Le tycoon vietnamien fait face à une course pour lever des milliards afin d'éviter la peine de mort

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Le tycoon vietnamien fait face à une course pour lever des milliards afin d’éviter la peine de mort

La magnat de l’immobilier vietnamienne Truong My Lan a perdu son appel contre la peine de mort pour avoir orchestré un scandale de fraude de plusieurs milliards de dollars – bien qu’elle puisse encore sauver sa vie si elle parvient à rembourser la plupart des fonds qu’elle a détournés. Lan, qui a fondé le promoteur immobilier Van Thinh Phat, a été condamnée à mort en avril pour avoir détourné 12 milliards de dollars (9,95 milliards de livres) de la Saigon Commercial Bank (SCB), dans une affaire qui a choqué le pays. Lan avait fait appel de la sentence, demandant à la cour de considérer une approche plus « clémente et humaine ». Cependant, mardi, les juges ont confirmé la peine de mort, affirmant que ses crimes avaient causé de graves conséquences et qu’il n’y avait pas d’atténuantes, selon les médias locaux. Selon la loi vietnamienne, Lan pourrait encore sauver sa vie si elle…

Le deuxième mandat de Donald Trump est le véritable héritage de Joe Biden.

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Joe Biden accorde un pardon « complet et inconditionnel » à son fils Hunter

Joe Biden a accordé un pardon total et inconditionnel à son fils Hunter, couvrant des infractions fédérales liées aux armes et aux impôts. Malgré des déclarations antérieures sur le fait de ne pas interférer avec le ministère de la Justice, Biden a estimé que Hunter avait été traité injustement, sans facteurs aggravants typiques. Hunter avait plaidé coupable à des accusations d’achats d’armes et de violations fiscales qui auraient pu entraîner jusqu’à 42 ans de prison. Biden a dénoncé l’exploitation politique de la situation par ses adversaires, tandis que Hunter a exprimé sa reconnaissance et son intention d’aider d’autres souffrant d’addiction.

Arrêt de la presse : Les menaces pesant sur les médias lors du second mandat de Trump

CULTURE

Arrêt de la presse : Les menaces pesant sur les médias lors du second mandat de Trump

Donald Trump intensifie sa lutte contre les journalistes, après avoir longtemps qualifié les médias d’« ennemis du peuple ». Inspiré par des précédents historiques, comme Nixon, Trump, qui a bénéficié de la couverture médiatique dans sa jeunesse, se montre maintenant hostile envers la presse. Les médias, autrefois respectés, sont en perte de confiance, et Trump menace d’utiliser des poursuites pour punir les journalistes. Son équipe prône la réciprocité contre ceux qu’ils jugent déloyaux. Au-delà des menaces, des changements judiciaires pourraient altérer la protection des journalistes, remettant en question leurs droits et renforçant l’intimidation des voix critiques dans un contexte démocratique fragilisé.

Le gouvernement britannique demande une réunion avec l'équipe de Trump concernant l'accord sur les îles Chagos.

ACTUALITÉS

Le gouvernement britannique demande une réunion avec l’équipe de Trump concernant l’accord sur les îles...

Le conseiller en matière de sécurité nationale se rendra à Washington dans le but de convaincre le président élu des États-Unis de ne pas annuler l’accord sur les îles Chagos. Selon des informations obtenues par le Guardian, Jonathan Powell, qui a négocié cet accord plus tôt cet automne, élabore des plans pour se rendre dans la capitale américaine dans les prochains jours, selon quatre sources gouvernementales.

Matt Gaetz facture 500 $ pour réaliser des vidéos personnalisées pour ses fans sur le site Cameo

ACTUALITÉS

Matt Gaetz facture 500 $ pour réaliser des vidéos personnalisées pour ses fans sur le site Cameo

« J’ai servi au Congrès », indique la page de Gaetz. « Trump m’a nommé procureur général des États-Unis (ça n’a pas fonctionné). »Le républicain de Floride Matt Gaetz a fait son premier grand geste depuis son retrait de la considération pour être procureur général de Donald Trump – en créant un compte sur Cameo, le site web qui permet aux gens ordinaires de payer pour des messages vidéo de célébrités, douteuses ou non.Le site d’actualité Semafor a d’abord rapporté la nouvelle vendredi. La révélation est survenue un jour après que Gaetz s’est retiré du processus de confirmation, attaqué en raison d’une enquête du comité d’éthique de la Chambre sur des allégations d’inconduite, notamment le fait d’avoir prétendument payé une mineure pour des rapports sexuels – toutes accusations que Gaetz nie fermement. Continue reading…

Redistribution et équité sociale au centre des « cahiers de doléances »

ECONOMIE

Redistribution et équité sociale au centre des « cahiers de doléances »

Ils incarnent un symbole central de l’insensibilité du pouvoir macroniste et de sa théâtralisation d’un dialogue illusoire avec les citoyens : les quelque 20 000 cahiers citoyens et leurs 250 000 contributions ont été délaissés, faute d’avoir été rendus publics ou utilisés.

Initiés durant le mouvement des gilets jaunes par l’Association des maires ruraux de France (AMRF) fin 2018, puis intégrés au « grand débat national » lancé par le président de la République le 15 janvier suivant, ces cahiers font aujourd’hui l’objet de diverses mobilisations pour leur valorisation.

En l’absence de cela, une équipe d’historiens et de sociologues a recueilli et étudié les 162 cahiers déposés entre décembre 2018 et mars 2019 dans les mairies de la Somme – un département symbolisant le mouvement des ronds-points, ainsi que les fractures sociopolitiques actuelles.

Dans un article publié dans la revue Annales, ils explorent des contenus qui, loin de se limiter à des cris d’indignation, sont de véritables « traités d’économie politique », selon les auteurs : « Les thèmes clés – le travail, la pauvreté et l’impôt – permettent de percevoir des idéaux de redistribution et de justice sociale au cœur de ces textes. »

Un rapport à l’Etat

Les chercheurs identifient un premier registre qui « traduit une relation conflictuelle envers la classe politique et la distance qui sépare rédacteurs et rédactrices de ses membres », critiquée à travers des termes comme « honte », « scandale » ou « indécence ».

« Qu’ils empruntent le bus, ils comprendront les difficultés des citoyens », écrit un contributeur à Amiens. Les références à la révolution de 1789 sont récurrentes, appelant notamment à abolir à nouveau les privilèges.

Un second registre, quant à lui, adopte une posture de collaboration avec les autorités. En effet, « bien que la classe politique soit perçue comme une élite distante, l’Etat, lui, est considéré comme proche car il concerne tout le monde. Les doléances traduisent un attachement à l’Etat, exprimé par une implication directe dans les affaires publiques ».

En formulant des avis, conseils et propositions, les contributeurs se placent « sur un pied d’égalité avec les gouvernants, s’affirmant compétents et légitimes pour débattre des ressources communes ». Exemple donné : « Je ne suis pas un expert, [juste] un Français qui aimerait voir les Français partager enfin le pouvoir. »

Cette interpellation s’adresse aux dirigeants au nom d’une « communauté d’ayants droit » concernant les ressources communes : « Un effort est fait pour relier sa voix à celle des autres. » Les expériences individuelles s’effacent devant l’expérience collective.

L’impôt, clé de la citoyenneté

« Il ne peut y avoir de justice sociale sans une grande équité fiscale », affirme un Amiénois. La question de l’impôt est primordiale, ainsi que la défense de sa progressivité, la demande de suppression des niches fiscales et le rétablissement de l’impôt sur la fortune :

« Tout est présenté en termes de juste répartition des ressources publiques, comme un “gâteau” à partager. »

Le paiement de l’impôt est perçu comme condition de la citoyenneté. De nombreuses revendications proposent une contribution symbolique pour tous, même pour les moins aisés. Cette justice repose davantage sur l’équité que sur l’égalité : l’enrichissement ne doit pas se faire au détriment des autres.

« L’attachement à l’impôt réside dans sa capacité à corriger des disparités jugées disproportionnées, au détriment des “petits”, des “épargnants ordinaires”, des “retraités modestes”, ou encore des “fonctionnaires modestes” ».

Les services publics sont vus comme « la contrepartie légitime des impôts, une sorte de “propriété sociale” que les cahiers dénoncent comme en déclin ». Dans les zones rurales, leur disparition est perçue comme la perte d’espaces de socialisation, d’exercice des droits et d’affirmation de l’appartenance citoyenne.

Le droit de vivre du travail

La question de l’impôt se renforce du constat que le travail ne remplit plus son rôle redistributif ni sa fonction de protection contre la pauvreté. « Les écrits dénoncent le paradoxe entre le travail et la pauvreté, revendiquant le “droit de vivre” grâce à son salaire. »

« L’expérience de la pauvreté ne se limite plus aux exclus ou marginaux des mondes productifs ; elle menace aujourd’hui ceux pleinement intégrés par leurs métiers et professions. »

Les messages dénoncent la rupture d’un pacte : « Alors que le travail contribue à la création d’une richesse commune, une juste rétribution n’a pas suivi, laissant planer la menace de la pauvreté ». « Sommes-nous destinés à devenir de futurs pauvres ? », interroge un habitant de Vauchelles-les-Quesnoy.

La pauvreté est liée à la dépendance aux aides sociales, perçue comme « une sortie de la réciprocité et du système interconnecté où chacun est traité à égalité ». Cela conduit à rejeter « l’assistanat » et ceux jugés en profiter indûment sans contribution à la collectivité.

Les pauvres (assistés) sont distingués des « travailleurs pauvres » et des « retraités modestes », seuls jugés méritants pour cette réciprocité. « “Pauvre” n’est pas un substantif décrivant une condition immuable, mais un adjectif qui traduit une dégradation de statut. »

Un contrat citoyen

Un accent particulier est mis sur les professions d’utilité publique, notamment dans la santé, l’éducation ou l’agriculture. Les retraités, eux, ne doivent pas être considérés comme inactifs, ayant non seulement contribué professionnellement mais continuant à participer au « bien-être national » au travers d’activités associatives et familiales.

Ces cahiers traduisent une « vision citoyenne dominée par une stricte réciprocité » dans le partage des ressources. Selon les chercheurs, cette conception majoritaire pourrait avoir découragé l’expression de ceux qu’elle exclut implicitement – notamment les pauvres ou les étrangers.

Selon cette idée contractuelle de la citoyenneté, le travail et le paiement de l’impôt sont des contributions « permettant d’exiger en retour des reconnaissances et des ressources ». Ce partage doit respecter la règle : de chacun selon ses moyens, à chacun selon sa contribution.

« Les doléances ne remettent pas en cause l’existence de classes sociales (…). Elles se concentrent sur les modalités de redistribution au sein d’une société acceptée comme hiérarchique, inégale et interdépendante. »

La menace de tomber dans la dépendance, qui plane sur les contributeurs et leurs enfants, alimente leurs craintes et frustrations. « Ces dynamiques, perturbantes pour les individus, sont décrites comme un désordre rendant opaque la compréhension du monde social », concluent les auteurs.

Appel à une enquête sur les vols des politiciens d'extrême droite de l'UE vers le gala de Trump

ACTUALITÉS

Appel à une enquête sur les vols des politiciens d’extrême droite de l’UE vers le gala de Trump

Transparency International écrit à l’UE pour demander une enquête sur un éventuel manquement à déclarer des frais de déplacement et de billetsUne ONG a appelé à une enquête sur cinq membres d’extrême droite du parlement européen, avertissant d’un éventuel manquement à déclarer les frais d’un voyage pour assister à un dîner de gala à New York animé par Donald Trump.Le bureau de Transparency International à l’UE a écrit à l’organisme de surveillance du parlement sur la conduite des députés européens pour demander une enquête sur cinq politiciens concernant un éventuel manquement à déclarer les frais de déplacement et les billets pour le gala en cravate noire organisé par le New York Young Republican Club (NYYRC) en décembre 2023. Continuer la lecture…

Des criminels de guerre à Paris : le bal de l'indignité - Médias de la haine : l'atelier de la guerre civile

MEDIA

Des criminels de guerre à Paris : le bal de l’indignité – Médias de la haine : l’atelier de la...

Nous sommes le mercredi 13 novembre 2024, voici le programme de “Toujours Debout”, animé par Nadiya Lazzouni : Dans cette édition, nous aurons le récapitulatif des nouvelles concocté ce soir par Baptiste Lépinay. L’actualité concerne aussi ce gala mis en place par l’association “Israel forever”, qui ouvre ce soir le tapis rouge à l’extrême droite israélienne, fervente de soutien au génocide des Palestiniens. Une vaste mobilisation se déroule ce soir pour clamer “non au gala de la honte”. Nos journalistes Lisa Lap et Andreï Manivit se trouvent sur place. Pour la première partie de l’émission, nous recevrons Nadia Sweeny, responsable du pôle enquête du Média, à l’occasion de l’ouverture ce mercredi du procès Squarciny-LVMH. L’ancien chef du renseignement intérieur, Bernard Squarcini, est suspecté d’avoir utilisé son réseau pour rendre service à la multinationale de Bernard Arnault. Neuf autres prévenus sont jugés avec lui, mais la société de Bernard Arnault, qui a conclu un accord transactionnel avec la justice en 2021, n’est pas sur le banc des accusés. Nadia Sweeny nous narrera la plus grande affaire de barbouzerie française de la dernière décennie. Ensuite, nous accueillerons Malcom Ferdinand, politiste, chercheur au CNRS, ingénieur en environnement et auteur de “S’aimer la terre, défaire l’habiter colonial”, récemment publié aux éditions seuil. Nous aborderons le scandale de la pollution aux Antilles par le chlordécone ainsi que la situation politique et sociale dans les territoires ultramarins, confrontés à une crise du coût de la vie. Dans la seconde partie de la soirée, nous aurons deux confrères de OFF Investigation : son fondateur Jean-Baptiste Rivoire et Gaultier Mesnier, co-réalisateur du documentaire d’intérêt public “Média de haine : objectif guerre civile”. En seulement 48 heures, la vidéo a accumulé 500 000 vues. Sans trop en dévoiler, nous échangerons sur la construction médiatique des fausses nouvelles et la désinformation qui soutient…