How R.E.M. a créé la musique alternative
Dans le désert culturel de l’ère Reagan, ils ont montré qu’un groupe pouvait percer auprès du grand public sans être ringard, ni nostalgique, ni jouer du hair metal.
Dans le désert culturel de l’ère Reagan, ils ont montré qu’un groupe pouvait percer auprès du grand public sans être ringard, ni nostalgique, ni jouer du hair metal.
Le rassemblement présentait Hulk Hogan, Rudy Giuliani, “Y.M.C.A.”, et un bourdonnement de nativisme américain.
J’avais une soif intarissable d’être seule. La solitude ne me pesait pas, mais elle avait un goût nouveau. J’ai lancé « Post break-up sex » dans mon casque, et me suis enfoncée dans l’obscurité de la nuit et de mon chagrin.
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J’avais une soif intarissable d’être seule. La solitude ne me pesait pas, mais elle avait un goût nouveau. J’ai lancé « Post break-up sex » dans mon casque, et me suis enfoncée dans l’obscurité de la nuit et de mon chagrin.
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Un film remarquable est-il simplement un film qui a presque été, si ce n’est mauvais ou raté, du moins étrange ? La sensation de sa grandeur n’est-elle pas celle d’une étrangeté devenue évidence ? Une perception d’un monde improbable et pourtant indiscutable ? Un univers qui n’existe pas mais qui, durant deux heures, se transforme en ce qui est unique, notre monde en somme ? Les protagonistes du dernier long-métrage d’Alain Guiraudie sont peu nombreux. Les décors, eux, sont ceux d’un hameau du Gard, comprenant une maison, une ferme, une église et une forêt : rien de bien extraordinaire. La dramaturgie est sommaire : chaque fois que Jérémy, de retour à Saint-Martial pour les funérailles de son ancien patron, sort se promener, il croise une connaissance. Sans explication aucune : chacun apparaît simplement au détour d’un bois, au bord d’un lit ou à la croisée d’une route. On pourrait presque croire que l’on assiste à une comédie de boulevard, les sous-bois et les automobilistes remplaçant juste les placards. Les mêmes scènes se reproduisent, autour d’une table pour l’apéritif ou dans les bois pour la récolte des cèpes. À l’identique ou presque. Lorsqu’un corps disparait, l’enquête policière se déroule avec apathie et même complaisance : à la place de la police, n’importe quel observateur aurait rapidement identifié le coupable. Les dialogues oscillent entre sagesse rurale et réflexions métaphysiques. C’est que l’un des personnages est prêtre, mais d’une manière étrange : demandant à ce qu’on le confesse – au lieu de l’inverse – et tenant des discours excentriques sur le besoin de la violence dans ce monde. La cause guiraudienne a toujours tourné autour du désir. Elle l’est plus que jamais dans Miséricorde. La liberté de Guiraudie, bien sûr, qui depuis un quart de siècle a habitué son public à emprunter des chemins peu conventionnels. Des chemins cinématographiques mais aussi littéraires,…
Depuis trente ans, le cinéaste, ancien militant communiste, ancre la plupart de ses films à la campagne, avec des personnages de tous âges et de toutes sexualités. Son dernier film, «Miséricorde», un polar tragique dans les Cévennes, est en salles depuis mercredi. Alain Guiraudie est l’invité d’«À l’air libre».
[Le privé à l’assaut du supérieur] Sécurité, rentabilité, aides publiques : l’enseignement supérieur privé se développe dans l’intérêt des fonds d’investissement, pas toujours dans celui des étudiants. Et l’accès de tous aux études est menacé.
Ce ne sont pas les films sur le skate qui manquent. Vraiment. Mais aucun ne dépeint la nature brute, maso et intrinsèquement anarchiste de ce sport et de cette culture aussi bien que le film viscéralement diabolique de Laurie House et Colin Power, Skatopia : 88 Acres of Anarchy, réalisé en 2010. Si vous n’avez jamais entendu parler de Skatopia, il s’agit d’une ferme située dans la ville rurale de Rutland, Ohio, aux États-Unis. Un écrivain en a fait une description parfaite : ce lieu est « un joyeux bordel à mi-chemin entre un Thunderdome anarchique à la Mad Max et une société utopique fondée autour du skate ». Sur ses 88 acres (35 hectares) se trouvent des rampes de ciment bricolées et des quartiers de logements communaux, financés par un homme dont le nom est devenu une légende dans la communauté du skateboard : Brewce Martin. En 1994, Brewce Martin se lance dans la construction d’un paradis du skate à sa manière (peu orthodoxe). Il imagine un lieu idyllique entouré de terres sauvages, de grillons stridents et de la vie tranquille d’une petite ville – mais animé par des fêtes déchaînées, des amateurs d’armes à feu et des épaves de bagnoles. Dans les années 90, avant même que le documentaire ne soit envisagé, Colin rencontre Brewce dans un skatepark de Portland, dans l’Oregon. Elle le décrit comme un « mec un peu fou et charismatique » qui vivait dans sa voiture avec son gosse. Après s’être entiché de Colin, Brewce écrit son numéro au marqueur sur un bout de sac en papier déchiré, tout en lui parlant d’une utopie de skate – avec des soirées dingues – sur laquelle il est en train de bosser. Quinze ans plus tard, lorsque Colin et son partenaire, Laurie, cherchent un sujet pour leur prochain…
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