Il y a presque deux ans, OpenAI a vanté les potentiels de l’intelligence artificielle générale (AGI) pour améliorer l’humanité. Aujourd’hui, le PDG Sam Altman cherche à tempérer ces attentes. Lors d’une interview, il a affirmé que l’AGI pourrait arriver plus tôt que prévu, mais son impact serait moins significatif. Il a expliqué que la transition vers la superintelligence prendrait du temps, soulignant que les changements économiques seraient lents au début. Altman a également évoqué un changement de terminologie, la définition d’AGI étant moins ambitieuse qu’auparavant, et a mentionné que les développements pratiques pour OpenAI dépendraient de l’AGI plutôt que de la superintelligence.
En France, seulement 3 % des collégiens atteignent un niveau élevé en mathématiques, comparé à 11 % au niveau international. Cela laisse penser qu’il y a une stagnation depuis la première participation de notre pays en 2015 à l’enquête internationale Timss (Trends in international mathematics and science study) orchestrée par l’IEA (International association for the evaluation of educational achievement).
Nous nous classons nettement en dessous de la moyenne des pays de l’OCDE et de l’UE (voir encadré). Ce sont principalement des pays asiatiques qui dominent les classements en mathématiques et en sciences au niveau CM1, tandis que le Chili se trouve en bas de l’échelle.
L’impact du Covid et les tendances à long terme
En mai 2023, un total de 57 pays ou provinces ont pris part à cette vaste enquête menée depuis 1995. En France, environ 4.700 élèves de classe CM1 et 4.500 de classe 4e ont subi une évaluation. « Une stabilisation se dessine », signale le ministère de l’Éducation nationale, ajoutant que c’est une information encourageante puisque les cohortes évaluées ont traversé la crise liée au Covid-19 en CP pour les CM1 et en 6e pour les 4e. Leurs performances ont été mises en comparaison avec celles d’autres élèves (dans le cadre de l’enquête précédente de 2019) avant la crise sanitaire.
« Les avancées des élèves se produisent à des moments variés du parcours scolaire », souligne aussi le ministère. La France présente un retard en mathématiques au CM1, étant largement sous la moyenne, un écart légèrement moins marqué en 4e. De plus, un rattrapage semble se produire à niveau de la moyenne si l’on se fie à l’étude Pisa, qui concerne les élèves de 15 ans. « Il est nécessaire d’examiner l’ensemble du parcours scolaire », insiste le ministère. Concernant les sciences, la situation est similaire : un niveau stable, mais la France demeure en dessous de la moyenne des nations de l’UE.
Comment analyser ces chiffres ?
Conclure que les élèves français deviennent de moins en moins aptes à apprendre ou que les enseignants montrent moins d’engagement serait ignorer le véritable enjeu, selon Lalina Coulange, professeur à l’Université de Bordeaux au laboratoire d’épistémologie et de didactique des disciplines. « Il est fondamental de l’affirmer surtout en perspective d’un mouvement social qui se profile, visant entre autres à dénoncer les conditions de travail dégradantes des enseignants, ce qui contribue sans doute à de tels résultats. Car un enseignant empêché de dispenser son enseignement, ce sont également des élèves qui ne peuvent pas bénéficier d’apprentissages… », a-t-elle déclaré à 20 Minutes.
Le ministère rappelle les résultats de l’étude TIMSS 2015, qui avaient agi comme un « électrochoc » et conduit à la mise en place d’un plan mathématiques en 2018. Pourtant, les effets ne sont toujours pas perceptibles dans l’enquête publiée ce mercredi… « Ce que ces résultats montrent, et ce depuis presque une décennie, ce sont les failles du système (incluant l’école, mais pas exclusivement…) et face auxquelles l’État français semble avoir du mal à trouver des « solutions ». Et cela, malgré des réformes éducatives qui s’enchaînent à un rythme accéléré », a commenté Lalina Coulange.
Depuis dix ans, les études internationales rangent la France parmi les pays les moins performants de l’OCDE en mathématiques. « Ceci touche directement “tous les élèves”, y compris les plus performants, poursuit la professeure. Toutefois, l’impact est encore plus marqué pour les élèves les plus faibles, puisque ces résultats révèlent également des inégalités scolaires croissantes. »
Quelles sont les actions envisagées par le ministère ?
Dans le cadre de l’acte II du Choc des savoirs, de nouveaux programmes de mathématiques devraient être appliqués à la rentrée 2025. « La préparation des fractions et des nombres décimaux, jusqu’ici abordés au cours moyen, sera désormais initiée plus tôt, dès le CE1, afin de favoriser l’apprentissage des automatismes en mathématiques chez les élèves », précise le ministère dans son communiqué. Pour le collège, un accent sera mis sur ces groupes de besoins, étendus aux classes de 4e et 3e à partir de la rentrée 2025, afin d’améliorer le niveau de tous les élèves.
Notre dossier sur l’Education nationale
Bien que le plan mathématiques inclut une formation continue pour les enseignants, Lalina Coulange souhaite aller plus loin. Il est crucial de s’attaquer aux problématiques de classes surchargées et à la formation rapide des enseignants contractuels. « Si l’on continue à penser qu’il suffit de “connaître peu de choses” pour devenir enseignant (ou même qu’un bon niveau dans la/les matière(s) à enseigner est suffisant), nous ne résoudrons rien des enjeux actuels, j’en suis persuadée… »
Bien que le PDG semble impressionné par l’IA et sa toute nouvelle Apple Intelligence, il est plus convaincu que les applications de santé du géant technologique définiront l’héritage de l’entreprise….
Emmanuel Macron sera-t-il amené à démissionner ? À la suite de la tempête politique qui s'abat actuellement sur le gouvernement Barnier, l'exécutif n'a plus de recours, à part lui-même... Emmanuel Macron sera-t-il amené à démissionner ? À la suite de la tempête politique qui s'abat actuellement sur le gouvernement Barnier, l'exécutif n'a plus de recours, à part lui-même. Et les demandes de démission ou de destitution d'Emmanuel Macron se font de plus en plus pressantes dans tous les partis d'opposition, de LFI à LR, y compris chez des centristes. Michel Barnier se trouve en mauvaise posture, trois mois seulement après sa prise de fonction à Matignon. Ce bouleversement politique remet sur la table le débat sur la destitution, voire sur la démission du président de la République. Cette question précise de la destitution avait été mise en avant il y a quelques semaines par les Insoumis. On se souvient qu'une de leurs propositions de loi allant dans ce sens avait été débattue puis largement rejetée en commission des lois début octobre, avec 54 députés sur 69 ayant participé au vote contre. Alors, le départ d'Emmanuel Macron, serait-ce la conséquence logique de cette séquence parlementaire de fin d'année ? Sa popularité, quant à elle, est au plus bas. D'après un sondage réalisé par l'institut Elabe pour BFMTV, 63 % des Français se prononceraient en faveur d'une démission du président de la République Emmanuel Macron en cas de chute du gouvernement Barnier. Nous en discuterons dans un instant avec Beligh. Et dans la seconde partie de cet échange, nous aborderons l'actualité à Gaza, ainsi qu'une question troublante au regard du bilan humain des frappes israéliennes depuis un peu : pourquoi le déni du génocide persiste-t-il ? Éléments de réponse, comme toujours, dans cette chronique de Beligh Nabli.<div class="media_block"><a href="https://abestit.fr/wp-content/uploads/2024/12/barnier-sur-le-point-detre-censure-quelles-sont-les-raisons-pour-lesquelles-tant-de-personnes-en-veulent-a-macron.jpg"><img src="https://abestit.fr/wp-content/uploads/2024/12/barnier-sur-le-point-detre-censure-quelles-sont-les-raisons-pour-lesquelles-tant-de-personnes-en-veulent-a-macron.jpg" class="media_thumbnail"></a></div>
Emmanuel Macron sera-t-il amené à démissionner ? À la suite de la tempête politique qui s’abat actuellement sur le gouvernement Barnier, l’exécutif n’a plus de recours, à part lui-même… Emmanuel Macron sera-t-il amené à démissionner ? À la suite de la tempête politique qui s’abat actuellement sur le gouvernement Barnier, l’exécutif n’a plus de recours, à part lui-même. Et les demandes de démission ou de destitution d’Emmanuel Macron se font de plus en plus pressantes dans tous les partis d’opposition, de LFI à LR, y compris chez des centristes. Michel Barnier se trouve en mauvaise posture, trois mois seulement après sa prise de fonction à Matignon. Ce bouleversement politique remet sur la table le débat sur la destitution, voire sur la démission du président de la République. Cette question précise de la destitution avait été mise en avant il y a quelques semaines par les Insoumis. On se souvient qu’une de leurs propositions de loi allant dans ce sens avait été débattue puis largement rejetée en commission des lois début octobre, avec 54 députés sur 69 ayant participé au vote contre. Alors, le départ d’Emmanuel Macron, serait-ce la conséquence logique de cette séquence parlementaire de fin d’année ? Sa popularité, quant à elle, est au plus bas. D’après un sondage réalisé par l’institut Elabe pour BFMTV, 63 % des Français se prononceraient en faveur d’une démission du président de la République Emmanuel Macron en cas de chute du gouvernement Barnier. Nous en discuterons dans un instant avec Beligh. Et dans la seconde partie de cet échange, nous aborderons l’actualité à Gaza, ainsi qu’une question troublante au regard du bilan humain des frappes israéliennes depuis un peu : pourquoi le déni du génocide persiste-t-il ? Éléments de réponse, comme toujours, dans cette chronique de Beligh Nabli.
Ces dernières semaines, plusieurs entreprises françaises, comme Auchan et Michelin, annoncent des destructions massives d’emplois, laissant la CGT parler d’une « saignée industrielle ». La Banque de France signale en plus une montée des défaillances d’entreprises. Les aides gouvernementales durant la pandémie, bien que nécessaires, ont entraîné une fragilité à long terme pour certaines, qualifiées de « zombies ». Les difficultés sectorielles, le coût de l’énergie et une législation pro-licenciement exacerbent la situation. Avec un ralentissement économique prévu, le marché de l’emploi se dégrade et un climat de peur s’installe, risquant d’affecter la qualité de vie des travailleurs.
Le rebranding de Jaguar a suscité des critiques, notamment sur son nouveau logo et son court-métrage mettant en avant des modèles divers sans mentionner une voiture. En réponse, Elon Musk a interrogé Jaguar sur sa capacité à vendre des voitures. Jaguar a dévoilé le Type 00, un concept de design qui représente le début de sa gamme entièrement électrique. Ce modèle, qui ne sera pas en vente, attire l’attention pour sa conception distincte et masculine. Malgré les défis du marché des VE, Jaguar vise à attirer une clientèle plus jeune et riche, tout en abandonnant une partie de son histoire.
La situation politique actuelle du gouvernement "Barnier" est marquée par des concessions répétées à Marine Le Pen et au Rassemblement national (RN) sur des questions cruciales telles que le financement de la sécurité sociale et le pouvoir d'achat des retraités. Bien que le gouvernement espérait récupérer plusieurs milliards d'euros via des allégements de cotisations sociales, ce montant a été réduit à 1,6 milliard, sans perturber les petites entreprises. Face à une augmentation de la dette et des taux d'intérêt, le gouvernement semble piégé dans une dynamique politique qui sous-estime la nécessité d'une réforme fiscale et d'une gestion budgétaire responsable.
La situation politique actuelle du gouvernement “Barnier” est marquée par des concessions répétées à Marine Le Pen et au Rassemblement national (RN) sur des questions cruciales telles que le financement de la sécurité sociale et le pouvoir d’achat des retraités. Bien que le gouvernement espérait récupérer plusieurs milliards d’euros via des allégements de cotisations sociales, ce montant a été réduit à 1,6 milliard, sans perturber les petites entreprises. Face à une augmentation de la dette et des taux d’intérêt, le gouvernement semble piégé dans une dynamique politique qui sous-estime la nécessité d’une réforme fiscale et d’une gestion budgétaire responsable.
Image : The Broswer CompanyLe PDG de The Browser Company, Josh Miller, a laissé entendre en octobre qu’il lançait un produit plus axé sur l’IA, qu’une nouvelle vidéo révèle être Dia, un navigateur web construit pour simplifier les tâches internet quotidiennes à l’aide d’outils IA. Son lancement est prévu pour début 2025. Selon le teaser, Dia dispose de fonctionnalités familières alimentées par l’IA telles que « écrivez la prochaine ligne », — qui récupère des faits sur internet, comme le démontre la récupération des spécifications de lancement de l’iPhone original — « donnez-moi une idée », et « résumez un onglet ». Il comprend également l’ensemble de la fenêtre du navigateur web, ce qui lui permet de copier une liste de liens Amazon à partir des onglets ouverts et de les insérer dans un e-mail via des instructions écrites. « L’IA n’existera pas en tant qu’application. Ou…
Avant la révélation officielle lors de la Miami Art Week, des photos du Concept Design Vision de la marque ont fait surface dans toute leur puissance rose polarisante….