Ce mercredi, Airbus a annoncé une réduction des prévisions de suppressions de postes, en particulier dans sa division dédiée aux satellites, avec 2.043 suppressions au lieu des 2.500 initialement prévues en octobre. Le grand groupe industriel avait souligné la nécessité de s’adapter à « un environnement difficile pour ses opérations » dans sa branche Défense & Espace (D & S), qui impacte ses résultats financiers.
Avec ces suppressions de postes projetées d’ici le milieu de 2026, Airbus cherche à « optimiser (sa) structure pour renforcer la compétitivité future ». Elles représentent 5 % d’une division qui emploie actuellement environ 35.000 personnes. Le groupe a informé les syndicats qu’il allait réduire 689 postes en Allemagne, 540 en France, 477 au Royaume-Uni, 303 en Espagne, et 34 dans d’autres nations. La direction d’Airbus a insisté sur le fait qu’aucun départ contraint ne serait envisagé et a promis de travailler à « atténuer les impacts » sociaux de cette décision.
« Un environnement d’affaires très ardu »
Leader mondial dans le domaine des satellites de télécommunications, Airbus fait face depuis plusieurs années à « un environnement d’affaires très ardu et en constante évolution, marqué par des interruptions dans les chaînes d’approvisionnement, des variations dans la gestion des conflits, et des pressions sur les coûts en raison de besoins budgétaires », avait expliqué en octobre Michael Schoellhorn, le PDG d’Airbus D & S.
Thales, un autre géant du secteur, avait annoncé au printemps un plan de réorganisation qui affecte 1.300 postes au sein de sa branche spatiale Thales Alenia Space. Accablé par de nouvelles charges liées à son activité spatiale, Airbus a vu son profit se diviser par deux au cours du premier semestre. Cependant, le troisième trimestre a été positif : le bénéfice net a atteint 983 millions d’euros, soit une augmentation de 22 % par rapport à l’année précédente.
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