“Il y a un consensus de nos services de renseignement pour dire que la Russie continue d’essayer d’influencer nos élections en 2020”, a reconnu Christopher Wray devant le Congrès américain, écartant pour l’instant les tentatives de hacking vues en 2016 mais désignant d’intenses activités malveillantes sur les réseaux sociaux.
Selon lui, ces efforts cherchent avant tout à attiser la discorde et la division tout en “dénigrant en priorité le vice-président Biden”, l’adversaire démocrate de Donald Trump.
C’est probablement ce dernier point qui a fait bondir le président américain qui s’est fendu d’un tweet reprenant publiquement le directeur du FBI qu’il a lui-même nommé à ce poste.
“Mais Chris, tu ne vois même pas l’activité de la Chine, alors même qu’elle représente une BIEN PLUS grande menace que la Russie, Russie, Russie”, s’est agacé sur Twitter Donald Trump. Et de conclure cette sortie par une nouvelle mise en cause du vote par correspondance, réputé plus favorable à son adversaire Joe Biden.
But Chris, you don’t see any activity from China, even though it is a FAR greater threat than Russia, Russia, Russia. They will both, plus others, be able to interfere in our 2020 Election with our totally vulnerable Unsolicited (Counterfeit?) Ballot Scam. Check it out! https://t.co/mH3vrHWvS8
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) September 18, 2020
“La Russie et la Chine pourront tous deux, et bien d’autres, interférer dans nos élections grâce à ce scrutin frauduleux totalement vulnérable”, s’est emballé Donald Trump, en concluant son message par un “tu devrais vérifier”. Un message une fois encore signalé par Twitter qui rassure désormais systématiquement ses utilisateurs sur la fiabilité du vote par correspondance honni par le président sortant.
Le géant de l’informatique Microsoft a révélé récemment avoir détecté des cyberattaques venant de Russie et de Chine, visant des personnes et organisations liées à la préparation de l’élection présidentielle américaine du 3 novembre. Ces attaques ont ciblé le personnel des campagnes du président Donald Trump et de son rival démocrate Joe Biden.
Au coeur de l’été, Christopher Wray avait également pointé du doigt les “interférences” de la Chine dans la présidentielle américaine. “La campagne d’influence pernicieuse de la Chine vise nos politiques et nos positions 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an”, avait-il déclaré lors d’une intervention au cercle de réflexion Hudson Institute à Washington.
Pour lui il n’y avait “pas de menace spécifique” sur le scrutin du 3 novembre. Mais ces pressions “permanentes” ont ”évidemment des implications pour les élections”, a-t-il estimé. Et les Chinois “ont sans aucun doute des préférences”, avait ajouté le patron du FBI sans en dire davantage.
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