Selon ces militants, le lieutenant-colonel russe Azatbek Omurbekov serait responsable de ce qui a été qualifié de “crimes de guerre majeurs” par le président américain Joe Biden, rapporte The Times. Sur place, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé pour sa part “un génocide”.
#Russian army commander who ‘organised mass rape and murder’ in #Bucha is unmasked as God-fearing Lieutenant Colonel recently blessed by Orthodox church – hours after #Zelensky shocked the #UN with horrifying images and demanded Nuremberg-style trialshttps://t.co/Q9S7ENikTk
— InformNapalm (@InformNapalm) April 7, 2022
Surnommé depuis le “boucher de Boutcha”, l’homme est à la tête de la 64e brigade d’infanteries motorisées de l’armée russe. Il aurait été identifié après la publication d’une liste de 120.000 soldats russes par le groupe de hackers Anonymous. Mais selon Franceinfo, ces informations dateraient de 2018 et le nom d’Azatbek Omurbekov n’y figurait pas.
Décoré en 2014 par le gouvernement russe
Nommé en 2021, il aurait été identifié grâce à des recoupements d’informations, dont sa bénédiction par l’Église orthodoxe en novembre dernier. Il aurait déclaré après la cérémonie religieuse que “l’histoire montre que nous menons la plupart de nos batailles avec nos âmes. Les armes ne sont pas la chose la plus importante dans une guerre”.
Âgé d’une quarantaine d’années, Azatbek Omurbekov, à la tête de l’unité 51460 basée dans une ville de l’extrême-Orient russe, a été décoré en 2014 par le vice-ministre russe de la Défense Dmitri Boulgakov pour “services exceptionnels”.
Selon le ministère de la Défense russe, il était bien présent à Boutcha et aurait quitté la ville le 30 mars pour se rendre en Biélorussie. Mais selon des services de renseignement, il se serait dirigé vers la ville russe de Belgorod, à 40 kilomètres de la frontière ukrainienne, pour se faire redéployer vers Kharkiv, en Ukraine, rapporte Newsweek.
Le massacre de civils dans les localités proches de Kiev, dont Boutcha, a suscité l’indignation de la communauté internationale. La classe politique française a notamment exprimé son horreur face aux images insoutenables.
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