Comment se sent la gauche après le coup de force de Macron ? Déception, colère, résilience ou envie de lutter ? Un peu tout ça à la fois. On vous emmène dans la manif parisienne !
Ce samedi 7 septembre marque la rentrée sociale en France. La manifestafion contre le « coup de force de Macron » et « pour sa destitution » appelée par la jeunesse citoyenne et/ou syndicale du NFP a été suivie par 110 000 personnes selon le Ministère de l’intérieur, 300 000 selon les organisations. Après plus de 50 jours d’attente, de trêves en tous genres et de spéculations,
Emmanuel Macron a nommé son Premier Ministre. Ce n’est pas le NFP arrivé en tête aux législatives, ni même un macroniste ou le RN arrivés 2e et 3e au coude à coude.
C’est Michel Barnier, membre des républicains, (oui le parti qui a largement perdu les présidentielles ET les législatives), qui était candidat à la primaire LR il y a 3 ans. Pour éviter qu’on nous dise de mauvaise foi en vous parlant de ses votes il y a 40 dans contre la dépennilisation de l’homosexualité ou le remboursement de l’IVG ; le programme de l’homme politique engagé depuis 1973 prévoyait en 2021 un moratoire sur l’immigration pour “stopper les régularisations, limiter le regroupement familial et réduire l’accueil d’étudiants étrangers”. Coté économie, c’est du Macron-LR-RN compatible. L’extrême droite qui n’a pas décidé la censure pour l’instant. Est-ce que cette nomination les arrange ? On sait que le parti de Le Pen a pesé dans la décision du président. La joie du NFP aura été de courte durée. Alors comment se tiennent les troupes maintenant : déception, colère, résilience ou envie de lutter ? Un peu tout ça à la fois.
On vous emmène dans la manif ! Reportage.
Un sujet de Lisa Lap et Clara Morel.
Autres images : Lisa Noyal, Lena Mayart, Michèle Brochot, Benjamin-Florian Sire, Le Fil d’IO, Tanguy Daveine.