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Image avec l’aimable autorisation de Ben Timberlake Entre 2003 et 2008, lorsque Ben Timberlake n’était pas au travail ou en zone de guerre, il passait le plus clair de son temps dans sa péniche, garée sur la Tamise. À quelques encablures du River Café, un restaurant emblématique de West London, le bateau de Timberlake est même devenu le centre d’accueil d’une thérapie de groupe non officielle où l’on se soignait en utilisant de la MDMA. Publicité À leur retour d’Irak ou d’Afghanistan, des dizaines de soldats passaient par la péniche de Timberlake et s’offraient « un petit voyage », en compagnie de chefs cuisiniers, de serveuses, de documentaristes et de toute personne qui, ne sachant pas trop quoi faire, passait par là. « À l’époque, on avait cette règle qui disait qu’on devait prendre le truc vers 9 heures du matin, » explique Timberlake. « Enfin, on essayait de le faire avant midi, » ajoute-t-il, assis dans son bureau de Portobello Road, Notting Hill. Tout près de l’endroit où mouillait son bateau. Cet horaire était en partie lié à leur volonté de profiter du soleil, mais aussi parce que, quand le produit faisait effet, les militaires commençaient à raconter des histoires, et certains de leurs récits « étaient empreints d’une telle violence » que les autres personnes en restaient traumatisées. « Un jour, un ami a raconté une histoire absolument horrible au sujet du véhicule d’un de ses camarades qui avait été touché par un EFP, » explique Timberlake. Ce projectile formé par explosion est un dispositif, aussi appelé ‘super bombe’, qui a beaucoup sévi en Irak et dans d’autres conflits. « Les EFP sont vraiment étranges : elles sont constituées d’une boule de plasma de cuivre qui peut traverser n’importe quoi et qui enflamme tout ce qu’elle touche. » Publicité Timberlake ne voulait pas que l’on raconte ce genre d’histoire pendant la…
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