Après l’explosion du 4 août qui a ravagé Beyrouth, le gouvernement avait fini par démissionner sous la pression de la rue qui demandait du changement.
Ambassadeur du Liban en Allemagne, Moustapha Adib avait alors été missionné par le président Michel Aoun pour ce chantier impossible: parvenir à un accord entre toutes les formations politiques libanaises, notamment avec le Hezbollah. Mais après de longues semaines de négociations et alors qu’un délai de 15 jours avait été évoqué lors de la visite sur place d’Emmanuel Macron le 1er septembre, aucune avancée notable n’a été constatée.
Face à cette situation, le président libanais a récemment mis en garde sur les dangers qui pèsent sur le pays. En l’absence de la désignation rapide d’un gouvernement, le Liban se dirige vers “l’enfer”, a-t-il déclaré au cours de la semaine. Son pays est désormais au bord du précipice.
À voir également sur Le HuffPost: Le Liban se dirige “vers l’enfer” s’il n’a pas vite un nouveau gouvernement