Ainsi, le 17 décembre dernier, le site MoneyVox publiait les résultats d’un sondage YouGov aux résultats éloquents: plus d’un Français sur deux a conservé l’habitude de convertir, au moins occasionnellement, les montants en francs.
Au total, les sondés sont 51% à admettre continuer à faire la conversion: 5% font systématiquement le calcul (rappelons-le, un euros équivaut à 6,55957 francs), 13% le font souvent et 33% le font “parfois”, essentiellement pour des achats importants qu’ils estiment important de comparer avec d’autres dépenses.
Les Français particulièrement attachés au franc
Fort logiquement, le sondage montre une disparité dans ce rapport aux francs en fonction de l’âge des sondés. Ainsi, les plus de 45 ans sont bien plus susceptibles d’effectuer une conversion que les plus jeunes. Près de 60% des plus de 45 ans le font régulièrement quand ce taux s’effondre chez les 18-24 ans. Logique: ils avaient au maximum quatre ans au moment de la disparition du franc.
Autre donnée intéressante dans ce sondage: plus des trois quarts du millier de personnes interrogées estiment que le passage à l’euro a provoqué une augmentation des prix (ce que semble contredire une étude de l’Insee publiée en 2017). Ce qui n’empêche pas les sondés de tenir à la monnaie unique, 56% des Français interrogés se disant fermement opposés à une suppression de l’euro.
En 2018, les Français apparaissaient déjà en tête d’une étude de la Commission européenne sur l’attachement national aux anciennes monnaies. À l’époque, un Français sur 4 environ disait convertir très régulièrement les prix en euros en francs au moment de passer à la caisse.
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