“Top Chef 2021”: Pierre Chomet réagit à son élimination
TÉLÉVISION – C’est une élimination pour le moins inattendue. Après avoir intégré les cuisines de “Top Chef 2021” dans la brigade violette de Paul Pairet, Pierre Chomet a quitté le concours lors de l’épisode 4 du mercredi 3 mars sur M6.
Pierre Chomet a toujours voulu côtoyer les grands de la gastronomie. Et pour y arriver, il a gravi les échelons un à un: stagiaire, commis, chef de partie jusqu’à devenir sous-chef. Ces postes, il les a tous tenus dans de prestigieux établissements, comme on peut le découvrir sur son CV: Le Ritz-Carlton à Barcelone, Le Bristol à Paris, La résidence de la Pinède à Saint-Tropez, ou encore L’Atelier de Joël Robuchon à Londres. Mais ce n’est pas tout.
Celui qui se décrit comme ayant “toujours eu la bougeotte”, a également voyagé de l’autre côté du globe pour poser ses valises à Bangkok pendant six ans. Là-bas, il a été nommé sous-chef de Vincent Thierry à Chef’s Table, un restaurant gastronomique de la capitale thaïlandaise. “J’ai toujours adoré voir ce qui se passait ailleurs”, explique-t-il au HuffPost. Rentré de Bangkok en juin dernier, le jeune papa de 31 ans a posé ses valises dans sa Bretagne natale, avant d’intégrer les cuisines de Top Chef.
Après son élimination, il a accepté de répondre à quelques questions posées par Le HuffPost:
Quelles ont été vos motivations pour participer à “Top Chef”?
C’est un concours d’excellence et j’avais envie d’avoir cette expérience. Ça faisait des années que je voyais des personnes du Bristol que je connaissais y participer, comme Nastasia Lyard par exemple. Donc je me suis dit pourquoi pas moi. J’avais une place de sous-chef depuis quelques années et je voulais voler de mes propres ailes, me mesurer aux grands, et m’amuser.
Avez-vous demandé des conseils à ces anciens candidats avant de vous lancer?
Ça fait longtemps que je ne les avais pas vus et je n’étais pas en France. Et puis à écouter trop de monde, il y a trop de versions. Donc j’ai vécu ma propre aventure.
Vous êtes l’élimination surprise de cette semaine. Qu’est-ce qui a pu vous manquer lors de cette quatrième semaine de compétition?
Je suis un peu énervé pour le soufflé parce que je me dis qu’avec une minute supplémentaire au four, ça aurait été une autre version. Clairement je suis dégoûté parce que je trouve qu’il n’était pas mal et très bon. Mais on ne va pas refaire le match. Et pour ce qui est de la dernière chance, j’ai l’habitude de faire les recettes que j’ai proposées séparément, mais je ne les avais jamais réalisées ensemble ni en mono produit. Je suis très déçu parce qu’on n’a pas envie de partir, on veut que ça continue. Mais là je me suis clairement loupé.
“Je n’avais pas spécialement envie d’y aller”
En parlant de cette dernière chance, pensiez-vous que le chef Paul Pairet vous y enverrait?
Après l’épreuve du soufflé, j’avais quand même un petit espoir en me disant qu’il allait peut-être plus choisir Pauline. Je n’avais pas vu ce qu’elle avait fait, mais en discutant avec elle, je pensais qu’il l’enverrait. Je n’avais pas spécialement envie d’y aller. Mais bon qu’est-ce qu’on peut y faire? Il nous envoie et on n’a pas le choix. J’aurais préféré ne pas y aller et ne pas me louper. C’est le jeu. Et comme on dit: merci, terminé, bonsoir, rideau, next (rires).
Revenons un instant sur l’épreuve de Michel et Sébastien Bras lors du 2e prime. Votre assiette se qualifie à votre grand étonnement. Pourquoi avez-vous été si surpris?
Il faut savoir qu’à cette épreuve de revisite, Paul Pairet m’avait dit que j’étais hors sujet et qu’il allait certainement m’envoyer en dernière chance. Pour lui, plus on en fait, plus on en sort grandi et plus on est “chaud patate”. Je suis quelqu’un toujours un peu insatisfait de son travail. Ce que j’ai envoyé ce jour-là, ça ne me plaisait pas trop visuellement et le cœur coulant n’a pas coulé. Je savais que les goûts étaient là et qu’ils fonctionnaient bien, mais je ne m’attendais pas à être qualifié. Ça a été une belle surprise. Ça s’est vu d’ailleurs à la diffusion. Rien n’a été joué, c’est mon naturel qui a parlé (rires).
Comment se sont passées vos semaines de compétition aux côtés du chef Paul Pairet?
Très bien. Quand je me suis inscrit à “Top Chef”, il y avait deux chefs que j’appréciais beaucoup. Il y a le côté Asie qui m’attirait chez Paul Pairet, lui étant à Shanghaï et moi à Bangkok. Il a un petit peu la folie, le freestyle que je n’ai pas dans ma cuisine.
Et aussi Philippe Etchebest, parce que c’est le côté meilleur ouvrier de France et palace qui me rappelait mon premier chef. Donc je me suis dit que si je m’inscrivais à “Top Chef”, si j’étais pris, si je passais la première émission, et si en plus j’étais dans la brigade de Paul Pairet; ce serait magnifique. Et c’est ce qui s’est passé!
Avez-vous été dans son restaurant Ultraviolet à Shanghaï justement?
J’adorerais, mais c’est très compliqué d’y aller. Après, il ne m’a pas proposé non plus. Je vais le rappeler d’ailleurs pour en discuter avec lui (rires).
“Je suis un papa comblé depuis un mois et demi”
Quels sont vos projets futurs?
Avec ma compagne Cristina, nous souhaitons ouvrir notre restaurant en France. À Paris, ou peut-être plus en Bretagne, pour une meilleure qualité de vie pour notre enfant. Maintenant je ne suis pas chauvin, donc je suis prêt à aller partout où je me sens à l’aise. Je ne suis fermé à aucune proposition. Je pense qu’avec la visibilité et le tremplin de “Top Chef”, ce serait dommage de ne pas l’utiliser. Aujourd’hui, l’objectif est d’ouvrir notre établissement avant la treizième saison de février prochain, avant que de nouveaux candidats arrivent. Peut-être d’ici la fin de l’année 2021 ou pour début 2022. Après c’est ce que j’ai en tête. Si ça ne se fait pas à ce moment-là, ça se fera après. Et puis je compte aussi profiter de mon enfant. Je suis un papa comblé depuis un mois et demi. C’est un nouveau métier et une nouvelle vie avec de grosses responsabilités.
Un petit pronostic pour la finale?
Depuis le début, je dis que les 2 finalistes seraient Matthias et Sarah, par rapport à leurs profils, à ce que j’ai pu voir de leurs préparations, et de ce qu’on a échangé.
À voir également sur Le HuffPost: Mory Sacko s’est inspiré de Netflix pour “Cuisine Ouverte” sur France 3
Laisser un commentaire