Un lecteur de la Montagne inhumé avec des journaux pour respecter ses dernières volontés
Ancien cadre EDF, cet habitant du Puy-de-Dôme a été inhumé ce vendredi 31 juillet, dans le caveau familial à Saint-Remy-sur-Durolle.
“Pour lui, les obsèques étaient une opération mercantile et il voulait consacrer son argent à ce qui l’intéressait. Il aurait voulu un cercueil en sapin basique qui n’existe pas et ne voulait pas de capitonnage. Lorsque je lui ai dit qu’il faudrait peut-être bien mettre quelque chose, il m’a dit : eh bien, il n’y a qu’à mettre mon journal!”, raconte sa fille Martine Glorieux au journal La Montagne.
Une volonté réalisable, comme l’a précisé au quotidien le gérant des pompes funèbres: “Le capitonnage d’un cercueil est une option pas une obligation. Mon rôle de professionnel est de répondre aux demandes des familles qui, de plus en plus, souhaitent personnaliser les obsèques jusqu’au cercueil lui-même”, indique David Ducron.
Un lecteur incontesté
De son vivant, René Armentier ne manquait aucune occasion de lire son journal. “Mon père a toujours été abonné à La Montagne, dimanche et jours fériés compris. Il lisait son journal de A à Z.”, confie sa fille au quotidien.
Elle poursuit. “D’abord les avis d’obsèques, pour voir s’il y avait des célébrités comme il disait, c’est-à-dire des gens qu’il connaissait. Il poursuivait par le sport, le foot surtout car je crois qu’il y avait joué étant jeune. Et puis la politique nationale et surtout régionale : aux dernières municipales, il m’avait demandé de lui donner le nom de tous les maires des communes qu’il connaissait. Il finissait par le programme télé pour les info, les documentaires et le foot.”
Martine Glorieux a toujours vu ce journal chez son père. La Montagne ne cachait plus de secret pour ce Puydômois, qui emporte avec lui son quotidien préféré.
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