Comment un mauvais chef peut (aussi) vous voler votre sommeil
SOMMEIL – Votre chef et vous, c’est loin d’être simple. C’est même carrément compliqué. A cause de son manque de compétence, d’un excès de zèle auprès de ses propres supérieurs ou d’un comportement clairement harcelant, vous payez les frais d’un mauvais management. Et ça se ressent mentalement, comme physiquement, au boulot comme chez vous. Votre moral est en chute libre, votre estime de vous s’effondre sous des commentaires toujours plus insidieux et vous êtes de plus en plus angoissé et fatigué. Le burn-out guette. D’ailleurs, en parlant de sommeil, il se pourrait que celui ou celle qui hante vos jours ait aussi une incidence directe sur vos nuits. Et donc, soit en partie responsable de vos sueurs nocturnes et autres insomnies. Critique. Une nouvelle étude vient de démontrer que tout réside dans la façon dont il ou elle promeut l’équilibre vie pro-vie perso. La recherche, qui a été menée par une équipe de scientifiques de l’Oregon Health and Science University, a examiné comment le style de “sleep leadership” (“leadership du sommeil”) d’un·e patron·ne influençait les nuits de ses employés. Explications. Le “leadership du sommeil”, c’est quoi ? L’expression a de quoi filer des frissons aux anti-anglicismes. On comprend. Mais il s’avère que ce qu’elle définit vaut le coup de passer outre la forme, pour mieux se concentrer sur le fond. Le “leadership du sommeil”, donc, est utilisé pour décrire la façon dont le repos est envisagé dans l’esprit et la bouche du·de la boss en question. Comment il·elle aborde le sujet, ce qu’il·elle dit de sa propre expérience, de son propre rituel de coucher – le tout devant ses employé·e·s. Une façon plus ou moins assumée de donner l’exemple et donc – une chose en entraînant une autre – d’inciter le reste du personnel à le suivre. Et ce n’est…