De bonnes raisons de se pencher sur la question, et de s’adonner à des ébats les yeux bandés, qu’il s’agisse de cacher votre regard ou de celui de votre partenaire. Et pour décupler la jouissance, on tente en même temps ces positions pensées pour prendre son pied, sans le voir.
SEXUALITÉ – Se couvrir les yeux pendant le coït est l’un des rituels amoureux les plus convoités, admet l’experte en la matière et autrice de l’ouvrage “The New Sex Bible”, Jessica O’Reilly. Pour cause, il serait la source d’effets inégalés. “La privation sensorielle que vous ressentez lorsque vous éliminez le sens de la vue ne fait qu’augmenter la perception des autres sens, rendant chaque contact et chaque murmure d’autant plus émoustillant”, garantit la spécialiste dans les colonnes du magazine américain SheKnows.
Mais ce n’est pas tout. Ne pas voir l’autre, ni soi-même, pendant qu’on se caresse, qu’on se câline, qu’on se chevauche, permettrait aussi de se délester de quelques injonctions nocives. ”[La pratique] est également populaire comme outil pour réduire les inhibitions et diminuer la pression de la performance”, poursuit-elle. “En bandant les yeux de votre amant·e, vous pouvez vous libérer et oublier toute conscience de soi qui pourrait interférer avec le plaisir”.
Peut-être l’une des façons les plus intrigantes de faire une lap dance, mais aussi l’une des plus excitantes. On utilise un foulard de soie pour cacher les yeux de notre partenaire, puis on l’assoit sur une chaise. On lance une musique envoutante, et on s’installe sur ses genoux, dos contre son buste, avant de le·la laisser glisser en nous. Et puis, on s’attèle à un mouvement de va-et-vient plus ou moins rythmé, selon nos envies.
Cette position permet une pénétration en profondeur et le bandeau ajoute au mystère. De quoi faire rimer plaisir et désir, celui pour l’autre de se débarrasser de l’accessoire pour enfin dévorer notre silhouette du regard. On décide nous-même de ce qu’on daigne lui laisser entrevoir pendant l’action. On découvre un œil, voire les deux pendant quelques secondes avant de replacer le tissu. Un pouvoir de domination qui n’est pas pour nous déplaire.
Vous avez (déjà) l’impression de maîtriser la pratique? Sortez de nouveau deux foulards, et essayez-vous à une position plus compliquée. Rien de bien sorcier, mais il va falloir apprendre à s’écouter, à se guider avec les mains, la voix maintenant qu’on ne peut plus compter sur sa vue.
À vous de jouer, donc. Vous êtes sur le dos, une jambe au-dessus de l’épaule de votre partenaire, tandis qu’il·elle s’agenouille et vous chevauche. Difficile à visualiser (sans mauvais jeu de mots)? Pensez à une sorte de missionnaire avec une seule jambe relevée. Travail d’équipe et surcharge sensorielle au rendez-vous.
Après avoir obtenu son consentement au préalable (ça va sans dire mais on préfère préciser), pourquoi ne pas glisser lentement sur le terrain du BDSM. D’abord, ordonnez-lui de s’asseoir immédiatement sur une chaise, et de vous obéir jusqu’à ce que vous en ayez décidé autrement. Puis, soyez créative. Passez un sein sur sa joue et sa bouche, faites-lui sentir à quel point vous êtes excitée, léchez-le·la un peu partout.
Enfin, récompensez leur bon comportement en leur offrant une fellation ou un cunnilingus appliqué. Et si vous voulez poursuivre, avec accord on insiste, sur cette route enivrante, quittez la pièce pendant un instant et laissez-le·la se demander quand vous reviendrez (et surtout ce que vous lui ferez quand vous serez de retour).