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Un an après, arrive-t-on à compter correctement les malades et morts du Covid?

SANTÉ – Y’a-t-il moins de contaminations au Covid que ce que disent les chiffres officiels? Depuis près d’un an maintenant, le gouvernement publie quotidiennement le bilan de l’épidémie de Coronavirus en France. On y retrouve notamment les données des nouvelles contaminations au Covid-19 dans le pays ainsi que les décès liés à la maladie.  Des chiffres communiqués par la Direction générale de la Santé et basés sur les remontées du terrain (hôpitaux, Ehpad, laboratoires d’analyses, etc). Mais selon le compte Twitter “Covid-Tracker”, qui suit l’évolution de l’épidémie depuis son début, le nombre de contaminations en France serait, “depuis plusieurs semaines surestimés, en raison d’un problème lors du dédoublonnage des tests”. Selon mes informations, le nombre de cas en France serait, depuis plusieurs semaines surestimé, en raison d’un problème lors du dedoublonnage des tests. (1/n) — GRZ – CovidTracker (@GuillaumeRozier) March 14, 2021 https://platform.twitter.com/widgets.js “Pour résumer, on a probablement pas 22.200 cas chaque jour, mais un peu moins de 20.000”, ajoute-t-il. Des écarts constatés Sollicité par Le HuffPost, Santé Publique France (SPF) reconnaît “des écarts entre les tests positifs remontés dans SI-DEP (service chargé de centraliser les résultats des tests anticovid et géré par SPF, ndlr) et les données terrain”. Un écart qui, selon cette même source, est bien “lié à l’étape de dédoublonnage en lien avec la pseudonymisation des données”. “Cette étape permet d’attribuer à un même individu l’ensemble des tests qu’il effectue au cours du temps”, ajoute SPF. Mais dans certains cas, si l’identité du patient est mal renseignée par exemple – erreur dans le nom de famille ou la date de naissance -, Santé Publique France ne parvient pas établir le lien entre les deux tests. Résultat: il peut exister des doublons avec deux tests positifs pour la même personne. Selon nos confrères du Parisien, la surestimation serait…

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Tests salivaires dans les écoles: Blanquer veut rassurer les enseignants

SANTÉ – Les tests salivaires déployés à l’école pour lutter contre la propagation de l’épidémie de Covid-19 seront réalisés par des “personnels de santé” et non par des enseignants, a assuré lundi 1er mars le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer. Dans une école de Haute-Saône, les élèves se sont prêtés à l’exercice de ces tests, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus. Avec plus ou moins de facilité. ”Ça se passe plutôt bien, néanmoins on remarque quand même que sur les petits, c’est difficile, témoigne Lauren Jarlaud, infirmière scolaire. Certes, c’est un test qui est beaucoup moins invasif, pas du tout douloureux pour les enfants, par contre pour nous, plus difficile à réaliser, plus long, contrairement au test antigénique.” Le ministre a également affirmé que la France avait “tout à fait les moyens en termes de tests et de moyens logistiques” d’arriver “vers la mi-mars à l’objectif de 300.000 tests par semaine” pour l’ensemble de la France. “Chacun est dans son métier” “Chacun est dans son métier, évidemment les tests sont réalisés par des personnels de santé”, a déclaré le ministre de l’Éducation en marge de la visite de l’école de Lavoncourt, où “plus de 90 % des familles” étaient volontaires pour que leur enfant soit testé lundi 1er mars. Les syndicats d’enseignants, qui déplorent un manque d’organisation et d’anticipation de cette campagne de tests, s’inquiétaient de la mise à contribution des enseignants pour pratiquer les tests. Un protocole précis a été défini et prévoit que “des personnels spécialisés” des agences sanitaires de santé, “des personnels de santé de l’éducation nationale”, comme les infirmières scolaires, mais aussi d’autres secteurs comme celles “des laboratoires privés” pratiquent les tests auprès des enfants, a expliqué le ministre. “Le reste des personnels de l’éducation nationale peuvent être volontaires pour aider dans la supervision vis-à-vis des enfants ou le suivi…

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Les premiers tests salivaires déployés dans les écoles qui font leur rentrée

OSCAR DEL POZO / AFPUn test salivaire réalisé en Espagne, en décembre 2020. COVID-19 – Ils arrivent à partir de ce lundi 22 février. Avec les premiers retours de vacances d’hiver, les tests salivaires vont être déployés dans les écoles de la zone A (Lyon, Bordeaux, Clermont-Ferrand et Limoges, entre autres). Les élèves des zones B et C feront eux leur rentrée les 1er et 8 mars. Jean-Michel Blanquer a assuré samedi sur BFMTV qu’“entre 50.000 et 80.000 tests” seront réalisés à partir de cette semaine, pour atteindre 200.000 tests par semaine. “Avec les tests salivaires, nous pensons que presque tout le monde acceptera de se faire tester”, pronostique le ministre de l’Éducation nationale. Le procédé consiste à cracher dans un tube fourni dans un kit de prélèvement, directement au laboratoire ou à domicile (à ne pas mettre ensuite au réfrigérateur). Le délai de la remise de l’auto-prélèvement au laboratoire doit être le plus court possible et ne pas excéder 5 heures. Le prélèvement est ensuite analysé dans la journée au laboratoire, pour un résultat final en moins de 24 heures. Il ne s’agit donc pas des tests rapides donnant des résultats en 40 minutes. Attention, le prélèvement ne doit pas être fait dans les 30 minutes après avoir mangé ou s’être lavé les dents. Par ailleurs, pour les enfants de moins de six ans, qui ne savent pas forcément cracher, il y a la possibilité de recueillir la salive à l’aide d’une petite pipette. Ces tests salivaires de détection du Covid-19 sur les personnes sans symptômes avaient reçu le 11 février le feu vert de la Haute autorité de santé (HAS), permettant des dépistages répétés dans les écoles et les universités. Une sensibilité de 85% Ce nouvel outil, qui permet d’éviter le fameux écouvillon dans le nez, a une bonne sensibilité…

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Covid-19: Aux États-Unis, un test à faire chez soi et sans ordonnance

Russell Cheyne / ReutersLes autorités sanitaires américaines vont autoriser un test de dépistage du covid-19 à réaliser seul chez soi et sans ordonnance (image d’illustration prise au Royaume-Uni à la fin du mois de novembre).  CORONAVIRUS – L’agence américaine du médicament (FDA) a annoncé ce mardi 15 décembre qu’elle autorisait la commercialisation aux États-Unis du premier test Covid-19 à domicile et sans ordonnance. L’autorisation du test, qui pourra indiquer la présence du virus en 20 minutes et qui sera vendu environ 30 dollars, est une ”étape majeure” dans la lutte contre le Covid-19, a salué le chef de la FDA, Stephen Hahn. Ce test est fabriqué par la compagnie basée en Californie Ellume, qui prévoit de mettre trois millions d’unités sur le marché en janvier puis des millions supplémentaires dans les mois suivants. Un taux de réussite très élevé Il s’agit d’un test antigénique, ce qui signifie qu’il détecte une molécule se trouvant à la surface du coronavirus. Les tests PCR, eux, cherchent le matériel génétique du virus. Le test Ellume utilise un écouvillon nasal, pas aussi long que ceux utilisés dans la cadre médical; il est par conséquent moins pénible à utiliser soi-même. Selon la FDA, il a identifié correctement 96% des échantillons positifs et 100% des échantillons négatifs chez des personnes ayant des symptômes. Les résultats sont disponibles en une vingtaine de minutes et sont donnés via une application, qui demande aux utilisateurs leur code postal et date de naissance afin de transmettre les données aux autorités sanitaires publiques. Donner son nom et son adresse email est optionnel. Pour développer le test, Ellume a reçu 30 millions de dollars de financement la part des Instituts nationaux de santé (NIH) américains. À voir également sur le HuffPost: Olivier Véran met en garde ceux qui voudraient se faire tester juste avant Noël Source

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Call of Duty : Black Ops Cold War veut la peau des campeurs

Depuis mon test trouillard de la campagne solo de Modern Warfare, j’ai investi plusieurs centaines d’heures dans son multijoueur et dans Warzone. J’ai débloqué le damas, quelques obsidiennes et tous les défis d’officier pour les cinq dernières saisons. Autrement dit, j’ai poncé ce jeu comme je ne pensais plus jamais poncer un jeu. Aujourd’hui, je peux vous le dire : Modern Warfare est clairement l’un des meilleurs FPS auquel il m’ait été donné de jouer, et je ne joue quasiment qu’à des FPS depuis mon enfance. Les maps sont (pour la plupart) excellentes, les armes uniques et équilibrées, le gameplay d’une profondeur rare. Cold War est en train de relativiser tout ça. Permettez-moi une comparaison douteuse pour illustrer mon ressenti : quand j’ai migré sur Cold War après Modern Warfare, j’ai eu l’impression de me consoler avec une crasseuse du Relais de Belleville après m’être fait bazarder par une copine casse-couilles mais connue par cœur. Le changement est intéressant, c’est marrant et visqueux, on oublie le passé malgré sa richesse. Et finalement, malgré la violence de la transition, ça marche. Alimenter la pompe à contenu Premier élément frappant au lancement du multijoueur de Cold War : le manque de contenu. Une vingtaine d’armes, secondaires comprises, huit maps 6v6, et trois nouveaux modes de jeu qui ne sont pas près de casser trois pattes à un canard : VIP Escort, un mode de jeu tactique dans lequel une cible prioritaire doit être exfiltrée ou éliminée, Fireteam, un affrontement battle-royaloïde aux règles alambiquées, et Combined Arms, qui fait s’affronter deux équipes de douze joueurs pour le contrôle de points stratégiques. C’est léger.  Pourtant, cette légèreté ne me semble pas être un motif légitime de pleurnicherie : nous sommes en 2020, les jeux vidéo ne sont plus vendus comme des monolithes complets à…

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Covid-19: un test sur deux est désormais rendu dans les 24 heures

Christophe ARCHAMBAULT / AFPDevant un laboratoire à Paris, le 4 septembre 2020. COVID-19 – Après avoir été critiqués pour leurs délais trop longs, les tests de dépistage virologiques du Covid-19 sont désormais rendus dans les 24 heures une fois sur deux, et en moins de 48 heures neuf fois dix, selon une étude de la Drees publiée ce vendredi 23 octobre. “Les tests validés entre le 12 et le 18 octobre ont été prélevés moins de 24 heures auparavant dans 52,4% des cas et moins de 48 heures auparavant dans 89% des cas”, indique le service statistique du ministère de la Santé. Et 96,7% sont rendus au bout de trois jours, ce qui signifie que seuls 3,3% des résultats ne sont toujours pas connus au-delà de ce délai. Vendredi dernier, Santé publique France avait indiqué que 94% des résultats de tests étaient désormais enregistrés dans la base de données Sidep moins de trois jours après leur réalisation, contre 93% la semaine précédente, 88% celle d’avant et seulement 70% mi-septembre. Les délais moyens de rendu des résultats, critère essentiel pour l’efficacité du contrôle de l’épidémie de Covid-19, ont toutefois stagné la semaine dernière, après plusieurs semaines de nette amélioration. Entre 100.000 et 300.000 tests comptabilisés chaque jour Entre le 12 et le 18 octobre, “les délais ont été très légèrement affectés par l’augmentation du nombre de tests. Le délai médian de rendu du test est de 1,0 jour sur cette période contre 0,9 la semaine précédente”, précise la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques. Plus de 1,6 million de tests RT-PCR ont été comptabilisés la semaine dernière, contre 1,3 million la semaine précédente. La situation varie selon les territoires, mais “dans une majorité des départements”, le délai médian entre le prélèvement et l’enregistrement du résultat dans…

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Tests anti-covid: pas de pénurie de réactifs mais des “tensions” selon l’exécutif

Christian Hartmann / reutersUne session de dépistage organisée le 2 septembre 2020 devant l’Hôtel de Ville de Paris. (REUTERS/Christian Hartmann) CORONAVIRUS – Après l’afflux de la rentrée, les files d’attente qui s’allongent, les syndicats de biologistes dépassés par la demande de dépistage du Covid-19 demandent au gouvernement de “remettre de l’ordre” en réservant des “files prioritaires” aux patients. Plus alarmiste, le Syndicat des jeunes biologistes médicaux avait même mis en garde la semaine dernière contre une “pénurie de réactifs” dans les laboratoires. Ce mercredi 16 septembre sur RMC, le docteur Lionel Barrand, le président de ce syndicat, a une nouvelle fois tiré la sonnette d’alarme en affirmant que “plus de la moitié des laboratoires de France n’ont plus que quelques jours de réserve de réactifs”, ce qui expliquerait en partie l’allongement des délais avant d’obtenir le résultat des tests de dépistage. Réponse du ministère de la Santé, interrogé par BFMTV: pas de pénurie, mais des “tensions localisées”. “Elles sont très souvent temporaires et s’expliquent soit par un manque d’anticipation dans les commandes passées par les laboratoires soit par des retards de livraisons”, explique à la chaîne d’information l’entourage d’Olivier Véran, qui précise que ces tensions sont souvent liées à “une forte dépendance à un fabricant en forte tension alors que la majorité des laboratoires ont diversifié leurs fournisseurs”.   L’enjeu crucial des réactifs Les réactifs en question sont des substances chimiques utilisées pour analyser les prélèvements effectués. Leur disponibilité est un enjeu crucial alors que la France a opté pour une stratégie de dépistage massive afin d’enrayer la recrudescence des cas de coronavirus.  Face à l’allongement des files d’attente et des délais de réponse après les dépistages, l’exécutif ne cesse d’assouplir son dispositif. Les autorités sanitaires viennent d’autoriser la mise à disposition des tests rapides antigéniques. Les tests salivaires devraient suivre d’ici début…

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La grève reconduite dans des laboratoires face à une prime Covid “dérisoire”

CORONAVIRUS – Les 20 laboratoires Biofusion du Tarn-et-Garonne, Haute-Garonne et Lot ont été fermés ce mardi 15 septembre en raison d’une grève des salariés qui protestent notamment contre une “prime Covid” jugée insuffisante et le mouvement a été reconduit pour mercredi 16, a-t-on appris auprès de FO. Il s’agit d’un des premiers mouvements de grève dans des laboratoires de biologie médicale depuis la multiplication des tests virologiques (PCR) en France, dont le nombre dépasse désormais le million par semaine. Cet objectif, fixé par le ministre de la Santé Olivier Véran, est synonyme de travail à la chaîne pour les laboratoires, dont les personnels fatiguent, comme vous pouvez l’entendre dans notre vidéo en tête d’article. Mardi matin, quelques 70 salariés de Biofusion, entreprise membre du groupe Inovie, se sont rassemblés devant un site à Montauban, a constaté un correspondant de l’AFP. Une délégation a ensuite été reçue par la direction mais “rien de bon n’en est sorti et la grève est reconduite demain (mercredi)”, selon FO. Le mot d’ordre de grève a été lancé par FO, la CGT et la CFDT. L’entreprise avait indiqué sur son site internet être dans l’incapacité d’assurer mardi la prise en charge des bilans de santé et des dépistages Covid-19, “sur tous les sites et tous les drives”, sauf un “qui fonctionne sous réquisition de la préfecture”, selon elle. La déléguée syndicale CFDT, Catherine Bellenque a expliqué à la presse que tout était “parti de la petite prime reçue comme prime Covid”, c’est “la goutte d’eau qui a fait déborder le vase”. Cette prime d’un montant de 250 euros “est dérisoire comparée à l’investissement du personnel qu’ils soient coursiers, secrétaires, techniciens, infirmières”, selon elle. La “peur de l’agression physique” Les syndicats demandent le paiement d’une prime Covid de 1000 euros “sans condition d’attribution” parce que “nous sommes,…

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Les cadences infernales des tests Covid racontées par un laborantin

CORONAVIRUS – Ce vendredi 11 septembre, le Conseil de Défense pourrait se pencher sur la question de rendre accessibles prochainement d’autres tests que les fameux PCR. Ces tests pourraient être salivaires ou dit “rapides”, autrement dit livrant un résultat en 30 minutes. Dans ce contexte, Lionel Barrand, biologiste médical à Strasbourg et président du syndicat des Jeunes biologistes médicaux, raconte le rythme infernal actuel des tests de Covid en laboratoire et l’urgence de la situation. “Nous travaillons de 7 heures à 23 heures, le week-end également. Il n’y a jamais de repos. Nous essayons de tenir, nous n’avons pas le choix, mais c’est vrai que nous nous demandons ce que nous allons faire si ça augmente” rapporte-il, visiblement très inquiet, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus. Des revendications pour endiguer le flux de demandes Pour y remédier, Lionel Barrand souhaiterait que le gouvernement communique davantage sur les cas dans lesquels le test PCR est indispensable, pour endiguer cet afflux : “Il vaut mieux faire 500 000 tests ciblés à des personnes symptomatiques ou cas contact, plutôt qu’un million de tests à Madame Michu qui veut le faire toutes les semaines parce qu’elle a été au supermarché avec un masque”, explique-t-il ainsi, interrogé par Le HuffPost. Selon ce biologiste, le gouvernement doit faire pression sur les fournisseurs des laboratoires pour éviter une pénurie de réactifs. Un recrutement massif de personnel s’avère aussi nécessaire. “Dans la région dans laquelle je suis, très dense en laboratoires, nous arrivons tout juste à tenir les délais en 24 heures mais ailleurs, c’est parfois deux jours à sept jours”. Avec la rentrée scolaire et l’arrivée des épidémies, Lionel Barrand rappelle l’importance de la vaccination contre la grippe. “Chaque toux, chaque fièvre, chaque rhume sera une suspicion de coronavirus, ce qui risque de nous…

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Labos et tests Covid pris d’assaut à l’aube de la rentrée

CORONAVIRUS – ”Ça fait trois heures que j’attends”. Dans Paris et ses alentours, les laboratoires d’analyse de région parisienne et de grandes villes françaises sont débordés par les demandes de tests de dépistage du Covid-19, particulièrement prisés en ces temps de rebond de l’épidémie et à l’aube de la rentrée. Devant un laboratoire de Neuilly-sur-Seine (92), aux portes de la capitale, la file s’étirait sur une centaine de mètres, lundi 31 août, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article. Étudiants, voyageurs et travailleurs faisaient le pied de grue depuis les petites heures du matin pour se faire dépister. À notre micro Erwan, étudiant, préfère voir les choses du bon côté malgré l’attente. “Il vaut mieux qu’il y ait du monde qui se fasse tester, histoire qu’on arrive à se sécuriser un peu”. “Les labos ont le personnel qu’ils ont. Ils font comme ils peuvent”, renchérit Léa, qui désire se faire dépister avant un voyage d’affaires en Europe. Mais tous ne gardent pas le sourire face à ces heures d’attente. Pour que cette congestion ne décourage pas de se déplacer pour la bonne cause, les mairies d’arrondissement de Paris vont progressivement ouvrir, d’ici le 7 septembre, des centres de dépistage gratuits, a annoncé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, dimanche. “Nous allons avoir des barnums de tests devant les mairies d’arrondissements de Paris qui vont permettre d’aller se faire tester, sans prescription, sans ordonnance” a-t-il promis au micro de RTL. Dans les prochaines semaines, le gouvernement table sur une montée en puissance des tests avec l’objectif d’un million par semaine contre 900.000 actuellement. À voir également sur Le HuffPost : Dans les quartiers populaires, le dépistage gratuit et sans rendez-vous Source