Concrètement, si un tournage était interrompu à cause de faits de harcèlement, de violences sexistes ou sexuelles signalés à la justice, cette nouvelle clause assurantielle peut couvrir jusqu’à 500.000 euros maximum de frais et dans la limite de cinq jours de tournage.
“Un signalement (des violences) au Procureur de la République et une copie à l’assureur de la part de l’employeur” seront nécessaires pour que la garantie se déclenche, précise le CNC.
“Cette clause permettra la libération de la parole des victimes et que le risque économique d’un arrêt de tournage ne remette pas en cause la libération de cette parole”, déclarent Pascal Demurger, directeur général de la Maif et Sylvain Mortera, directeur général d’Areas, cités dans un communiqué.
Garantie applicable à partir du 1er juillet
La garantie sera “applicable à partir du 1er juillet pour les nouveaux contrats et les contrats en cours”.
Cette initiative, impulsée par le CNC, “s’inscrit dans la continuité des formations ‘Prévenir et agir contre les violences sexistes et sexuelles’” mises en oeuvre depuis octobre 2020 par l’institution.
Cette dernière conditionne également depuis le début de l’année l’octroi de ses aides au respect d’obligations précises en matière de prévention et de détection du harcèlement sexuel.