Prononcé par Yann Wehrling, un écologiste récemment rallié du camp macroniste, le nom de l’ancien président de la République a suscité une réaction surprenante dans une partie du public. Au point de désarçonner l’homme à la tribune, qui a répondu: “Je ne voulais pas cette réaction. Bien au contraire, vous devriez l’applaudir parce que c’est lui qui a fait le Grenelle de l’environnement.”
Une séquence forcément marquante puisque concernant une figure historiquement rassembleuse à droite, en dépit des affaires et de la défaite de 2012 face à François Hollande. Un homme qui n’a pas apporté son soutien à la candidate de son camp, certains bruits de couloirs envisageant à l’inverse de le voir rallier Emmanuel Macron, provoquant donc la colère d’une partie du public du meeting de dimanche.
Sauf que Nicolas Sarkozy demeure un symbole, ce qui s’est vu dans la réaction de Valérie Pécresse à la scène. Au micro de RTL ce lundi 4 avril, la présidente de la région Île-de-France a ainsi absolument tenu à nuancer: “Je tiens à rétablir la vérité: tous les orateurs qui ont pris la parole hier ont parlé de Nicolas Sarkozy avec beaucoup de respect et l’ont fait applaudir.”
Quant à ceux qui ont hué Nicolas Sarkozy, elle a ajouté: “S’il y a eu au début du meeting quelques électeurs tristes, c’est la réalité.” Avant de revenir rapidement au respect dû à l’ancien président. “Nous, avec infiniment de respect, nous avons fait applaudir Nicolas Sarkozy pour le rôle qu’il a eu pour la France.” Et de refuser de se prononcer sur le fait que l’ancien président appartienne au passé de sa famille politique. “Ce que je dis aux Français, c’est que dimanche, ils votent pour l’avenir de la France”, a-t-elle simplement déclaré.
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