Les hommes du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale devaient effectivement mettre en scène une prise d’otages dans le quartier d’affaires de La Défense pour faire montre de leurs compétences. Arrivant en hélicoptère, leurs tireurs d’élite devaient ainsi neutraliser des malfaiteurs avant que le reste des troupes intervienne pour maîtriser les autres preneurs d’otages et libérer leurs captifs.
Le tout en compagnie du présentateur du journal télévisé de TF1 Gilles Bouleau et de caméramans de la chaîne retransmettant la séquence pour le grand public.
Une manœuvre qui, aux yeux de Didier Lallement, aurait risqué de faire de l’ombre à la BRI et au Raid, les équivalents du GIGN au sein de la police. Évoquant le fait que la capitale est une zone “police” et non pas gendarmerie, le préfet de police a donc refusé auprès du chef d’état-major des armées que l’opération ait lieu, comme le confirme encore L’Essor, le journal de la gendarmerie.
D’après une source de 20Minutes, Didier Lallement aurait ainsi “eu peur que les syndicats de police lui tombent sur le dos s’il acceptait” l’exercice du GIGN, ou même une démonstration commune entre police et gendarmerie. La préfecture de police, elle, a refusé de commenter l’affaire auprès de nos collègues.
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