Décédé de mort naturelle vendredi dernier, l’animal était entreposé depuis dans un pré à Sainte-Colombe-sur-Gand, dans le nord du département, en vue de son envoi à l’équarrissage (c’est-à-dire le traitement de sa carcasse). Mais lundi matin, son propriétaire a découvert qu’il avait été mutilé durant la nuit, avec une oreille coupée, un œil retiré et le nez tranché, selon la même source confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.
Une quinzaine de cas de torture et de mutilation en 2020 en France
Prévenue de ce prélèvement post mortem, la gendarmerie de la Loire a ouvert une enquête pour “vol et recel d’organes d’animaux” afin de tenter d’identifier le ou les auteurs des faits. “Les gendarmes ont fait le rapprochement entre cette affaire et une quinzaine de cas de mystérieux actes de tortures et de mutilations de chevaux vivants à travers la France ces dernières semaines”, a indiqué le parquet de Roanne.
Des enquêtes qui bénéficient du soutien de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP), en appui aux brigades locales, qui suivra également l’évolution de l’affaire de la Loire, précise-t-on du côté des enquêteurs.
Dans le Jura, une enquête vient également d’être ouverte après la découverte d’une jument retrouvée morte et mutilée vendredi. D’autres faits similaires se sont produits dans la Somme et le Puy-de-Dôme notamment, où des enquêtes sont en cours.
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