“En vertu de la loi de 2003 sur l’extradition, la ministre d’État doit signer une ordonnance d’extradition s’il n’y a aucun motif d’interdire l’ordonnance”, a déclaré un porte-parole du ministère de l’Intérieur, confirmant que la ministre Priti Pratel a signé le décret d’extradition de l’Australien de 50 ans.
L’ONG WikiLeaks a quant à elle réagi en évoquant “un jour sombre pour la liberté de la presse et la démocratie britannique”.
BREAKING: UK Home Secretary approves extradition of WikiLeaks publisher Julian Assange to the US where he would face a 175 year sentence – A dark day for Press freedom and for British democracy
The decision will be appealedhttps://t.co/m1bX8STSr8pic.twitter.com/5nWlxnWqO7— WikiLeaks (@wikileaks) June 17, 2022
Il risque 175 ans de prison aux États-Unis
“Dans cette affaire, les tribunaux britanniques n’ont pas conclu qu’il serait oppressif, injuste ou un abus de procédure d’extrader Julian Assange. Ils n’ont pas non plus conclu que l’extradition serait incompatible avec ses droits humains, y compris son droit à un procès équitable et à la liberté d’expression, et que pendant son séjour aux États-Unis, il sera traité de manière appropriée, y compris en ce qui concerne sa santé”, a souligné le porte-parole du ministère de l’Intérieur britannique.
L’Australien de 50 ans peut faire appel dans un délai de 14 jours. Et WikiLeaks a d’ores et déjà fait savoir que ce serait le cas.
Julian Assange est réclamé par la justice américaine qui veut le juger pour la diffusion, à partir de 2010, de plus de 700.000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan. Il risque 175 ans de prison.
Il avait été arrêté en 2019 après avoir passé plus de sept ans réfugié dans l’ambassade d’Equateur à Londres.
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