ACTUALITÉS

Précarité étudiante: “On voit parfois des cas dramatiques”, alerte la Fage

ÉTUDES – Le monde étudiant est en émoi depuis les récentes déclarations d’Emmanuel Macron sur une réforme “systémique” des universités. Selon le président, “on ne pourra pas rester durablement dans un système où l’enseignement supérieur n’a aucun prix pour la quasi-totalité des étudiants”. Des propos “inacceptables”, et “qui remettent en cause le principe de gratuité de l’enseignement supérieur”, dénonce auprès du HuffPost Paul Mayaux, président de la Fage, premier syndicat étudiant de l’Hexagone. Même si la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal a assuré mardi 18 janvier qu’Emmanuel Macron “n’a pas parlé une seconde d’augmenter les droits d’inscription”, ces propos du président sont bien loin de ceux qu’espéraient entendre les syndicats. “Les jeunes traversent depuis deux ans une période très difficile, c’est fou de leur dire qu’ils vont peut-être devoir s’endetter pour étudier”, réagit, sidéré, Paul Mayaux. 31 épiceries solidaires Il faut dire que la précarité étudiante se fait de plus en plus profonde, au point de voir parfois des longues files d’attente de jeunes devant les épiceries solidaires. Celles de la Fage, les AGORAé, sont d’ailleurs prises d’assaut. Ce sont ainsi plus de 3000 étudiants chaque année qui poussent leurs portes pour bénéficier de produits alimentaires et de première nécessité, de 80% à 90% moins élevés que dans la grande distribution. Ils sont environ 15.000 à avoir été aidés ces dix dernières années. Constat assez effrayant: rien que pendant les premiers mois de l’épidémie, les AGORAé ont reçu plus d’étudiants qu’elles en avaient accueillis en dix ans d’activité. Pour répondre à cette demande accrue, la Fage inaugure d’ailleurs ce jeudi 20 janvier une nouvelle épicerie solidaire AGORAé à Angers, la 31e sur le territoire. Publicité Anne-Laure Syriex, vice-présidente en charge des affaires sociales de la Fage, a répondu aux questions du HuffPost sur cette précarité galopante qui touche de…

ACTUALITÉS

Éducation nationale: Le syndicat Snes-FSU appelle à “une nouvelle journée d’action” le 20 janvier

SOPA Images via Getty ImagesDes manifestants lors d’une journée de mobilisation dans l’Éducation nationale, à Marseille, le 13 janvier 2022. ÉDUCATION NATIONALE – Exaspérés notamment par la valse des protocoles face à la situation sanitaire, les enseignants et autres personnels de l’Éducation nationale ont mené une large grève jeudi 13 janvier (77.500 manifestants), à l’issue de laquelle le gouvernement leur a promis des masques FFP2 et des remplaçants. Après ces annonces qu’il a jugées insuffisantes, le syndicat Sud Éducation a appelé vendredi à une nouvelle grève le 20 janvier. Il a été rejoint ce dimanche 16 janvier par Snes-FSU (Syndicat national des enseignements de second degré), qui appelle ce jour-là ”à s’engager dans une nouvelle journée d’action, y compris par la grève”. “Il pourrait y avoir des grèves dans certaines académies ou départements mais aussi des rassemblements”, a détaillé Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, auprès de franceinfo. “Le but est de rendre visible le fait qu’il y a encore beaucoup de questions à traiter.” “Cette semaine de mobilisation doit déboucher sur une grève massive le 27 janvier dans le cadre de l’appel interprofessionnel, au côté des salariés du privé et des autres agents du public, confrontés eux aussi aux mesures d’austérité du gouvernement et du patronat”, précise Snes-FSU dans son communiqué. (Communiqué) Poursuivons la mobilisation dès la semaine prochaine !Toutes et tous dans l’action le 20 janvier et préparons une grève massive le 27 janvierCommuniqué intersyndical FSU, CGT Educ’Action, FO, Sud Éducation, FCPE, Voix Lycéenne, MNL, FIDL ?https://t.co/lggB19h7Vf — SNES-FSU (@SNESFSU) January 16, 2022 Après la journée de grève du 13 janvier, “il y aura des formes de mobilisation différentes” dans les semaines à venir, avait indiqué à l’AFP Guislaine David, secrétaire générale du SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire, à l’issue d’une réunion intersyndicale. “Mais on aura dans certains endroits des perspectives…

ACTUALITÉS

Les fonctionnaires belges pourront bientôt ignorer leur boss après le boulot

Photo : iStockGetty Images Plus  En Belgique, les patrons ne pourront plus contacter leurs employés en dehors des heures de travail, sauf dans des circonstances exceptionnelles, selon une nouvelle proposition de loi.  Un « droit à la déconnexion » sera introduit pour les fonctionnaires fédéraux à partir du 1er février par la ministre de la Fonction publique du Parti vert, Petra De Sutter, selon un mémo consulté par le journal belge De Morgen. Publicité Le mémo précise que les fonctionnaires ne peuvent plus être contactés par leur supérieur « en dehors des heures normales de travail, sauf en cas de circonstances exceptionnelles et imprévues qui impliquent une action qui ne peut attendre la prochaine période de travail », et que les employés « ne doivent pas être désavantagés » s’ils ne répondent pas aux appels en dehors des heures de bureau. Le mémo de De Sutter indique que cette mesure vise à permettre « une meilleure concentration, une meilleure récupération et un niveau d’énergie plus durable », mais ne précise pas les sanctions encourues par les employés qui enfreignent ces règles. Ces principes seront inscrits dans la loi, selon De Sutter, afin de lutter contre « le stress professionnel excessif et le burn-out ».  Bien que la règle ne concerne que les fonctionnaires, on espère qu’elle pourra être étendue aux employés du secteur privé. Les syndicats belges craignent que l’extension de la loi à tous les employés ne soit un défi.  « Cette décision prise pour les travailleurs du secteur public est très importante et ouvre un véritable droit à la déconnexion pour 65 000 fonctionnaires fédéraux », explique Thierry Bodson, président du syndicat belge FGTB-ABVV.  « C’est un pas en avant, mais il ne peut pas être appliqué automatiquement aux autres travailleurs en Belgique. Pour les travailleurs du secteur privé, plusieurs lois devront être modifiées pour permettre ce droit à la déconnexion….

ACTUALITÉS

L’intersyndicale appelle à une journée de mobilisation le 5 octobre

Francois GOUDIER via Getty ImagesLors d’une journée de mobilisation interprofessionnelle pour l’emploi et les services publics à l’appel de l’intersyndicale Solidaires, CGT, FSU et Unef, à Paris, le 4 février 2021. SYNDICATS – Une intersyndicale réunissant la CGT, FO, la FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse Fidel, Unef et UNL a appelé ce lundi 30 août à une journée de mobilisation le 5 octobre, pour la défense des salaires, des emplois, des conditions de travail et d’études. Ces organisations “s’opposent à ce que la situation sanitaire soit utilisée par le gouvernement et le patronat pour accélérer la remise en cause des droits et des acquis des salariés et des jeunes”, écrivent-elles dans un communiqué lu au cours d’un point presse au siège de la CGT à Montreuil (Seine-Saint-Denis) ce lundi soir. “L’élargissement et l’accélération indispensable de la vaccination demandent de renforcer l’accès à la santé, les moyens de l’hôpital public et de la médecine du travail. Cela nécessite de convaincre et de rassurer et non de sanctionner les salariés”, poursuivent-elles. La CFE-CGC n’a pas souhaité s’associer à cette journée La CFE-CGC, qui a participé à la réunion organisée ce lundi à l’invitation de la CGT, n’a pas souhaité s’associer à cette journée de grève et de manifestations. La CFDT avait pour sa part décliné l’invitation de la centrale de Montreuil. L’intersyndicale met en garde dans son communiqué contre le “retour de la réforme des retraites” et contre “la réforme de l’assurance chômage”. La ministre du Travail, Élisabeth Borne, a promis la semaine dernière sur BFM Business de revenir prochainement “vers le Conseil d’État avec un nouveau décret”, de manière à “avoir un texte opérationnel au 1er octobre”. La plus haute juridiction administrative avait suspendu le 22 juin une partie de la réforme en raison des “incertitudes sur la situation économique”….

ACTUALITÉS

Le pass sanitaire “massacre” la saison des parcs d’attractions

PASS SANITAIRE – L’obligation du pass sanitaire depuis le 21 juillet est en train de “massacrer” la saison touristique des parcs d’attractions et de loisirs, a affirmé ce lundi 26 juillet le président de leur syndicat. “Globalement il y a une chute très forte, de 20 à 50% selon les sites, et jusqu’à 70 % chez certains. Plus le site est petit, plus l’achat est impulsif, la veille ou le matin même, et moins on vend de tickets à cause du pass sanitaire”, a déclaré Arnaud Bennet, président du syndicat national des espaces de loisirs, d’attractions et culturels (Snelac), dans un entretien au Parisien-Aujourd’hui en France. “Il y a une désaffection très nette dans tous nos parcs à cause d’une mesure inutile dans ces espaces en extérieur, où le protocole de sécurité avait très bien fonctionné l’été dernier”, a dénoncé Arnaud Bennet: “on est en train de massacrer la saison et des entreprises, alors qu’il n’y a jamais eu un cluster dans un parc”. “Aucun délai pour mettre en place ce pass” Se disant “consterné par l’imprévoyance politique”, le dirigeant a souligné que “sur les gros sites, on aurait pu mettre en place un système de tests sur les parkings, mais le décret, qui le permet pour les discothèques, n’a même pas été élargi aux parcs. Ce qui signifie que tous les frais seraient à notre charge”. Il a également regretté que les parcs n’aient eu “aucun délai pour mettre en place ce pass” et témoigné de tensions à l’entrée des installations, où certains visiteurs “arrivent en voiture après deux ou trois heures de route et ne sont même pas au courant de la mesure”. Le Snelac revendique fédérer 500 entreprises (parcs d’attractions ou historiques, zoos, aquariums…) employant au total 50.000 personnes et réalisant un chiffre d’affaires annuel de 3…

ACTUALITÉS

Emmanuel Macron reçoit syndicats et patronat mardi 6 juillet à l’Élysée

LUDOVIC MARIN / AFPEmmanuel Macron, ici à l’Élysée à Paris, le 1er juillet 2021. SYNDICATS – Covid, emploi, retraite… Deux mois après sa dernière rencontre avec les partenaires sociaux, Emmanuel Macron recevra à nouveau les leaders syndicaux et patronaux ce mardi 6 juillet à l’Élysée, pour un tour d’horizon des sujets d’actualité. Les huit chefs de file des grandes centrales syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC) et patronales (Medef, CPME, U2P) ont été conviés à l’Élysée à partir de 10h30, en présence aussi du Premier ministre Jean Castex ainsi que des ministres Bruno Le Maire (Économie) et Élisabeth Borne (Travail). Selon l’Élysée, qui a confirmé samedi la réunion, celle-ci permettra “d’évoquer les solutions devant être apportées aux grands défis”, citant comme ordre du jour: “construire une croissance forte et durable”, “favoriser la transition écologique de l’économie”, “lutter contre les inégalités économiques et favoriser un emploi de qualité”, et “anticiper le défi démographique”. L’un des responsables syndicaux interrogé par l’AFP considère que cette réunion multilatérale s’inscrit dans le prolongement de la précédente, le 29 avril, sur le thème de “l’Europe sociale” avant le sommet de Porto début mai. “Anticiper le défi démographique” Une autre source syndicale table pour sa part sur une “conférence sociale” axée “sur l’actualité”, avec de possibles échanges sur la réforme des retraites, remise en avant par l’exécutif ces dernières semaines. “Anticiper le défi démographique”, un des thèmes exposés par l’Élysée, pourrait offrir le cadre à une telle discussion. Le président de la République avait lui-même relancé le débat lors d’un déplacement début juin, en affirmant que son projet de “système universel” ne pourrait sans doute pas ”être repris en l’état”, mais que “rien n’est exclu”, avant de pointer quelques jours plus tard “un déficit de plusieurs milliards d’euros”. Les syndicats et le patronat ont depuis fait savoir…

ACTUALITÉS

Éric Dupond-Moretti met en cause un syndicat de magistrats après la perquisition au ministère de la Justice

MARTIN BUREAU / AFPEric Dupond-Moretti, ici à l’Assemblée nationale à Paris, le 15 septembre 2020. JUSTICE – Le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti s’est déclaré “extrêmement serein” après la longue perquisition effectuée jeudi dans ses bureaux au ministère de la Justice et mis en cause, sans le nommer, le principal syndicat de magistrats. “L’un des syndicats de magistrats qui a déposé plainte avait déclaré, après ma nomination, qu’elle était une ‘déclaration de guerre’. Ce même syndicat a dit jeudi que la plainte n’a été déposée que dans le seul but que je sois mis en examen. Tout est là”, a affirmé Éric Dupond-Moretti dans le Journal du Dimanche. Le syndicat ainsi implicitement mis en cause par le ministre est l’Union syndicale des magistrats (USM), syndicat majoritaire chez les magistrats. “Nommer une personnalité aussi clivante et qui méprise à ce point les magistrats, c’est une déclaration de guerre à la magistrature”, avait affirmé à l’AFP Céline Parisot, présidente de l’USM, lors de la nomination d’Éric Dupond-Moretti comme garde des Sceaux en juillet 2020. “Le but de ce syndicat est d’obtenir un nouveau garde des Sceaux. Ce n’est pas ce que prévoit la Constitution… C’est du Premier ministre et du président de la République que je tiens ma légitimité, et d’eux seuls”, a ajouté le ministre de la Justice visé par une enquête des magistrats de la Cour de justice de la République (CJR) sur de possibles conflits d’intérêts entre son action de garde des Sceaux et ses anciennes fonctions d’avocat. “J’ai suivi les recommandations de mon administration” Éric Dupond-Moretti est soupçonné d’avoir profité de ses fonctions de ministre de la Justice pour intervenir dans des dossiers pour lesquels il était auparavant avocat. “J’ai suivi les recommandations de mon administration”, s’est défendu Éric Dupond-Moretti dans le JDD. Après son entrée en fonction, le…

ACTUALITÉS

Violences du 1er-Mai contre la CGT: Philippe Martinez cible “l’extrême droite”

CGT – Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a estimé ce lundi 3 mai sur Public Sénat que les violences dont ont été victimes des militants CGT à la fin du défilé du 1er-Mai à Paris pourraient avoir été commises par “l’extrême droite”. “Ça ressemble beaucoup à l’extrême droite (…) avec des choses très organisées, on attaque et après on envoie devant d’autres personnes qui ne sont pas forcément identifiées”, a-t-il dit, citant également “les propos qui ont été prononcés, les insultes”. Selon lui, la CGT pourrait avoir été prise pour cible en raison de ses “déclarations”, par exemple sur la tribune signée par des généraux dans Valeurs actuelles, ou en raison de son “combat pour les travailleurs sans papiers”. Violences le 1er mai contre la #CGT : “Ça ressemble beaucoup à l’extrême droite”, réagit Philippe Martinez #AuditionPubliquepic.twitter.com/CwYBNyvUEM — Public Sénat (@publicsenat) May 3, 2021 La CGT du département des Yvelines, dont des militants ont été “molestés” samedi, avait organisé un “grand cortège de travailleurs sans papiers”, a-t-il relevé. Pour Philippe Martinez, les événements de samedi n’étaient pas fortuits: “pour qu’on en arrive à un tel niveau, il y a de la préparation”, a-t-il dit. Le parquet a annoncé dimanche l’ouverture d’une enquête pour “violences volontaires” et “dégradations”. Le syndicat avait déploré samedi “21 blessés dont quatre graves” et la dégradation de plusieurs véhicules. Des sources au sein de la CGT et de la police avaient pointé la responsabilité de “Gilets jaunes”. Une conférence de presse mercredi Dans un communiqué, la centrale avait fait état d’“insultes homophobes, sexistes, racistes”. Philippe Martinez a de nouveau dénoncé sur Public Sénat les techniques de maintien de l’ordre de la préfecture de police, regrettant que la manifestation ait été longuement “stoppée” au niveau de Saint-Ambroise, puis que ses camions aient été “bloqués”…

ACTUALITÉS

La guerre de Darmanin contre les policiers intègres

Dans ce nouvel épisode du Regard d’Anouar, nous revenons sur la révocation brutale d’Alexandre Langlois, policier et secrétaire général du syndicat Vigi. De tous les combats au sein de la police, Alexandre Langlois, policier et secrétaire général du syndicat Vigi, a été brusquement révoqué de l’institution policière. « Ils veulent que je serve d’exemple pour les autres » Accusé d’avoir manqué de respect à l’ex-directeur général de la police nationale dans des tracts syndicaux, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a pris la décision unilatérale de le révoquer après que le Conseil de discipline s’est estimé incompétent en matière de liberté syndicale. Alors que la radicalisation des syndicats d’extrême-droite est accompagnée par le pouvoir politique, ce dernier persécute les syndicats de police républicains. Nous reviendrons sur sa révocation dans cet épisode spécial du Regard d’Anouar avec Alexandre Langlois et Maître Daoud Achour, avocat au barreau de Paris. Lien de la cagnotte pour soutenir Alexandre Langlois : https://www.lepotcommun.fr/pot/sicpzkl1 Source