Retour en arrière : une politique environnementale remise en question

Le 12 mars 2025, le gouvernement de Donald Trump a annoncé une révision majeure des politiques environnementales précédemment établies par l’administration de Joe Biden. Ce changement a pour objectif de réduire les contraintes réglementaires sur les industries polluantes, notamment en ce qui concerne les émissions des automobiles et des centrales à charbon. Lee Zeldin, directeur de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), a qualifié cet événement de « journée de déréglementation la plus importante de l’histoire des États-Unis », promettant une relance de l’industrie américaine.

Des mesures controversées pour un avenir incertain

Parmi les trente mesures introduites par le gouvernement, une règle cruciale proposée en 2024 pour les centrales à charbon a été annulée. Cette règle aurait exigé une réduction quasi totale des émissions de CO₂, avec des technologies de captage de carbone. Initialement, elle devait entrer en vigueur en 2032 et était destinée à empêcher l’émission de près de 1,4 milliard de tonnes de CO₂ d’ici 2047, un montant équivalent aux émissions annuelles de 328 millions de voitures.

Réactions des défenseurs de l’environnement

Les changements annoncés ont suscité des réactions vives de la part des organisations environnementales. Charles Harper, de l’association Evergreen, a dénoncé cette révision comme un feu vert pour les entreprises polluantes à émettre des déchets sans limites. De plus, Trump, connu pour son scepticisme envers le changement climatique, a déjà réduit le personnel de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) et a prévu des licenciements à l’EPA, avec un budget en baisse de 65 %.

Impact sur les ressources en eau

Une autre mesure significative concerne un retour sur les normes d’émissions polluantes des automobiles, qui devaient entrer en vigueur en 2027. L’EPA prévoit également de redéfinir la portée de la Clean Water Act, une loi essentielle visant à protéger les eaux navigables des États-Unis. Selon les nouvelles directives, seules les eaux “relativement permanentes” seraient protégées, ce qui pourrait exclure des millions d’hectares de zones humides et de <>, des écosystèmes essentiels pour la filtration de l’eau et la prévention des inondations.

Démantèlement des efforts de justice environnementale

Lee Zeldin a également annoncé la fermeture des services chargés des missions de justice environnementale au sein de l’EPA, mettant ainsi un terme aux efforts fédéraux pour lutter contre la pollution touchant les populations défavorisées. Matthew Tejada, du Natural Resources Defense Council, a exprimé son inquiétude en déclarant que ces réformes ramèneraient le pays à une époque de pollution incontrôlée, risquant d’exposer les Américains à des produits chimiques toxiques.

Un futur à redéfinir en matière de politique environnementale

À l’heure où les enjeux environnementaux sont de plus en plus critiques, ces mesures soulèvent des inquiétudes quant à l’avenir de la politique climatique aux États-Unis. Les conséquences potentielles sur la santé publique et sur l’environnement sont considérables, suscitant un débat intense sur la nécessité d’un équilibre entre développement économique et protection de l’environnement. Comme le souligne l’actualité, chaque étape prise par l’EPA et le gouvernement est suivie de près par les citoyens et les militants écologistes.


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