Le site a notamment justifié sa décision par la présence d’une vidéo, depuis supprimée, qui violait sa politique luttant contre l’incitation à la violence.
La page d’accueil de la chaîne Trump présentait en effet une vidéo datant d’un mois du chef de l’État qui mettait en doute le processus de l’élection présidentielle de novembre et avait enregistré quelque 5,8 millions de vues.
La chaîne du président américain, qui comptait 2,77 millions d’abonnés, est désormais “suspendue de tout nouveau téléchargement de contenu pour au moins sept jours”, a ajouté YouTube. La plateforme de partage de vidéos a également déclaré qu’elle “désactiverait indéfiniment les commentaires” sur la chaîne Trump pour des raisons de sécurité.
1/ After review, and in light of concerns about the ongoing potential for violence, we removed new content uploaded to Donald J. Trump’s channel for violating our policies. It now has its 1st strike & is temporarily prevented from uploading new content for a *minimum* of 7 days.
— YouTubeInsider (@YouTubeInsider) January 13, 2021
Twitter, Facebook, YouTube…
La semaine dernière, Facebook a suspendu les comptes Facebook et Instagram de Donald Trump à la suite de la violente invasion du Capitole américain par une foule de ses partisans, qui a provisoirement perturbé la certification de la victoire électorale du démocrate Joe Biden.
Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, a affirmé que le président américain avait utilisé la plateforme pour inciter à la violence, et qu’il pourrait continuer à le faire.
Twitter est allé plus loin en supprimant le compte du milliardaire républicain, le privant de sa plateforme préférée. Précédemment, le réseau social des gazouillis marquait assortissait déjà d’avertissements ses tweets niant le résultat des élections. Le réseau social a aussi “suspendu de façon permanente” 70.000 comptes affiliés QAnon, une mouvance complotiste pro-Trump.
Apple et Google ont retiré le réseau social conservateur Parler, très prisé des partisans de Donald Trump, de leurs plateformes de téléchargement d’applications. Les deux sociétés californiennes lui reprochent sa non-modération de messages d’incitation à la violence.
D’autres réseaux sociaux comme Snapchat et Twitch ont également suspendu le compte du président Trump.