Dalí, Basquiat, Haring et Hockney à Luna Luna
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L’audience obtient ce pour quoi elle a payé, à la fois dans l’adaptation musicale du film de 1992, avec Megan Hilty et Jennifer Simard, et dans un nouveau spectacle sur le tapis roulant de la vie.
Le désespoir imprègne la vie des classes ouvrières blanches, noires et latinos. Les démocrates devront trouver une nouvelle façon d’y répondre.
Nous estimons que Picsart.com s’engage à libérer votre inspiration sans contraintes. Que ce soit pour créer des flyers, des affiches ou des cartes de visite, tout est facilement accessible. Ce système comprend des pinceaux personnalisables, une variété de formes et des calques multiples pour vous aider à structurer vos projets de manière efficace. Réalisez des compositions élaborées avec des modèles prédéfinis ou commencez de manière totalement originale.
Si vous partez d’une image existante, la retouche photo sur Picsart.com magnifie vos photos avec une simplicité étonnante. La plateforme offre divers outils tels que l’ajustement des teintes, la luminosité, le contraste et la saturation. Vous pouvez également corriger les imperfections en quelques clics grâce à des fonctions dédiées comme la correction des défauts et le recadrage automatiques.
Parmi les fonctionnalités les plus appréciées de Picsart, figure l’édition de photos en groupe. Cette option facilite grandement le travail collaboratif, rendant l’expérience beaucoup plus interactive. Invitez plusieurs utilisateurs à participer simultanément à un projet commun. Ce qui est particulièrement bénéfique pour les équipes de création et les bureaux de design désirant coopérer en temps réel. Le partage et les retours immédiats simplifient le processus de prise de décision et garantissent une harmonie artistique.
Picsart propose une bibliothèque impressionnante contenant des milliers d’images libres de droits. Cette ressource s’avère idéale pour ceux cherchant à enrichir leur contenu visuel sans se soucier des questions de droits. Que vous ayez besoin d’images pour vos réseaux sociaux ou pour des articles de blog, vous trouverez probablement des ressources adaptées à vos exigences. L’intégration fluide de ces images dans vos projets améliore l’expérience utilisateur de cette bibliothèque.
Picsart a un grand atout : ses dimensions prêtes à l’emploi pour les réseaux sociaux. Publier des visuels parfaitement adaptés aux formats des diverses plateformes est crucial pour optimiser sa visibilité en ligne. Picsart fournit donc des tailles optimisées pour Instagram, Facebook, Twitter, Pinterest et bien d’autres. Le respect des dimensions spécifiques garantit que vos créations apparaissent toujours dans les meilleures conditions. Vos images s’affichent impeccable, quelle que soit la taille de l’écran des utilisateurs.
Cet outil AI puissant permet de concevoir des montages photo accrocheurs et dynamiques. Choisissez vos photos préférées pour assembler rapidement des collages selon plusieurs mises en page. Que ce soit pour immortaliser vos souvenirs de vacances ou réaliser une affiche publicitaire, le Créateur de Collages propose des dimensions standards et des modèles variés pour chaque situation. Les options d’ajustement et de personnalisation garantissent un rendu soigné et professionnel.
Ajoutez des filtres artistiques avec Picsart.com pour revitaliser vos images ordinaires. Des effets créatifs comme le vintage, le noir et blanc, ou le pop art modifient instantanément l’atmosphère de vos photos. Il existe une multitude de filtres différents. Choisissez simplement ceux qui correspondent à vos goûts et préférences.
Les effets spéciaux de Picsart vont au-delà des simples filtres en ajoutant une touche originale à vos œuvres. Effets de décalage, reflets lumineux, superpositions, et bokeh sont autant d’exemples capables d’améliorer l’impact visuel de vos créations. Ces options permettent également d’exprimer une créativité accrue et de différencier votre contenu dans un univers numérique saturé.
Picsart permet la modification ou le remplacement complet de l’arrière-plan d’une image, un outil précieux pour donner une nouvelle vie à vos photos. Créez des photomontages audacieux ou fusionnez des éléments de sources variées pour un résultat harmonieux. Des outils précis, tels que l’effacement intelligent et le détourage automatique, facilitent ces manipulations délicates.
L’intégration d’éléments graphiques sur Picsart comprend des illustrations vectorielles, des stickers et des icônes qui enrichissent vos images. Combinez ces graphiques avec votre contenu original pour créer des effets intéressants et captivants. Qu’il s’agisse d’intégrer des logos, des symboles ou des décorations, ces ajouts dynamisent vos compositions et attirent remarque à votre audience.
Incorporez des textes avec des polices personnalisées, modifiez la taille, la couleur et le style pour être en phase avec votre vision artistique. Employez les outils typographiques avancés pour inclure des citations inspirantes, des descriptions engageantes ou même des titres percutants sur vos illustrations. Quelle que soit votre intention, la flexibilité des options de texte sur Picsart vous permet de communiquer efficacement avec votre public.
La force de Picsart réside dans sa disponibilité sur plusieurs plateformes, y compris ses applications mobiles et Windows. Cette approche vous assure la possibilité de travailler sur vos créations à tout moment et en tout lieu. Que ce soit sur smartphone, tablette ou PC, Picsart synchronise vos données, permettant une continuité fluide entre les appareils. Cette flexibilité fait de ce logiciel un partenaire de choix pour les créateurs en déplacement. Cela favorise évidemment une productivité optimale sans compromettre la qualité.
Le plan gratuit de Picsart.com permet aux utilisateurs d’explorer l’essentiel de la plateforme sans débourser. Il comprend des accès limités à certains outils d’édition photo et vidéo ainsi qu’à une sélection restreinte de modèles. Cet essai est idéal pour ceux qui débutent dans le domaine visuel et veulent tester les fonctions de base avant de s’engager financièrement.
Pour les utilisateurs désireux de découvrir pleinement les capacités de cette IA, le plan Picsart Plus serait un excellent choix. Pour environ 5 € par mois (selon le taux de change), ce forfait offre une vaste gamme d’outils, y compris des effets spéciaux sophistiqués. Il donne accès à une grande collection d’images et vidéos libres de droits. L’abonné profite d’options d’édition plus avancées et d’une expérience sans publicités.
Choisir une souscription annuelle au plan Pro vous permet d’économiser significativement. Proposée à environ 89,99 € par an, soit environ 7 € par mois, cette option tarifaire est parfaite pour les créateurs réguliers et les professionnels souhaitant réduire leurs dépenses tout en bénéficiant des mêmes atouts que le plan mensuel. Une foule de prestations accompagne ce forfait, y compris 20 Go de stockage cloud, ainsi qu’une quinzaine d’outils AI complémentaires pour la retouche de photos, etc.
Pour les entreprises et les groupes de travail, Picsart.Com propose des options à la carte adaptées à leurs divers projets multimédias. À partir de 24,99 € par mois pour cinq utilisateurs, cette option facilite le partage des ressources et la gestion des tâches entre collègues. Tous les membres accèdent aux fonctionnalités premium. Parmi celles-ci, on trouve la fonction Photo and Video Web Editor SDK. Les intégrations API aux applications de l’utilisateur sont facturées selon l’usage.
Profiter de codes promotionnels peut aussi alléger le coût de votre abonnement. Picsart.Com propose occasionnellement des offres spéciales incluant des réductions sur les premiers mois ou des remises exclusives pendant certaines périodes. Restez attentif à ces promotions pour bénéficier d’abonnements à des tarifs avantageux.
À notre avis, Picsart.com est plutôt raisonnable au niveau des prix. La plateforme applique des réductions sur tous les abonnements annuels, quel que soit le forfait choisi. Pour l’offre pro, par exemple, le prix de l’abonnement est réduit à 7,50 €, au lieu de 11,99 €. L’équipe derrière cette intelligence artificielle propose des réductions pour les étudiants sur présentation d’une preuve de statut.
Son interface utilisateur intuitive et accessible, même pour les novices, fait partie des principaux attraits de Picsart. Le menu bien structuré facilite la navigation dans la bibliothèque de filtres, d’ajout et de retouche. Nous apprécions les options qui répondent à tous types de besoins créatifs et professionnels. La plateforme offre un spectre complet d’options de design graphique pour les montages sophistiqués.
Un autre atout majeur, Picsart bénéficie également d’une communauté dynamique. Les utilisateur peuvent y partager leurs créations, collaborer sur des projets et même participer à des défis de design. Cette interaction communautaire enrichit l’expérience des utilisateurs et constitue une source d’inspiration permanente.
La version gratuite bien qu’elle présente quelques limitations par rapport à la version premium, reste amplement suffisante. Elle est même optimale pour un usage non professionnel. Les utilisateurs ont ainsi accès à une partie considérable des fonctionnalités sans avoir à débourser un centime. Pour les professionnels, les abonnements payants de Picsart offrent un rapport qualité/prix épatant. L’expérience sans publicité est un atout considérable.
Il est également à noter que Picsart propose des abonnements de groupe adaptés aux équipes de design professionnelles. Les tarifs dégressifs qui s’appliquent selon le nombre d’utilisateurs sont très avantageux pour les entreprises, grandes et petites. Ils représentent une économie notable pour les sociétés nécessitant des outils de création puissants.
Notre critique négative concernant Picsart.com concerne les publicités intrusives qui peuvent perturber le processus créatif. Pour une utilisation dédiée, il devient presque essentiel de passer à la version payante afin d’éliminer ces interruptions. Bien que riche en outils de base et intermédiaires, elle peut toutefois montrer certaines limites lors de la réalisation de tâches difficiles. Cela peut amener les utilisateurs plus expérimentés vers des logiciels concurrents plus spécialisés.
De nombreuses caractéristiques et ressources supplémentaires sur Picsart nécessitent une connexion Internet permanente. Il faut bien admettre que cette intelligence artificielle ne permet pas d’économiser la bande passante ou d’autres ressources. L’application mobile peut parfois puiser dans la batterie du téléphone. Cela peut impacter les dispositifs moins performants, causant des ralentissements et des soucis de stockage.
Alors que Picsart est principalement axé sur la retouche photo et le design graphique, Synthesia.io se distingue par son utilisation de l’intelligence artificielle pour générer des vidéos. Cet outil AI excelle dans la création de contenus animés, mais ne dispose pas des outils de retouche photo et de design présents sur Picsart.com. Par conséquent, les deux plateformes répondent à des besoins différents.
Une autre alternative, Getimg.ai se concentre sur les fonctionnalités de création et d’édition d’images via l’intelligence artificielle. Cet outil propose des capacités remarquables pour reproduire des éléments visuels. Toutefois, notre opinion est que Picsart.com demeure supérieur en matière de manipulation manuelle et personnalisée des photos, grâce à sa diversité d’outils d’édition et de filtres personnalisables. Getimg.ai sera plus adapté pour des usages nécessitant automatisation et rapidité.
Ensuite, il y a Artspace.ai qui offre une solution intéressante pour la création artistique avec une approche AI. Il permet des concepts innovants et des supports visuels uniques. Cependant, Picsart.com a l’avantage d’une polyvalence supérieure et d’un contrôle minutieux sur les projets. Cette caractéristique fait de cette plateforme un choix privilégié pour les travaux nécessitant des modifications précises.
Enfin, on trouve aussi Pictory.ai. Cette intelligence artificielle se concentre sur la transformation rapide de scénarios en vidéos courtes, optimisées pour les réseaux sociaux. De son côté, Picsart reste davantage focalisé sur les images fixes et le design statique. La complémentarité de ces deux outils fait que leur comparaison directe peut ne pas être entièrement juste.
Ils incarnent un symbole central de l’insensibilité du pouvoir macroniste et de sa théâtralisation d’un dialogue illusoire avec les citoyens : les quelque 20 000 cahiers citoyens et leurs 250 000 contributions ont été délaissés, faute d’avoir été rendus publics ou utilisés.
Initiés durant le mouvement des gilets jaunes par l’Association des maires ruraux de France (AMRF) fin 2018, puis intégrés au « grand débat national » lancé par le président de la République le 15 janvier suivant, ces cahiers font aujourd’hui l’objet de diverses mobilisations pour leur valorisation.
En l’absence de cela, une équipe d’historiens et de sociologues a recueilli et étudié les 162 cahiers déposés entre décembre 2018 et mars 2019 dans les mairies de la Somme – un département symbolisant le mouvement des ronds-points, ainsi que les fractures sociopolitiques actuelles.
Dans un article publié dans la revue Annales, ils explorent des contenus qui, loin de se limiter à des cris d’indignation, sont de véritables « traités d’économie politique », selon les auteurs : « Les thèmes clés – le travail, la pauvreté et l’impôt – permettent de percevoir des idéaux de redistribution et de justice sociale au cœur de ces textes. »
Les chercheurs identifient un premier registre qui « traduit une relation conflictuelle envers la classe politique et la distance qui sépare rédacteurs et rédactrices de ses membres », critiquée à travers des termes comme « honte », « scandale » ou « indécence ».
« Qu’ils empruntent le bus, ils comprendront les difficultés des citoyens », écrit un contributeur à Amiens. Les références à la révolution de 1789 sont récurrentes, appelant notamment à abolir à nouveau les privilèges.
Un second registre, quant à lui, adopte une posture de collaboration avec les autorités. En effet, « bien que la classe politique soit perçue comme une élite distante, l’Etat, lui, est considéré comme proche car il concerne tout le monde. Les doléances traduisent un attachement à l’Etat, exprimé par une implication directe dans les affaires publiques ».
En formulant des avis, conseils et propositions, les contributeurs se placent « sur un pied d’égalité avec les gouvernants, s’affirmant compétents et légitimes pour débattre des ressources communes ». Exemple donné : « Je ne suis pas un expert, [juste] un Français qui aimerait voir les Français partager enfin le pouvoir. »
Cette interpellation s’adresse aux dirigeants au nom d’une « communauté d’ayants droit » concernant les ressources communes : « Un effort est fait pour relier sa voix à celle des autres. » Les expériences individuelles s’effacent devant l’expérience collective.
« Il ne peut y avoir de justice sociale sans une grande équité fiscale », affirme un Amiénois. La question de l’impôt est primordiale, ainsi que la défense de sa progressivité, la demande de suppression des niches fiscales et le rétablissement de l’impôt sur la fortune :
« Tout est présenté en termes de juste répartition des ressources publiques, comme un “gâteau” à partager. »
Le paiement de l’impôt est perçu comme condition de la citoyenneté. De nombreuses revendications proposent une contribution symbolique pour tous, même pour les moins aisés. Cette justice repose davantage sur l’équité que sur l’égalité : l’enrichissement ne doit pas se faire au détriment des autres.
« L’attachement à l’impôt réside dans sa capacité à corriger des disparités jugées disproportionnées, au détriment des “petits”, des “épargnants ordinaires”, des “retraités modestes”, ou encore des “fonctionnaires modestes” ».
Les services publics sont vus comme « la contrepartie légitime des impôts, une sorte de “propriété sociale” que les cahiers dénoncent comme en déclin ». Dans les zones rurales, leur disparition est perçue comme la perte d’espaces de socialisation, d’exercice des droits et d’affirmation de l’appartenance citoyenne.
La question de l’impôt se renforce du constat que le travail ne remplit plus son rôle redistributif ni sa fonction de protection contre la pauvreté. « Les écrits dénoncent le paradoxe entre le travail et la pauvreté, revendiquant le “droit de vivre” grâce à son salaire. »
« L’expérience de la pauvreté ne se limite plus aux exclus ou marginaux des mondes productifs ; elle menace aujourd’hui ceux pleinement intégrés par leurs métiers et professions. »
Les messages dénoncent la rupture d’un pacte : « Alors que le travail contribue à la création d’une richesse commune, une juste rétribution n’a pas suivi, laissant planer la menace de la pauvreté ». « Sommes-nous destinés à devenir de futurs pauvres ? », interroge un habitant de Vauchelles-les-Quesnoy.
La pauvreté est liée à la dépendance aux aides sociales, perçue comme « une sortie de la réciprocité et du système interconnecté où chacun est traité à égalité ». Cela conduit à rejeter « l’assistanat » et ceux jugés en profiter indûment sans contribution à la collectivité.
Les pauvres (assistés) sont distingués des « travailleurs pauvres » et des « retraités modestes », seuls jugés méritants pour cette réciprocité. « “Pauvre” n’est pas un substantif décrivant une condition immuable, mais un adjectif qui traduit une dégradation de statut. »
Un accent particulier est mis sur les professions d’utilité publique, notamment dans la santé, l’éducation ou l’agriculture. Les retraités, eux, ne doivent pas être considérés comme inactifs, ayant non seulement contribué professionnellement mais continuant à participer au « bien-être national » au travers d’activités associatives et familiales.
Ces cahiers traduisent une « vision citoyenne dominée par une stricte réciprocité » dans le partage des ressources. Selon les chercheurs, cette conception majoritaire pourrait avoir découragé l’expression de ceux qu’elle exclut implicitement – notamment les pauvres ou les étrangers.
Selon cette idée contractuelle de la citoyenneté, le travail et le paiement de l’impôt sont des contributions « permettant d’exiger en retour des reconnaissances et des ressources ». Ce partage doit respecter la règle : de chacun selon ses moyens, à chacun selon sa contribution.
« Les doléances ne remettent pas en cause l’existence de classes sociales (…). Elles se concentrent sur les modalités de redistribution au sein d’une société acceptée comme hiérarchique, inégale et interdépendante. »
La menace de tomber dans la dépendance, qui plane sur les contributeurs et leurs enfants, alimente leurs craintes et frustrations. « Ces dynamiques, perturbantes pour les individus, sont décrites comme un désordre rendant opaque la compréhension du monde social », concluent les auteurs.
Riley Wenckus a utilisé TikTok pour dire à Elon Musk qu’elle a payé “une sorcière d’Etsy” 7,99 $ pour rendre sa vie “un enfer vivant.” Un nouveau marché s’est ouvert pour d’autres cherchant à suivre son exemple.
Le parti social-démocrate dirigé par Marcel Ciolacu devrait arriver en tête du scrutin présidentiel mais pourrait être contraint à une coalition instable avec l’extrême droite au parlement.La Roumanie se rend aux urnes dimanche pour la première de trois élections qui pourraient soit la maintenir sur sa voie largement pro-européenne, soit la pousser vers une position plus nationaliste susceptible d’alarmer Bruxelles, notamment en ce qui concerne le soutien continu à l’Ukraine.Le premier tour de l’élection présidentielle du pays, destiné à remplacer l’actuel président centriste en fin de mandat, Klaus Iohannis, se tiendra le 24 novembre, avec un second tour prévu le 8 décembre. Entre-temps, le 1er décembre, aura lieu le scrutin parlementaire. Continue reading…
La Russie semble avoir pour but de rendre l’Ukraine invivable. Cette conviction est largement partagée parmi les Ukrainiens et s’est intensifiée avec les récentes attaques massives du dimanche 17 novembre. Ce jour-là, l’armée russe a tiré 120 missiles et 90 drones, ciblant avant tout les infrastructures énergétiques, comme cela a été souvent le cas. Dès le début de l’année 2024, Moscou en a fait un de ses principaux objectifs.
Ces assauts, menés dimanche dernier, ont causé dix morts et laissé plus d’un million de personnes sans électricité. Les habitants redoutent que les coupures ne perdurent et s’aggravent, alors que l’hiver est imminent.
L’Ukraine ne dispose actuellement que de moins d’un tiers de sa capacité de production d’énergie d’avant-guerre, un chiffre en constante diminution. Déjà, en 2022 et 2023, environ la moitié de ces capacités avaient été perdues (soit détruites ou prises par l’armée russe). Malgré des restrictions énergétiques majeures, le pays a réussi à survivre à deux hivers dans des conditions difficiles, aidé par des températures relativement clémentes et une baisse de la consommation d’énergie, entre autres facteurs.
Mais pour l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la situation est critique en prévision de la prochaine « saison de chauffage ». « Les pressions sur le système sont désormais écrasantes », indique l’AIE dans un rapport publié en septembre.
Les coupures d’électricité perturbent déjà gravement la vie des Ukrainiens. Selon un rapport de la Mission de surveillance des droits humains des Nations unies, ces interruptions pourraient durer de quatre à dix-huit heures par jour cet hiver.
Ces perturbations risquent d’amplifier les déplacements internes vers l’ouest du pays et les départs au-delà des frontières. Céline Bayou, chercheuse affiliée au Centre de recherche Europe-Eurasie de l’Inalco, s’est rendue à Kiev durant l’été et relate :
« Dans un train, j’ai parlé à une femme qui allait en Pologne pour quelques jours et qui m’a confié qu’elle ignorait si elle retournerait à Kiev, tant son quotidien était éprouvant en raison des coupures d’électricité. »
La spécialiste a remarqué que cette fatigue et ce stress étaient omniprésents chez de nombreux habitants de la capitale. « Les coupures sont rarement signalées à l’avance. Il est donc impossible d’utiliser l’ascenseur, par exemple. Par temps chaud, il devient difficile de conserver des aliments frais. Sans électricité, il est également impossible de cuisiner », détaille-t-elle.
En juillet dernier, la mission de l’ONU soulignait que la moitié des Ukrainiens quittant le pays citaient la crise énergétique comme principal motif. L’arrivée de l’hiver ajoute l’urgence du chauffage à cette liste de préoccupations. La Banque nationale d’Ukraine anticipe le déplacement de 500 000 personnes supplémentaires en 2024 et 2025.
Les zones les plus proches du front subissent les plus lourdes destructions. L’oblast de Kharkiv, autrefois le troisième plus peuplé du pays avant 2022, ne possède plus aucune grande installation de production de chaleur.
« L’Ukraine dépend de plus en plus de ses trois dernières centrales nucléaires [la quatrième, à Zaporijia, étant sous contrôle russe, NDLR] », observe l’AIE. Un scénario redouté serait que le Kremlin cible ces installations stratégiques pour infliger un coup décisif à son voisin.
« Je doute d’une attaque directe. Le coût en termes d’image serait trop élevé. La Russie risquerait de perdre ses alliés, notamment la Chine, pour qui le nucléaire représente une ligne rouge bien définie », estime Céline Bayou.
« Certes, il y a déjà eu des attaques, puisque la centrale nucléaire de Zaporijia est aux mains de l’armée russe », déclare Olena Pavlenko, présidente du groupe de réflexion ukrainien spécialisé dans l’énergie DiXi Group. Elle déplore que « personne ne veuille les reconnaître comme telles ». Même les centrales sur le territoire sous contrôle de Kiev ne sont pas épargnées par les bombardements ennemis.
« Les Russes frappent autour des centrales : stations, transformateurs, et autres infrastructures. Cela nuit gravement à la transmission et, par conséquent, au système électrique dans son ensemble. Sans oublier les dégâts pour les centrales elles-mêmes », ajoute Olena Pavlenko.
Ainsi, le 16 novembre, deux lignes électriques reliant la centrale de Zaporijia ont été endommagées « en raison des bombardements ennemis », d’après DiXi Group.
Dans son rapport de septembre, l’AIE a placé en priorité absolue le renforcement de la sécurité des sous-stations proches des centrales nucléaires, mettant en avant leur importance cruciale.
« Nous avons besoin du soutien de l’Union européenne et de nos partenaires pour protéger nos maigres capacités énergétiques restantes, ce qui implique de recevoir davantage d’équipements de défense », insiste Olena Pavlenko.
Dans le cadre des réparations et de l’achat d’équipements, la Commission européenne et le ministère ukrainien de l’Énergie ont mis sur pied le Fonds de soutien à l’énergie de l’Ukraine. Ce mécanisme, salué pour son efficacité, a permis de collecter 750 millions d’euros.
L’Union européenne aide également l’Ukraine via l’exportation d’électricité. Cependant, même avec un approvisionnement maximal de 1,7 GW importé, le manque pourrait atteindre 6 GW, soit l’équivalent de la demande annuelle de pointe au Danemark, avertit l’AIE.
Pour atténuer les tensions sur son réseau et réussir à traverser l’hiver, l’Ukraine devra compter sur un allié imprévisible : la météo.
Les astrophysiciens affirment que le matériel pourrait indiquer qu’une étoile est en train de mourir et que l’éjection de matière signale une supernova imminente.Une étoile enveloppée dans un cocon en forme d’œuf a été révélée dans les premières images détaillées d’une étoile au-delà de la Voie lactée.Jusqu’à présent, les étoiles dans d’autres galaxies étaient visibles comme de simples points de lumière, même lorsqu’elles étaient observées à l’aide de télescopes. Désormais, grâce à l’Interféromètre du Très Grand Télescope (VLTI) de l’Observatoire Européen Austral, les astronomes ont capturé la première image rapprochée. Continue reading…
Chaque semaine, Alternatives Economiques vous propose quatre graphiques pour décrypter autrement l’actualité.
Au programme de ce graphorama : la natalité française en déclin ; l’armée russe subit des pertes humaines record en Ukraine ; les salaires des métiers de la « deuxième ligne » ne suivent pas l’inflation ; la domination persistante de Google et Facebook sur le web en France.
Dis papa, c’est encore loin le « réarmement démographique » ? Malgré le discours appuyé du président de la République concernant les défis démographiques, la fécondité hexagonale vacille sérieusement. En 2023, les Français ont mis au monde « seulement » 677 800 bébés, soit une baisse de 6,6 % par rapport à 2022. Une diminution inédite depuis la fin du baby-boom, selon l’Insee, qui a dévoilé ces données à la mi-novembre.
Depuis 2010, le nombre de naissances est en recul de près de 20 %, et les premières indications pour 2024 montrent que ce déclin continue, bien que plus lentement. Cette baisse touche chaque tranche d’âge, mais davantage les femmes entre 25 et 34 ans, traditionnellement les plus productives sur le plan démographique.
Comme toujours, ces données ponctuelles ne suffisent pas à conclure : les Français choisissent-ils d’avoir moins d’enfants ou différeront-ils leurs projets parentaux à un avenir plus favorable ? Seul l’avenir nous le dira.
Sur un plan européen, la France n’est pas isolée : le nombre de naissances a chuté de 5,5 % en moyenne en 2023 (par rapport à 2022). La tendance est toutefois plus accentuée dans l’Est et l’Ouest de l’Europe que dans le Sud et le Nord. Avec un indice conjoncturel à 1,79 enfant par femme en 2022, la France demeure toutefois leader en Europe pour la fécondité, un motif d’espoir face à la panique démographique ambiante.
Xavier Molénat
Le mois d’octobre a été marqué par un record funeste pour la Russie, qui a vu le plus grand nombre de ses soldats périr sur le champ de bataille depuis le début de l’offensive en Ukraine en février 2022. Selon les Forces armées ukrainiennes, environ 42 000 soldats russes ont perdu la vie le mois dernier — un chiffre confirmé par l’état-major britannique. Tony Radakin, son chef, a même déclaré à la BBC, le 10 novembre, qu’octobre avait été le mois le plus meurtrier pour Moscou, avec en moyenne 1 500 morts et blessés chaque jour.
C’est à ce prix que la Russie poursuit son grignotage du territoire ukrainien dans l’Est, multipliant des assauts quotidiens par centaines et envoyant des soldats d’infanterie à l’abattoir pour épuiser les défenses adverses. Dans le même temps, ses avions et drones ciblent les infrastructures énergétiques ukrainiennes. Le Kremlin reste résolu à fragiliser au maximum le moral, les conditions de vie et le territoire ukrainiens, notamment avant un potentiel retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Selon Tony Radakin, la Russie approche les 700 000 morts et blessés depuis le début de l’invasion. Ces chiffres corroborent ceux rapportés par le Wall Street Journal en septembre, citant des sources confidentielles, qui évoquaient environ 200 000 morts et 400 000 blessés. Les pertes ukrainiennes — 80 000 morts et 400 000 blessés — portent le total des victimes (morts et blessés) à plus d’un million depuis le début du conflit.
Eva Moysan
Rappelez-vous : durant la pandémie de Covid-19, les Français étaient priés d’applaudir les héros en « première ligne » — des soignants confrontés au virus. Juste derrière eux se trouvaient les travailleurs de la « deuxième ligne », qui bénéficiaient eux aussi d’une certaine reconnaissance, surtout symbolique.
Les caissières, agents de nettoyage et ouvriers agroalimentaires formaient cette « deuxième ligne », regroupant selon l’Insee des métiers essentiels à la continuité économique et sociale, mais difficiles à exercer en télétravail. Ils représentaient en 2022 près de 29 % des travailleurs du privé, soit 6,8 millions de personnes.
Pourtant, quatre ans après la crise, cette reconnaissance se fait attendre sur le plan financier. Leur salaire mensuel moyen atteignait 1 830 euros nets (équivalent temps plein) en 2022, soit un peu moins que celui des autres employés et ouvriers du privé (1 858 euros nets).
Pire : malgré une inflation de 8,6 % entre 2019 et 2022, les rémunérations de ces professions n’ont pas suivi. En euros constants, elles ont reculé en moyenne de 0,7 %, avec de fortes disparités entre ceux ayant bénéficié de hausses (comme les aides à domicile) et ceux restés à la traîne, notamment les ouvriers peu qualifiés du BTP. Pas de quoi mériter des applaudissements cette fois-ci.
Audrey Fisné-Koch
Pas de surprise ici : le web en France reste dominé par quelques firmes américaines. Une récente étude de l’Arcom a analysé l’audience nationale des sites qui comptent au moins 45 millions d’utilisateurs dans l’Union européenne, en excluant les plateformes telles qu’Amazon ou Leboncoin.
Facebook, bien qu’on le dise en perte de vitesse, demeure en tête avec 49 millions de visiteurs uniques mensuels. Sur une population française de 59,3 millions (données concernant les plus de 12 ans), cela équivaut encore à plus de 80 % des habitants. Meta possède aussi Instagram, classé cinquième site en termes d’audience. Les services de Google complètent le top 5, avec YouTube, le moteur de recherche Google Search, et Google Maps.
Dans cette lutte pour capter l’attention, Snapchat et TikTok s’illustrent également, avec un temps moyen passé par utilisateur supérieur à celui des autres plateformes. Ils figurent parmi les trois sites ayant les audiences les plus jeunes (16 % et 14 % d’utilisateurs de moins de 18 ans, respectivement). À leurs côtés, Pornhub se distingue aussi avec une proportion similaire (16 %) de mineurs dans son audience.
Justin Delépine
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