JUSTICE – La cour d’appel de Paris a annoncé ce mardi 24 mai avoir “rejeté la demande d’aménagement de peine formulée par Alain Ferrandi”, condamné à la perpétuité en 2003 pour sa participation à l’assassinat du préfet Erignac.
Sa demande, qui portait sur une période de semi-liberté à la prison de Borgo (Haute-Corse), suivie par une libération conditionnelle, avait été acceptée en première instance, le 24 février, mais le parquet national antiterroriste (Pnat) avait fait appel. Une première demande lui avait été refusée en 2019, un rejet confirmé en appel en janvier 2020.
“Le dossier qu’on présente répond à toutes les exigences de la loi en matière de réinsertion. Emploi, hébergement si des permissions de sortie sont accordées, indemnisation des parties civiles: toutes les cases sont remplies”, avait estimé son avocate Françoise Davideau avant la décision.
La semi-liberté d’Alessandri accordée, mais suspendu
Lors de l’audience devant la chambre d’application des peines de la cour d’appel de Paris, le 21 avril, le procureur général avait requis un rejet de la demande d’aménagement de peine.
Interpellé en mai 1999, Alain Ferrandi avait été condamné en juillet 2003 à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de dix-huit ans. Il peut prétendre à une libération conditionnelle depuis mai 2017.
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