“Après la liberté de la presse et Charlie Hebdo, la liberté d’enseigner: bref, la République” est visée, a martelé le chef du gouvernement, qui a fait part de sa “totale indignation”.
“La laïcité, colonne vertébrale de la République, a été, à travers cet acte ignoble, visée”, a encore dit Jean Castex devant les syndicats enseignants lors d’une réunion au ministère de l’Education nationale.
Le Premier ministre devait ensuite tenir une réunion à 11h avec les ministres de l’Intérieur, Gérald Darmanin, de la Justice, Eric Dupond-Moretti, et de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer.
L’assaillant, un jeune tchétchène pas connu pour radicalisation
Neuf personnes se trouvaient samedi en garde à vue au lendemain de la décapitation dans les Yvelines d’un enseignant qui avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves, un “attentat islamiste caractérisé”, selon les mots d’Emmanuel Macron, qui suscite effroi et colère dans tout le pays.
L’assaillant est un jeune homme tchétchène de 18 ans, né à Moscou. Vendredi vers 17H00, il a décapité ce professeur d’histoire à proximité du collège où il enseignait dans un quartier calme de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), avant d’être abattu par des policiers à 200 mètres de là.
S’il avait des antécédents de droit commun, son casier judiciaire était vierge et il n’était pas connu pour radicalisation, selon des sources proches du dossier.
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