“Je viens d’appeler le sénateur Tillis pour le féliciter”, a indiqué sur Twitter Cal Cunningham, son adversaire démocrate battu sur le fil, avant même l’annonce des résultats définitifs du scrutin qui s’est tenu le 3 novembre en même temps que la présidentielle.
Les républicains comptent désormais 49 sièges, contre 48 aux démocrates dans cette chambre qui en compte 100. Trois sièges sont encore à pourvoir: l’un dans l’Alaska où le sénateur conservateur sortant est en tête selon des résultats encore provisoires, et deux dans l’État conservateur de Georgie où les candidats devront à nouveau s’affronter le 5 janvier, les résultats du 3 novembre n’ayant offert à aucun d’eux au moins 50% des voix.
Vers un 50/50?
Il faudra alors que les démocrates remportent ces deux derniers sièges pour rattraper les républicains. Ce serait alors la voix de la future vice-présidente Kamala Harris qui départagerait les votes en cas d’égalité 50-50.
Or aucune loi ne peut être adoptée sans la chambre haute, qui a aussi le pouvoir d’approuver les nominations présidentielles: ses ministres, ses ambassadeurs, et les juges, notamment à la Cour suprême.
Si le Sénat restait républicain, Joe Biden, qui y a siégé pendant 36 ans, devrait mettre en oeuvre ses talents de dialogue et de négociateur. Le président élu s’est dit convaincu mardi de pouvoir rassembler un nombre suffisant de parlementaires de l’autre bord.
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