Avant d’entériner d’un coup de marteau l’adoption de l’accord, le président britannique de cette 26e conférence mondiale pour le climat, Alok Sharma, s’est dit d’une voix émue et les larmes aux yeux “profondément désolé” pour ce dénouement, comme on peut le voir sur les images ci-dessous. Il avait plus tôt estimé que l’accord “inaugure une décennie d’ambition croissante” en matière de climat.
Témoignant de la difficulté à aboutir à cet accord, le président de la #COP26 s’est dit d’une voix émue et les larmes aux yeux “profondément désolé” pour des changements de dernière minute introduits sur la question des énergies fossiles à la demande de la Chine et de l’Inde #AFPpic.twitter.com/nV1jNkUvxD
— Agence France-Presse (@afpfr) November 13, 2021
Le Pacte de Glasgow été adopté à l’issue de deux semaines de négociations éprouvantes, à l’image des changements de dernière minute, moins contraignants, introduits sur la question des énergies fossiles à la demande de la Chine et de l’Inde.
Sur le point critique de la limitation des températures, alors que la planète se trouve selon l’ONU sur une trajectoire “catastrophique” de réchauffement de 2,7°C par rapport à l’ère pré-industrielle, le texte appelle les Ètats membres à relever leurs engagements de réductions plus régulièrement que prévu dans l’accord de Paris, et ce dès 2022.
Mais avec la possibilité d’aménagements pour “circonstances nationales particulières”, point qui a suscité les critiques des ONG sur les ambitions réelles du texte.
Le compromis trouvé n’assure d’ailleurs pas le respect des objectifs de l’accord de Paris de 2016, limiter le réchauffement “bien en deçà” de 2°C et si possible à 1,5°C. Mais il offre des perspectives permettant à la présidence britannique d’afficher un succès sur son objectif de voir Glasgow “garder 1,5 en vie”.
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