Conner O’Malley est le barde de la Manosphère
Le travail absurde et poignant du comédien capture les vies des jeunes hommes frustrés qui ont aidé Donald Trump à gagner l’élection.
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La puissance actuelle de l’IA, bien qu’impressionnante, présente des risques considérables. Les machines deviennent de plus en plus intelligentes, toutefois, l’AGI, ou Intelligence Artificielle Générale, n’est pas encore à notre portée. Pour Yoshua Bengio, professeur à l’Université de Montréal, si les choses continuent ainsi, les capacités cognitives des machines pourraient bientôt rivaliser avec les nôtres. Cela soulève la possibilité que l’IA se retourne contre nous.
Mais quelles en sont les implications pour la société ? Aujourd’hui, l’IA détient presque toutes les connaissances. Comme le renseignement confère le pouvoir, le contrôle par l’IA de ce pouvoir pourrait être encore plus préoccupant.
Quoi qu’il en soit, Bengio estime que le développement des machines alimentées par l’IA implique des investissements considérables. Très peu d’entreprises et de pays seront donc en mesure de le faire.
Ce qui entraîne une concentration de pouvoir à divers niveaux : économique, politique et militaire, entre autres.
Selon Bengio, ces innovations technologiques pourraient devenir réalité dans quelques décennies.
Néanmoins, il souligne un risque majeur lié à une évolution accélérée de l’IA : le manque de protocoles garantissant la sécurité et la bienveillance de ces systèmes envers l’humanité.
« Actuellement, il est encore impossible d’assurer un tel contrôle », a-t-il précisé dans sa déclaration.
Ce pionnier de l’intelligence artificielle met également en garde sur les méthodes d’entraînement adoptées par les entreprises d’IA comme OpenAI, Google, Meta et Microsoft.
Il fait valoir que les techniques actuelles pourraient produire des systèmes potentiellement hostiles aux intérêts humains.
« J’ai identifié deux risques majeurs liés à la technologie d’intelligence artificielle. D’une part, le risque de détournement par des acteurs malveillants, déjà observé avec les attaques de phishing. D’autre part, la présence de groupes, bien que minoritaires, mais influents, désireux de remplacer l’humain par la machine ».
⭐️📹 “Comment l’IA menace l’humanité, avec Yoshua Bengio”, une vidéo de Dr Waku avec l’interviewé @Yoshua_Bengio.
Dr Waku a déclaré : “Je gère la chaîne YouTube Dr Waku, et j’ai réalisé cette vidéo comme une plongée approfondie dans la superintelligence, destinée au grand public.”
🔗 Regardez le teaser… pic.twitter.com/S0wAyUyqYU
— Future of Life Institute (@FLI_org) October 25, 2024
Face à ces défis, Bengio appelle à l’établissement immédiat de garde-fous appropriés pour encadrer le développement de ces technologies. Mais cela existe-t-il déjà ?
Un document signalant les dangers posés par les systèmes d’IA avancés a reçu le soutien de Bengio en juin dernier.
Intitulée « Le droit d’alerter sur l’intelligence artificielle avancée », cette initiative, soutenue par d’anciens et actuels collaborateurs d’OpenAI, la société derrière ChatGPT, avait pour but de sensibiliser les parties concernées par l’IA, y compris la communauté scientifique, les autorités et le grand public.
Les préoccupations concernant OpenAI se sont intensifiées après la dissolution de son équipe « AGI Readiness » le mois d’octobre dernier.
Pour aborder ces enjeux, Bengio préconise un cadre réglementaire obligatoire et urgent.
Il propose en particulier l’ instauration d’un enregistrement obligatoire pour les entreprises développant des modèles d’IA de grande envergure, notamment ceux nécessitant des investissements considérables.
Cette mesure permettrait aux autorités d’ avoir une meilleure visibilité sur les développements technologiques et leurs caractéristiques.
Face au rythme rapide d’évolution de l’IA, il souligne combien il est crucial pour les gouvernements d’adopter une approche novatrice dans la création de réglementations.
Le but est donc de développer un cadre législatif suffisamment adaptable pour suivre les transformations technologiques continues.
À l’exemple de l’AI Act qui est entré en vigueur le 1er août de cette année dans toute l’Europe.
De toute cette discussion, la question de Bengio m’a particulièrement interpellé. « La création d’entités artificielles dépassant l’intelligence humaine pourrait-elle constituer une menace existentielle pour notre espèce ? ».
Ces interrogations, selon lui, représentent à la fois un défi philosophique et éthique sans réponse définitive.
Il appelle donc à une approche pragmatique et nuancée et insiste sur l’importance de continuer les recherches, tout comme de rester vigilant pour anticiper et réduire les risques liés à l’évolution des intelligences artificielles.
Sa vision appelle à l’action citoyenne et collective, rappelant que les sociétés humaines ont la possibilité de guider leur trajectoire technologique.
Pour relever ce défi, il estime primordial de mobiliser un nombre suffisant de personnes conscientes des opportunités et des dangers liés à l’IA.
La stratégie devrait être multidimensionnelle, c’est-à-dire que les solutions devront être technologiques, politiques et sans doute hybrides.
L’essentiel, selon lui, est de débuter dès à présent un effort collectif réfléchi pour guider l’évolution de ces technologies de façon responsable et bénéfique pour l’humanité.
Le défi majeur réside dans la capacité des technologies d’IA à modifier la perception de la réalité.
La diffusion de fausses informations et la manipulation des opinions sont également des défis cruciaux qui s’accentueront avec le progrès des systèmes d’intelligence artificielle.
Cela semble logique, puisque les systèmes actuels sont déjà capables de créer des images très réalistes, ainsi que d’imiter notre voix tout en superposant les vidéos d’autres personnes.
Cette capacité à générer des images, des enregistrements sonores et des vidéos d’une précision troublante pourrait devenir un vecteur puissant de désinformation.
Par conséquent, cela pourrait miner l’intégrité des processus démocratiques et influencer la formation des opinions individuelles.
Bluesky ne sera jamais Twitter. YouTube n’est plus à propos de vidéos drôles faites avec vos amis. L’ancien internet est parti, mais il peut être refait. Le site web IMG_0001 le prouve.
Les promotions du Black Friday battent leur plein en ce moment, ce qui a fait baisser de nombreux gadgets préférés à leurs prix les plus bas de l’année. Par exemple, le Fitbit Charge 6 est actuellement à un prix record de 100 $. C’est un choix de premier plan dans notre guide des meilleurs trackers de fitness, en partie grâce à ses capacités complètes de suivi des exercices et à son GPS intégré.
Le Charge 6 a quelques arguments en sa faveur. Avec le nouveau modèle, Fitbit a ajouté un capteur de fréquence cardiaque plus précis, la possibilité de se connecter à des machines d’exercice via Bluetooth, ainsi qu’un bouton physique latéral pour faciliter la navigation dans les menus. Si vous êtes abonné à YouTube Music Premium, vous pouvez également utiliser l’appareil pour contrôler la lecture de YouTube Music.
En conservant certaines caractéristiques des versions précédentes, le Charge 6 offre un suivi complet pour 20 exercices distincts, avec un GPS intégré pour des activités comme la course et le cyclisme. Il conserve également le design du Charge 5, ce qui est, dans ce cas, un avantage. Le fait qu’il ne soit pas une smartwatch rend le Charge 6 confortable à porter et permet une autonomie de plusieurs jours, contrairement à une autonomie d’un jour au maximum. L’écran AMOLED en couleur est facile à lire et visuellement agréable, même en extérieur. Parmi les autres caractéristiques notables, on trouve le support pour les paiements sans contact via Fitbit Pay et Google Wallet.
Les seuls inconvénients du Charge 6 sont que Fitbit ne propose pas d’intégration avec Apple Health et que certaines données et fonctionnalités sont réservées à l’abonnement premium de l’entreprise. Cependant, si vous recherchez un tracker de fitness capable de tout faire, le Charge 6 est l’une des meilleures options en ce moment.
Pour ceux qui souhaitent dépenser moins sur un tracker de fitness, je mentionnerai qu’Amazon a également réduit le prix de l’Inspire 3. Il est actuellement à 70 $, au lieu de 100 $. Le tracker de fitness d’entrée de gamme de Fitbit est une bonne option pour ceux qui ne voient pas d’inconvénient à emmener leur téléphone lors de leurs sorties à vélo ou de leurs courses, car l’appareil ne dispose pas de GPS intégré.
Découvrez toutes les dernières offres du Black Friday et du Cyber Monday ici.Cet article est initialement paru sur Engadget à l’adresse https://www.engadget.com/deals/black-friday-deals-bring-the-price-of-the-fitbit-charge-6-down-to-a-record-low-of-100-171919780.html?src=rss
Chaque semaine, Alternatives Economiques vous propose quatre graphiques pour décrypter autrement l’actualité.
Au programme de ce graphorama : la natalité française en déclin ; l’armée russe subit des pertes humaines record en Ukraine ; les salaires des métiers de la « deuxième ligne » ne suivent pas l’inflation ; la domination persistante de Google et Facebook sur le web en France.
Dis papa, c’est encore loin le « réarmement démographique » ? Malgré le discours appuyé du président de la République concernant les défis démographiques, la fécondité hexagonale vacille sérieusement. En 2023, les Français ont mis au monde « seulement » 677 800 bébés, soit une baisse de 6,6 % par rapport à 2022. Une diminution inédite depuis la fin du baby-boom, selon l’Insee, qui a dévoilé ces données à la mi-novembre.
Depuis 2010, le nombre de naissances est en recul de près de 20 %, et les premières indications pour 2024 montrent que ce déclin continue, bien que plus lentement. Cette baisse touche chaque tranche d’âge, mais davantage les femmes entre 25 et 34 ans, traditionnellement les plus productives sur le plan démographique.
Comme toujours, ces données ponctuelles ne suffisent pas à conclure : les Français choisissent-ils d’avoir moins d’enfants ou différeront-ils leurs projets parentaux à un avenir plus favorable ? Seul l’avenir nous le dira.
Sur un plan européen, la France n’est pas isolée : le nombre de naissances a chuté de 5,5 % en moyenne en 2023 (par rapport à 2022). La tendance est toutefois plus accentuée dans l’Est et l’Ouest de l’Europe que dans le Sud et le Nord. Avec un indice conjoncturel à 1,79 enfant par femme en 2022, la France demeure toutefois leader en Europe pour la fécondité, un motif d’espoir face à la panique démographique ambiante.
Xavier Molénat
Le mois d’octobre a été marqué par un record funeste pour la Russie, qui a vu le plus grand nombre de ses soldats périr sur le champ de bataille depuis le début de l’offensive en Ukraine en février 2022. Selon les Forces armées ukrainiennes, environ 42 000 soldats russes ont perdu la vie le mois dernier — un chiffre confirmé par l’état-major britannique. Tony Radakin, son chef, a même déclaré à la BBC, le 10 novembre, qu’octobre avait été le mois le plus meurtrier pour Moscou, avec en moyenne 1 500 morts et blessés chaque jour.
C’est à ce prix que la Russie poursuit son grignotage du territoire ukrainien dans l’Est, multipliant des assauts quotidiens par centaines et envoyant des soldats d’infanterie à l’abattoir pour épuiser les défenses adverses. Dans le même temps, ses avions et drones ciblent les infrastructures énergétiques ukrainiennes. Le Kremlin reste résolu à fragiliser au maximum le moral, les conditions de vie et le territoire ukrainiens, notamment avant un potentiel retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Selon Tony Radakin, la Russie approche les 700 000 morts et blessés depuis le début de l’invasion. Ces chiffres corroborent ceux rapportés par le Wall Street Journal en septembre, citant des sources confidentielles, qui évoquaient environ 200 000 morts et 400 000 blessés. Les pertes ukrainiennes — 80 000 morts et 400 000 blessés — portent le total des victimes (morts et blessés) à plus d’un million depuis le début du conflit.
Eva Moysan
Rappelez-vous : durant la pandémie de Covid-19, les Français étaient priés d’applaudir les héros en « première ligne » — des soignants confrontés au virus. Juste derrière eux se trouvaient les travailleurs de la « deuxième ligne », qui bénéficiaient eux aussi d’une certaine reconnaissance, surtout symbolique.
Les caissières, agents de nettoyage et ouvriers agroalimentaires formaient cette « deuxième ligne », regroupant selon l’Insee des métiers essentiels à la continuité économique et sociale, mais difficiles à exercer en télétravail. Ils représentaient en 2022 près de 29 % des travailleurs du privé, soit 6,8 millions de personnes.
Pourtant, quatre ans après la crise, cette reconnaissance se fait attendre sur le plan financier. Leur salaire mensuel moyen atteignait 1 830 euros nets (équivalent temps plein) en 2022, soit un peu moins que celui des autres employés et ouvriers du privé (1 858 euros nets).
Pire : malgré une inflation de 8,6 % entre 2019 et 2022, les rémunérations de ces professions n’ont pas suivi. En euros constants, elles ont reculé en moyenne de 0,7 %, avec de fortes disparités entre ceux ayant bénéficié de hausses (comme les aides à domicile) et ceux restés à la traîne, notamment les ouvriers peu qualifiés du BTP. Pas de quoi mériter des applaudissements cette fois-ci.
Audrey Fisné-Koch
Pas de surprise ici : le web en France reste dominé par quelques firmes américaines. Une récente étude de l’Arcom a analysé l’audience nationale des sites qui comptent au moins 45 millions d’utilisateurs dans l’Union européenne, en excluant les plateformes telles qu’Amazon ou Leboncoin.
Facebook, bien qu’on le dise en perte de vitesse, demeure en tête avec 49 millions de visiteurs uniques mensuels. Sur une population française de 59,3 millions (données concernant les plus de 12 ans), cela équivaut encore à plus de 80 % des habitants. Meta possède aussi Instagram, classé cinquième site en termes d’audience. Les services de Google complètent le top 5, avec YouTube, le moteur de recherche Google Search, et Google Maps.
Dans cette lutte pour capter l’attention, Snapchat et TikTok s’illustrent également, avec un temps moyen passé par utilisateur supérieur à celui des autres plateformes. Ils figurent parmi les trois sites ayant les audiences les plus jeunes (16 % et 14 % d’utilisateurs de moins de 18 ans, respectivement). À leurs côtés, Pornhub se distingue aussi avec une proportion similaire (16 %) de mineurs dans son audience.
Justin Delépine
Un journal local à Hawaï a expérimenté des présentateurs générés par l’IA pour engager et augmenter sa lectorat. Après deux mois, les bots ont été mis de côté.
Une relique des débuts d’internet, les utilisateurs de TikTok ravivent l’expression ‘LOLCow’ pour décrire une nouvelle génération de créateurs viraux.
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