests, c’est une autre énergie, c’est une autre démarche. C’est même nouveau pour moi et ça suit le délire du projet ‘BDLM’.” Les backstages de la Gaîté Lyrique n’ont jamais été aussi bondés : techniciens, journalistes et artistes bouillonnent en attendant le lancement du live. “Vu que j’ai fait une mixtape avec plusieurs artistes, c’est logique de faire un show à plusieurs.” Tiakola Dans les loges, parmi les invités, on retrouve le rappeur Prototype, proche de Tiakola avant même qu’ils se lancent dans la musique. Il raconte ses premiers souvenirs avec la star de la soirée : “Son cousin habite dans mon quartier et Tiako venait souvent en vacances chez lui quand on était petits. C’est comme ça que la rencontre s’est faite.” Tout comme le public, Prototype trépigne d’impatience avant le début du live : “Je fais de la musique pour des moments comme ça !” Le direct de “Dans le Club” commence dans moins d’une heure et l’ambiance est à la fête. Les artistes se détendent avec leur entourage et profitent de l’espace gigantesque du dernier étage de la Gaîté Lyrique. Crédit : Lucas Bonin Un “Dans le Club” comme aucun autre Avant d’entrer en scène, Tiakola est introduit comme il se doit. Le livestream de “Dans le Club” se lance avec Skuluch, la présentatrice, qui prend le micro pour annoncer le début du concert. Malgré le fait qu’elle demande aux personnes présentes de couper leur téléphone, une fois que Tiako apparaît, les flashs reviennent à peine le premier morceau entamé. Dès le début du titre “T.I.A.”, la foule le suit en chantant son refrain à gorge déployée. Le direct d’Arte concert navigue de plans larges de la scène aux plans serrés sur le chanteur en passant par la foule en transe filmée à la caméra à l’épaule.  “Ce qu’il a fait avec ‘BDLM’, c’est rassembler la jeunesse de la musique d’aujourd’hui et célébrer tous ensemble : pour moi la musique c’est ça.” – Prototype Petit à petit, ses invités rejoignent Tiakola pour interpréter les featurings présents sur sa mixtape “BDLM Vol.1”. Ce n’est pas la première fois que “Dans le Club” donne carte blanche, mais jamais l’émission n’avait accueillie autant de chanteurs. Saaro, Merveille, Jolagreen23, Cheu-B… Les featurings s’enchaînent naturellement, de quoi régaler le public qui ne connaissait ni les noms, ni le nombre des invités présents ce soir-là. Rien de plus naturel pour Tiakola que de convier ses collaborateurs et amis pour sa carte blanche : “Vu que j’ai fait une mixtape avec plusieurs artistes, c’est logique de faire un show à plusieurs.” Il a découvert “Dans le Club” lors de son premier passage dans l’émission, il était déjà venu en janvier 2023 pour son album “Mélo”. Depuis cette performance, sa notoriété a grimpé et ça se ressent durant cette deuxième performance. L’excitation et la passion de ses fans dans la salle témoignent de ce changement de statut qui le place désormais parmi les grands de la musique française. Une carte blanche comme carte de visite Tiakola a profité de sa carte blanche sur “Dans le Club” pour mettre en avant d’autres noms. À l’image de sa mixtape collaborative, il a mélangé les apparitions d’artistes connus de tous à l’image de Niska, et d’autres qui débutent, comme Saaro ou KLN. Ce dernier est venu jouer en exclusivité son prochain single en featuring avec Tiakola.  Crédit : Lucas Bonin Ce “Dans le Club” s’est terminé par le plus gros hit de la mixtape “BDLM” : Pona Nini avec Prototype et Genezio. Le public a pu profiter du morceau à trois reprises tant l’ambiance empêchait Tiako et ses compères de s’arrêter. Pour Prototype, ce succès n’était pas prévu : “Je suis hyper content et surpris, parce que je ne m’attendais pas à ce que les gens se prennent autant Pona Nini.” Après une heure et demie de direct, deux rappels, un morceau performé sans t-shirt et 17 invités, cet épisode de “Dans le Club” se termine dans une atmosphère aussi électrique qu’au début. Tiakola a unanimement réussi son pari fou : unir son public et ses nombreux invités autour d’un seul et même projet, le tout sans pause et en direct sur internet. À propos d’une prochaine tournée avec différents artistes, il confie : “Ce serait une bonne idée de faire des dates à plusieurs. Même si ce n’est pas avec des artistes, je vais venir en nombre, je reste dans l’état d’esprit du projet.” Quoi qu’il arrive, Tiakola ne compte pas s’arrêter là et il se lance désormais dans une tournée internationale. Le live complet du “Dans le Club” de Tiakola est à retrouver sur arte.tv ou directement sur la chaîne YouTube de ARTE Concert. 

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« Je m’en suis bien tiré parce que je suis blanc » : À Lyon, des supporters violemment attaqués témoignent

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« Je m’en suis bien tiré parce que je suis blanc » : À Lyon, des supporters violemment attaqués témoignent

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Dimanche 6 octobre, après le match entre l’Olympique lyonnais et le FC Nantes, des ultras d’extrême droite lyonnais ont attendu les Six-Neuf Pirates, nouveau groupe de supporters lyonnais « multiculturel », pour les passer à tabac, armes à la main.
Contre enquête

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Crush de rue : avec ceux qui sondent Internet pour retrouver l’inconnu

Photo d’Oscar Wong © Getty Images. « On est entrés dans le métro, on n’a pas arrêté de se regarder et j’ai souri comme une abrutie sous mon masque. J’attendais que tu fasses le premier pas jusqu’à ce que tu m’arraches le cœur en descendant à la station Châtelet ». Inutile de fouiller bien longtemps pour se rendre compte que les réseaux sociaux regorgent d’avis de recherche d’âmes romantiques en proie au désespoir. Dix ans en arrière, les groupes Facebook Spotted servaient précisément à ça, avant de devenir le terrain de vannes d’une lourdeur assumée entre potes : en crush sur le mec ténébreux du lycée qui n’avait aucune idée de notre existence, on envoyait anonymement un genre de rébus romancé dans lequel on évoquait son chèche à carreaux et sa coupe de surfeur, dans l’espoir qu’il se reconnaisse. Publicité Laissés à l’abandon quelque part autour de 2013, les Spotted existent toujours, d’une certaine manière. Sur des groupes Facebook d’entraide, des internautes continuent de s’en remettre à la solidarité numérique pour retrouver l’inconnu qui occupe leurs pensées. Retour sur ces crushs de rue, à base de regards et d’occasions manquées, qui finissent en SOS sur l’Internet. Rori, 25 ans, Lyon Il y a environ cinq ans, je lisais un livre sur la spiritualité dans un parc du centre de Grenoble. Un mec était installé sur le banc d’à côté, et quand il s’est mis à pleuvoir on est tous les deux restés sur nos bancs respectifs, à s’échanger des regards de temps en temps. Quand il est parti, je me suis mis en tête de le suivre comme une psychopathe, mais de loin, juste pour voir s’il habitait le quartier. Il a fini par tourner et comme je n’étais plus du tout vers chez moi, je suis rentrée. Mais cette histoire…