Alexandre Benalla. C’est le nom de l’ex homme de confiance, dit “monsieur sécurité” du chef de l’Etat, Emmanuel Macron. Mais pour ce dernier, le nom de Benalla résonne comme l’impact d’une bombe qui continue d’émettre le bruit d’une onde de choc politique, 5 ans après les faits.
M. Benalla, qui jouissait du titre d’adjoint au chef de cabinet du président de la République, est poursuivi pour 12 infractions, en vrac : violences volontaires en réunion, port d’arme de catégorie B ou encore faux et usage de faux. Alexandre Benalla « a cru bien faire », assure aujourd’hui son avocate. Fin 2021, après un procès électrique, il avait été condamné à 3 ans de prison, dont un ferme. A l’époque le tribunal ayant été au-delà des réquisitions, la défense avait donc fait appel. Du 9 au 15 juin dernier, c’est-à-dire ce jeudi, M. Benalla et son ami, le gendarme réserviste Vincent Crase, sont donc repassés devant la justice. Cette fois-ci devant la cour d’appel de Paris. Il y-a-t-il eu une évolution depuis 2021 dans la défense de Benalla ? Que risque t-il ? Quel était l’ambaince du procès ? Le pouvoir a-t-il appris de cette séquence ? Autant de questions sur ce second procès auxquelles nous tenterons de répondre dans cette émission. Pour cela, nous invitons le journaliste enquêteur Michel Deléan qui, pour Médiapart, a suivi de très près ce qui reste le premier coup de tonnerre de l’ère macroniste…