L’enquête, confiée au commissariat de police de la ville, porte sur le “port ou l’exhibition d’uniformes, insignes ou emblèmes rappelant ceux d’organisations ou de personnes responsables de crimes contre l’humanité”, a-t-il précisé.
Cette infraction est passible d’une amende pénale de 1500 euros.
Après la parution d’un article dans Vosges Matin, la préfecture des Vosges avait effectué un signalement au parquet au titre de l’article 40 du Code de procédure pénale qui impose à toute autorité ayant connaissance d’un crime ou d’un délit de le signaler à la justice.
“Plus jamais cela! Halte au nazisme…”
Une photo publiée dans le quotidien régional montre une manifestante, dont le visage est flouté, arborant une pancarte sur laquelle des seringues forment une croix gammée et barrée de ces mots: “Plus jamais cela! Halte au nazisme…”.
Cette enquête a été ouverte alors qu’à Metz, une enseignante “connue pour son appartenance à la mouvance d’extrême droite” sera jugée en septembre pour “provocation à la haine raciale” après avoir brandi samedi une pancarte antisémite dans une manifestation anti-pass sanitaire.
La diffusion d’une photo de l’écriteau sur les réseaux sociaux avait suscité un tollé dans la classe politique et les organisations de lutte contre le racisme et l’antisémitisme.
À voir également sur Le HuffPost: Pass sanitaire: 237.000 manifestants partout en France, très encadrés par la police
En savoir plus sur L'ABESTIT
Subscribe to get the latest posts sent to your email.