POLITIQUE – “Je ne prendrai pas de calendrier cette année, car j’ai été très mécontent de celui de l’année dernière !” ironisait l’écrivain et humoriste Alphonse Allais. Après l’agenda 2019 griffonné des slogans des grévistes contre la réforme des retraites, des réunions de la Convention citoyenne pour le climat, taché des cendres de la flèche de Notre-Dame et des feux australiens…Qui aurait pu imaginer ce qu’allait réserver l’année 2020?
Rien qu’en politique, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus, les Français, élus et citoyens, viennent de vivre une année hors-norme. Commencée sur les chapeaux de roues par la démission du candidat LREM à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, elle s’achève sur des fêtes de fin d’année qui ne ressembleront à aucune autre: masquées, à six et entre deux levées de couvre-feu.
Entre temps, l’arrivée bouleversante d’un coronavirus venu de l’autre bout du monde aura changé le quotidien des habitants de façon historique et le second tour des élections municipales aura été reporté pour la première fois depuis les deux guerres mondiales. Emmanuel Macron nous avait prévenus dans son discours du 16 mars: “Nous sommes en guerre”. En guerre contre le virus, contre la conjoncture économique, contre l’explosion de la dette Covid-19. Contre le terrorisme qui a à nouveau frappé l’Hexagone à la rentrée scolaire. Contre les violences policières qui ont à trois reprises poussé une partie importante de l’opinion publique dans la rue…
Il semble bien que chacun fasse secrètement le souhait d’un peu plus de douceur pour l’année qui vient. L’exécutif compris.
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