“Ceux qui essaient de tester la République ne gagneront pas”, a-t-il ajouté, avant d’annoncer sa volonté d’interdire par la loi la vente au public, sur internet, des mortiers d’artifice qui seront considérés comme “des armes par destination”. Pour cela, a-t-il expliqué, il déposera un amendement à la proposition de loi LREM sur le continuum de sécurité qui sera examinée à partir du 17 novembre par les députés.
Hier soir, à #Champigny, c’est un symbole de la République qui a été attaqué. Je suis venu ce soir saluer et soutenir nos policiers et redire à tous ceux qui essaient de tester la République qu’ils ne gagneront pas. pic.twitter.com/Lyd62PHVaL
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) October 11, 2020
Emmanuel Macron recevra les syndicats jeudi
Cette attaque intervient deux jours après que deux policiers en mission en civil ont été blessés, dont un gravement, par balles à Herblay (Val-d’Oise) et suscite la colère des syndicats de policiers. “Il est grand temps que le gouvernement se saisisse des violences commises contre les forces de l’ordre (…) Plus personne ne respecte les forces de l’ordre”, a réagi dimanche Frédéric Lagache, délégué général d’Alliance.
Le syndicat Unité SGP police a pointé du doigt la particularité de Champigny, au coeur d’une cité, avec le “risque de vivre et d’être attaqué jusqu’à la porte du commissariat”.
Le président Emmanuel Macron recevra jeudi les syndicats de policiers, a par ailleurs annoncé dimanche Gérald Darmanin. Cette rencontre se déroulera à 8h30. En juin, les syndicats avaient demandé en vain à être reçus par le chef de l’État alors que la colère était montée d’un cran chez les policiers, furieux de déclarations controversées du ministre de l’Intérieur de l’époque Christophe Castaner, sur l’impunité zéro des agents convaincus de racisme.
Cet épisode vient donc apporter de l’eau au moulin des organisations syndicales qui réclament toutes un doublement de la prime accordée aux “nuiteux” (les fonctionnaires travaillant la nuit) ainsi que du matériel adéquat (gilets, lampes, véhicules etc). La prime est de 100 euros actuellement.
À voir également sur Le HuffPost: Pourquoi l’Assemblée n’a pas voté la fin des animaux sauvages dans les cirques