Notre pays est largement en retard par rapport à nos principaux voisins européens en dehors de la Suisse (7,8%): 57% des enfants espagnols ont reçu une dose, 37% pour les jeunes italiens ou encore 21% pour les petits allemands. La couverture vaccinale des adolescents est pourtant élevée en France, où 84,7% des 12-18 ans ont reçu au moins une dose.
Le vaccin réduit les risques d’hospitalisation chez l’enfant
Le risque de PIMS (syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique), une complication qui survient 4 à 6 semaines aprèsune infection Covid, augmente aussi le risque d’hospitalisations chez l’enfant. “Plus de 900 PIMS ont été déclarés depuis le début de l’épidémie entraînant pour 40% des cas une entrée en réanimation”, expliquait dans une conférence de presse début février le pédiatre François Angoulvant.
La vaccination protège aussi les enfants des risques psychologiques du Covid-19 comme l’explique, Pauline Chaste, cheffe du service de pédopsychiatrie au gouvernement: “Plus les enfants de 5 à 11 ans seront vaccinés, moins il y aura de fermetures de classes, moins il y aura d’activités extrascolaires annulées. On sait que c’est l’ensemble de ces activités qui participe à l’équilibre et au bien-être des enfants.”
Même si la cinquième vague de coronavirus continue de s’effondrer, la vaccination des enfants reste une priorité du gouvernement. D’après une enquête de Santé publique France publiée début février, 33% de parents ayant des enfants entre 5-11 ans pensaient passer le cap de la vaccination.
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