Pays le plus endeuillé par la pandémie en Europe avec 46.555 décès de personnes testées positives au Covid-19, et désormais plus d’un million de cas recensés, le Royaume-Uni est confronté à une résurgence qui risque de submerger ses hôpitaux.
Après avoir résisté pendant des semaines à un confinement général, le Premier ministre Boris Johnson s’est résolu à l’annoncer lors d’une conférence de presse organisée en catastrophe ce samedi 31 octobre, après des fuites dans la presse affirmant qu’il le ferait lundi.
“Le virus se répand encore plus rapidement que dans le scénario du pire établi par nos conseillers scientifiques. (…) Il est temps d’agir parce qu’il n’y a pas le choix”, a déclaré le dirigeant conservateur depuis Downing Street, aux côtés de ses conseillers scientifiques et médicaux, après avoir auparavant discuté de la situation avec ses ministres.
Écoles et universités resteront ouvertes
Pendant quatre semaines à partir du jeudi 5 novembre et jusqu’au mercredi 2 décembre, les cafés, pubs et restaurants resteront portes closes sauf s’ils proposent de la vente à emporter ou des livraisons.
Les habitants de l’Angleterre sont appelés à travailler de chez eux et ne doivent quitter leur domicile que pour des raisons précises comme faire de l’exercice, se rendre à un rendez-vous médical ou faire des courses alimentaires essentielles. Ils ne peuvent rencontrer qu’une personne extérieure à leur foyer, et à l’extérieur.
Les personnes âgées et vulnérables sont priées de redoubler de prudence. Il ne sera possible de voyager à l’étranger que pour des raisons professionnelles.
Si ces mesures sont similaires au premier confinement décrété en mars, les écoles et universités resteront toutefois ouvertes.
Les députés se prononceront sur ces nouvelles restrictions en début de semaine, avant leur entrée en vigueur prévue jeudi.
Cette mesure ne concerne pas l’Écosse, le Pays de Galles et l’Irlande du Nord, le confinement relevant des autorités de chaque province britannique.
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