L’auteur présumé des faits était d’abord “en fuite” a déclaré sur BFMTV le chef du SIRPA-Gendarmerie. Il a été retrouvé mort, a annoncé peu avant 9h le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui se rend sur place.
Les militaires, qui appartenaient à la compagnie d’Ambert, ont été blessés mortellement par arme à feu par cet homme de 48 ans, alors qu’ils tentaient de porter secours à une femme ayant trouvé refuge sur le toit d’une maison.
Des gendarmes alertés pour des violences familiales
Peu après minuit, deux gendarmes, alertés pour des faits de violence sur conjoint, ont été visés par des tirs après avoir tenté de s’approcher de la maison où la femme menacée s’était réfugiée. L’un d’eux est décédé des suites de ses blessures tandis que le deuxième, blessé à la cuisse, a été transporté par les pompiers vers le centre hospitalier d’Ambert.
Après ces premiers tirs, le forcené a mis le feu à sa maison.
Des gendarmes présents aux abords de l’habitation et cherchant à savoir si les pompiers pouvaient s’engager pour éteindre l’incendie ont à leur tour été visés. L’homme, retranché chez lui et lourdement armé, a alors fait deux nouvelles victimes parmi les militaires, a confirmé à l’AFP le parquet de Clermont-Ferrand qui précise que la femme a pu être mise en sécurité.
L’auteur des coups de feu mortels serait connu pour des faits liés à des problèmes de garde d’enfant. “C’est une opération de gendarmerie qui s’inscrit dans un cadre de violence intra-familiale qui a connu des suites toujours en cours de développement”, a indiqué la préfecture du Puy-de-Dôme à l’AFP.
Interrogé par RMC, le maire de Saint-Just a fait part de la vive émotion dans la commune où la petite brigade de gendarmerie d’Ambert est connue de tous. François Chautard a ajouté que, la maison était “totalement détruite par l’incendie”.
“Ce sont nos héros”, a déclaré Emmanuel Macron dans un hommage partagé peu après 9h ce mercredi sur Twitter.
Le premier ministre Jean Castex a également réagi ce mercredi matin.
Qui sont les victimes
Les victimes sont le brigadier Arno Mavel (21 ans), le lieutenant Cyrille Morel (45 ans) et l’adjudant Remi Dupuis (37 ans), a indiqué le ministère de l’Intérieur dans son communiqué.
Le brigadier Mavel, 21 ans, a été le premier à succomber à ses blessures.A vant cela, il avait visé les deux premiers gendarmes qui étaient intervenus, tuant l’un d’entre eux. Il a ensuite à nouveau tiré sur les militaires présents aux abords de l’habitation, faisant deux nouvelles victimes.
Le lieutenant Morel, 45 ans, et l’adjudant Dupuis, 37 ans, ont été mortellement touchés alors qu’ils effectuaient une reconnaissance en direction de la maison du forcené, est-il précisé.
Quant au quatrième gendarme, blessé ”à la cuisse” au cours de l’opération, Gérald Darmanin et Marlène Schiappa ont affirmé qu’il a été “pris en charge par les secours” et que “ses jours ne sont pas en danger”.
Plus d’informations à venir.
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