Moins de bonus, plus de malus : l’année 2025 ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices pour les automobilistes.
Le bonus à l’achat des voitures électriques va en effet être presque divisé par deux, tandis que le malus sur l’achat des voitures neuves plus polluantes va toucher presque tous les véhicules à essence et diesel, selon le projet de budget du gouvernement.
L’aide à l’achat de voiture électrique limitée à 4.000 €
Le gouvernement a confirmé mercredi une nette baisse des aides à l’achat pour les voitures électriques neuves. Cette mesure sera applicable dès la parution du décret, a précisé sur franceinfo la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon, justifiant cette baisse par le contexte budgétaire « extrêmement contraint ».
La subvention pour l’achat d’une électrique baissera à 2.000 euros, contre 4.000 euros actuellement, pour les ménages ayant un revenu fiscal de référence supérieur à 15.400 euros. L’aide pourra atteindre jusqu’à 4.000 euros, contre 7.000 actuellement, pour les ménages moins aisés.
Prime à la casse supprimée et malus majoré
La prime à la conversion, accordée lors de l’achat d’un véhicule peu polluant en échange d’une vieille automobile, va être supprimée en 2025. En parallèle, à partir du 1er janvier 2025, les voitures neuves émettant plus de 112 grammes (et plus 118 grammes) de CO2 par kilomètre (g/km) seront taxées à l’immatriculation (pour un achat ou pour une location longue durée) à hauteur de 50 euros par gramme de CO2 supplémentaire.
La barre sera ensuite abaissée progressivement à 106 grammes en 2026 et 98 grammes en 2027. Le Sénat a cependant fait passer mercredi un amendement proposant de revenir à une trajectoire moins exigeante pour les trois prochaines années.
Le malus au poids aussi alourdi
Outre le malus CO2, le « malus masse » sera aussi alourdi : les voitures pesant plus de 1.500 kilogrammes seront taxées à partir de 2026 (contre 1.600 jusqu’ici), entre 10 et 30 euros par kilogramme au-delà de ce seuil.
Le Sénat a par ailleurs adopté mercredi, contre l’avis du gouvernement, un amendement au projet de budget 2025 qui pourrait étendre ce « malus poids » aux véhicules électriques les plus lourds (plus de 2,3 tonnes), épargnés jusqu’ici.
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C’est une évolution préoccupante pour les automobilistes ! La réduction du bonus pour les voitures électriques et l’augmentation des malus risquent de freiner l’essor des véhicules moins polluants. Espérons que cela encouragera des solutions alternatives et durables pour la mobilité.