Après 11 jours de lutte contre les flammes, “tous les habitants évacués” de manière préventive dans cette commune sont maintenant “autorisés à regagner leur domicile, avec l’appui de la police nationale”, a ajouté la préfecture dans un communiqué.
L’autre incendie qui s’est déclaré le même jour en Gironde, dans le secteur de Landiras, et qui a brûlé 13.800 hectares de forêt, n’est lui “pas encore fixé”, “en raison des risques de reprises”, a précisé la préfecture . Ce feu est toujours considéré comme “contenu”.
“Une trentaine de foyers restant actifs, la surveillance du massif, les traitements des lisières et des reprises de feu ainsi que les travaux de génie civil se poursuivent”, a expliqué la préfecture.
Dans ce secteur de Landiras, un peu moins d’un tiers des personnes évacuées préventivement n’ont pas encore pu réintégrer leur logement mais “les autorités continuent d’étudier secteur par secteur les possibilités de réintégration pour ces personnes”.
Malgré l’ampleur de ces deux incendies (20 800 hectares brûlés, plus de 36.000 personnes évacuées), aucune victime n’est à déplorer. D’importants moyens terrestres et aériens (2 Canadairs et 2 hélicoptères d’attaque feux de forêt) restent mobilisés, selon la préfecture.
Ailleurs, dans les Monts d’Arrée, les opérations de lutte contre les incendies se concentraient samedi après-midi sur le secteur sud de la zone où les pompiers ont reçu le renfort d’un bombardier d’eau dans la matinée, selon la préfecture du Finistère.
“La situation est maîtrisée sur le secteur Nord et en cours de maîtrise sur le secteur Sud”, a indiqué dans un point situation à 15H00, la préfecture, précisant que les opérations ont reçu le renfort d’un avion bombardier d’eau Dash mis à disposition par le préfet de la région Bretagne qui est arrivé sur zone samedi matin.
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