La petite ville de Bethléem, située en Cisjordanie occupée, se considère traditionnellement comme la capitale de Noël. Toutefois, cette année, l’atmosphère festive est largement absente, relate la BBC. Comme d’autres médias internationaux, le diffuseur public britannique a visité cette ville emblématique, à environ dix kilomètres de Jérusalem, séparée par un mur construit par Israël.
Cette saison, Bethléem ne retrouve pas l’effervescence habituelle qui accompagne les célébrations de la naissance du Christ. En signe de respect pour les victimes de la guerre à Gaza, les autorités locales ont décidé d’adopter un Noël sobre : “Il n’y a pas de décorations joyeuses dans les rues ni de sapin géant devant l’église de la Nativité, construite au-dessus de la grotte où, selon la tradition chrétienne, Jésus est né.” Les célébrations se limitent aux messes et aux rassemblements familiaux.
“Ce moment devrait être synonyme de joie et de célébration”, déclare le révérend Munther Isaac, pasteur luthérien local. “Mais Bethléem est une ville triste, en solidarité avec nos voisins de Gaza.”
La journaliste de la BBC souligne également le mécontentement de certains habitants face au silence des autres communautés chrétiennes à travers le monde, qui semblent trop éloignées des souffrances vécues ici.
En conclusion, bien que Bethléem porte le poids de son histoire et de sa signification spirituelle, cette année, la ville ressent une profonde tristesse. Les habitants espèrent que la paix reviendra bientôt, permettant ainsi de célébrer Noël dans la joie et la lumière, comme cela se doit.
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