Ce vendredi 11 février, Vladyslav Heraskevych, un athlète ukrainien engagé dans l’épreuve de skeleton avait décidé de passer un message politique en lien avec la situation très tendue dans son pays alors qu’une possible invasion russe inquiète sur la scène internationale.
Une petite pancarte déployée à la fin de sa course durant quelques secondes ou seuls quatre mots explicites étaient écrits “NO WAR IN UKRAINE”, soit “Pas de guerre en Ukraine”.
Un engagement fort au milieu de la compétition sportive qui n’était pas du tout du goût du CIO qui a décidé d’avertir Vladyslav Heraskevych, comme l’a indiqué ce dimanche 13 février Mark Adams, porte-parole du CIO. “Lorsque ce cas s’est produit vendredi soir, nous avons parlé à l’équipe et à l’athlète et lui avons expliqué la situation. Lors de sa dernière course, il a couru sans sa pancarte. Il a compris”, explique-t-il.
“Nous voulons tous la paix mais tout le monde est d’accord, et les athlètes sont d’accord, le terrain de jeu et le podium ne sont pas l’endroit pour une quelconque déclaration”, ajoute Mark Adams. Des propos qui résonnent avec ceux prononcés par Thomas Bach, patron du CIO lors de la cérémonie d’ouverture de ces Jeux olympiques d’hiver 2022, qui avait souhaité que cette compétition internationale respecte une “trêve olympique”.
Une consigne claire alors même que CIO a décidé de réviser l’une de ses règles lors des JO de Tokyo 2020, permettant désormais aux athlètes de s’exprimer librement lors de leur arrivée dans un stade avant la compétition. Mais ces mesures restent très encadrées, comme Vladyslav Heraskevych l’a rapidement compris après son geste.
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