Le dernier bilan provisoire de la Croix-Rouge fait état de plus de 100 morts et de plus de 4.000 blessés. Parmi ces derniers, un premier décompte a permis d’identifier 21 ressortissants français, a précisé le parquet dans un communiqué. Les autorités libanaises, elles, ont annoncé ce mercredi après-midi que le drame avait fait au moins 113 morts et que des dizaines de personnes étaient encore portées disparues.
Une enquête confiée à la gendarmerie
L’énorme déflagration survenue mardi soir a aussi fait 4.000 blessés. “Il y a certainement encore (des victimes) sous les décombres et nous recevons des dizaines d’appels pour des disparus”, a précisé à des journalistes le ministre de la Santé du Liban Hamad Hassan, en marge d’une réunion du gouvernement.
En France, l’enquête a été ouverte par le pôle accidents collectifs du parquet de Paris, au titre de sa compétence en matière de faits commis à l’étranger quand des Français figurent parmi les victimes. Les investigations sont confiées à la direction générale de la gendarmerie nationale.
Les deux explosions de mardi ont provoqué des scènes de dévastation et de panique à Beyrouth, déclarée ville “sinistrée”. Le gouvernement libanais a pointé du doigt une cargaison de nitrate d’ammonium stockée “sans mesures de précaution” dans le port.
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