“PMA tout de suite, maintenant, ça ne se négocie pas”, ont notamment scandé les manifestants. “PMA promise depuis neuf ans : nos vies ne sont pas un débat”, pouvait-on encore lire sur une pancarte.
Promesse de l’ancien président François Hollande puis de son successeur Emmanuel Macron, l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, contenue dans le projet de loi de bioéthique, a pris du retard en raison de l’épidémie de coronavirus qui a bousculé l’agenda parlementaire.
Nouveau coup d’arrêt du Sénat
Privé de son article premier, le texte a également perdu un autre de ses “piliers”, la possibilité pour les femmes d’une autoconservation de leurs ovocytes sans raison médicale.
Ces deux mesures pourront toutefois être rétablies par les députés qui auront le dernier mot. Aucune date n’a été pour l’heure officiellement fixée, mais selon nos informations, le texte pourrait faire son retour en troisième (et dernière) lecture à l’Assemblée en mai prochain.
Le gouvernement a en tout cas indiqué à plusieurs reprises son souhait de voir le projet de loi de bioéthique être définitivement adopté “avant l’été”.